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Auteur Camille DUCOURTIEUX |
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Couverts végétaux pâturés : Une pratique au bilan positif ?
Laura DUPUY, Auteur ; Agathe CYRILLE, Auteur ; Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe pâturage des couverts végétaux (plutôt que le broyage de ces derniers) présente de nombreux avantages. Néanmoins, dans le cadre dun binôme éleveur-céréalier, il faut veiller à ce que cette pratique soit gagnante et sécurisée pour les deux parties. Cet article synthétise les premiers enseignements (issus de plusieurs projets) sur le pâturage de couverts. Celui-ci est davantage réalisé avec des ovins quavec des bovins, de peur que les bovins ne compactent le sol. Cette pratique présente lavantage de réduire de moitié le nombre de limaces dans la parcelle (le passage dun troupeau de brebis serait aussi efficace quun passage danti-limaces, selon des références en agriculture conventionnelle). Une estimation réalisée sur quatre fermes montre également que le pâturage par des ovins de couverts végétaux permet d'économiser, en moyenne, 30 /ha de charges de mécanisation et de carburant, comparé à leur broyage (sans compter les économies dheures de tracteur pour le céréalier). Les effets fertilisants sont, en revanche, assez faibles ; le pâturage améliore juste la disponibilité de lazote, avec un peu plus dazote nitrique, et na aucun impact significatif sur le rendement de la culture suivante. Cet article présente aussi les principaux résultats dune enquête réalisée, en 2021, auprès de 70 agriculteurs (63 éleveurs et 7 céréaliers) pratiquant le pâturage de couverts végétaux. Elle a été menée dans le cadre du projet Inter AGIT+ et avait pour objectif de mieux connaître les pratiques de ces agriculteurs.
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Dossier spécial Élevage Herbivore : Prairies à flore variée : Bilan des suivis réalisés en Dordogne et en Lot-et-Garonne ; Prairies enrichies avec des plantes à tanins : Bilan du suivi réalisé en Creuse
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Marie RAPINAT, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questionnements des éleveurs sur les prairies à semer dans leur système, avec pour objectif d'augmenter la part de l'herbe, l'autonomie alimentaire ou encore de mieux gérer la santé de leur troupeau, divers suivis de prairies à flore variée de mélange Capflor ou de prairies enrichies en plantes à tanins ont été réalisés en Dordogne, en Lot-et-Garonne et en Creuse. Un premier article revient sur le suivi de 2 parcelles de prairies à flore variée, comptant au moins 6 espèces issues de 2 à 3 familles botaniques différentes, lune chez un éleveur de Dordogne et lautre en Lot-et-Garonne. Sont ainsi présentés les mélanges réalisés, les motivations et les retours dexpérience des éleveurs, lévolution de la composition floristique sur plusieurs années, tout comme les pistes de travail pour lavenir. Le second article revient sur les résultats de suivis de prairies semées en Creuse et enrichies en plantes à tanins, lune avec du plantain et de la chicorée et lautre associant lotier corniculé et chicorée. Les mélanges réalisés, les points-clés des itinéraires techniques, le rythme de pâturage ou encore les valeurs alimentaires obtenues figurent dans le document.
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Elevage laitier : Pâturage tournant en prairies irriguées
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurEn AB depuis 2012, l'EARL de Piquemolle, dans du nord du Lot-et-Garonne, en bovins lait, a fait le choix de maximiser le pâturage, toute lannée, grâce à lirrigation en période estivale. Pour ce faire, les deux associés ont fait évoluer le système fourrager et le troupeau. Si ce dernier compte toujours 40 vaches, ce ne sont plus des Prim'Holstein à 7 260 l/an en moyenne, mais des croisées Angus/Jersiaises/Rouges Suédoises/Norvégiennes à 6 015 l/an. Le maïs a été totalement abandonné et lassolement compte maintenant 10 ha de prairies de fauche, 42 ha de prairies pâturées, dont 14 ha semés (mélange plantain/chicorée/trèfles) et irrigués et 18 ha de prairies naturelles. Les vaches pâturent 10 mois par an, au lieu de 3,5 mois dans le système précédent. Les éleveurs ont choisi de mettre en place un pâturage tournant cellulaire. En 2018, il y a eu ainsi 10 tours de pâturage sur les 10 ha de parcelles semées avec le mélange chicorée/plantain/trèfles. Avec le changement de système, une forte baisse des charges a été constatée, passant de 106 /1000 litres en 2015 à 56 /1000 l en 2017 (avec une forte baisse des concentrés, passant de 99 g/l à 29 g/l). Ceci sest traduit par une amélioration des résultats économiques, avec un EBE/1000 litres passant de 179 en 2015 à 253 en 2017.
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Pâturage de brebis dans les vignes : Faisabilité et retour dexpérience
Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe projet Brebis_Link, coordonné par la Chambre dagriculture de la Dordogne, a pour objectif dacquérir des connaissances et de promouvoir le pâturage ovin sur des surfaces dites additionnelles (vergers, vignes, céréales), en Nouvelle-Aquitaine et nord Occitanie. Deux actions ont été menées simultanément : 1 - La réalisation denquêtes auprès déleveurs et de cultivateurs afin de recenser les pratiques actuelles ; 2 - La mise en place dexpérimentations pour étudier la faisabilité de ce type de pâturage. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas de la vigne. Il présente, tout dabord, les résultats dun essai mis en place sur une parcelle (en conversion AB) du Lycée viticole de la Brie, à Monbazillac. Un lot de 40 brebis, provenant de la ferme expérimentale de Glane (SICA CREO), a pâturé les inter-rangs des 1,56 ha de vigne, durant dix jours en novembre 2018 et durant sept jours en mars 2019. Un retour est effectué sur le déroulement de lessai, la valeur alimentaire du couvert et limpact sur la santé des brebis (gestion de la problématique du cuivre). Dans un second temps, les résultats des enquêtes réalisées auprès des éleveurs et des viticulteurs sont présentés : les avantages et les inconvénients sont détaillés pour les deux parties, puis quelques conseils techniques sont apportés, ainsi que quelques références (chargement, hauteur de pâturage).
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"Des périodes d'agnelage pour profiter de la pousse de l'herbe et des dérobées..."
Cette fiche, réalisée dans le cadre du projet AUTOSYSEL (dont le but est dinnover pour lautonomie alimentaire et protéique), présente un témoignage de Rachel HANDLEY à La Roche Chalais, en Dordogne, installée sur une exploitation en ovins viande conduite en agriculture biologique. Sur la ferme, cohabitent deux périodes dagnelage aux moments de la pousse de lherbe : mars et septembre. La conduite du troupeau et du parcellaire est détaillée, en termes technique, économique, environnemental et de travail.