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Auteur Bertrand DAVEAU |
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Les boeufs en système allaitant bio : un intérêt économique indéniable sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou
Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, en Pays de la Loire, teste la valorisation de la voie mâle en Limousine bio, avec une conduite en double vêlage, et 16 bufs élevés et abattus à 31/32 mois (finition à lauge). Pour mesurer lintérêt économique des bufs, une modélisation technique et économique du système actuel a été réalisée et comparée à la simulation dun retour en système broutard (arrêt de 16 bufs pour 12 vêlages de plus). Sur la ferme, lengraissement de bufs entraîne une amélioration de la marge brute globale du système de près de 390 par buf élevé par rapport à un système naisseur. La conduite délevage des bufs est présentée (comparaison des GMQ de croissance sous la mère et dengraissement selon la période de naissance des veaux) ; ainsi que quelques repères quantitatifs pour basculer vers lengraissement de bufs (compter 1 buf en plus pour 0,75 vêlage en moins).
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Les boeufs en système allaitant bio : un intérêt économique indéniable sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou
Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurPour les systèmes bovins viande bio des Pays de la Loire, les mâles issus de troupeaux allaitants sont vendus majoritairement en broutards dans le circuit conventionnel. Pourtant, il existe un intérêt économique indéniable à valoriser au moins une partie de ces mâles en bufs bio, daprès lexpérimentation sur plusieurs années de la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, dont le système est détaillé dans larticle. Cette dernière valorise actuellement 16 bufs bio de 31 mois par an, pour 70 vêlages. Une simulation estime les effets technico-économiques dun changement vers un système tout broutard/sans buf, en gardant lobjectif dautonomie alimentaire du troupeau sur la ferme, avec pâturages et cultures. Larrêt des 16 bufs/an permettrait de réaliser 12 vêlages en plus, mais dégagerait 6 250 de marge brute en moins. Des repères sont ensuite donnés pour réussir la croissance des bufs et basculer son système vers de lengraissement, dont la réussite passe par la maîtrise des phases de croissance différenciées (optimiser la croissance sous la mère, économies en hiver, valoriser le pâturage au maximum, gérer la finition).
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Choix des fourrages complémentaires et optimisation du fonctionnement du système d'exploitation
Bénédicte BLIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversification des ressources fourragères est un des leviers pour améliorer lautonomie fourragère des exploitations. Dans cet article, trois contributions illustrent la diversité des initiatives émanant du Développement autour de ces fourrages complémentaires (méteils, cultures dérobées...). 1) Un outil en ligne daide à la décision a été créé pour aider les éleveurs à choisir les types de fourrages complémentaires à implanter selon le type de sol et l'aléa climatique. 2) En Pays-de-la-Loire, en raison de la sécheresse estivale, limplantation des prairies peut se pratiquer soit en début dautomne, sous couvert dune association céréales-protéagineux dhiver (semis en deux passages) qui sera ensilée au printemps (CerPro), surtout en cas d'espèces prairiales d'implantation lente, soit sursemée au printemps dans le CerPro. Le semis simultané d'automne favorise la productivité du CerPro, la qualité dimplantation et la production de la prairie en première année. La biomasse cumulée produite sur les deux premières années est supérieure de 45 % à celle de la prairie implantée sans couvert (témoin). 3) Enfin, la solution de couverts permanents à vocation fourragère a été explorée par des éleveurs bretons. Du trèfle violet a été implanté (semis simultané) sous couvert de colza graine. Après la récolte du colza, une coupe denrubannage de la légumineuse peut être effectuée en début dautomne (généralement 2 t MS si l'été n'a pas été trop sec) ; ensuite, le semis direct d'une nouvelle culture sous couvert vivant est possible. La qualité dimplantation est déterminante pour la réussite de cette formule qui ne pénalise pas les résultats économiques.
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SPECIAL adaptations des systèmes fourragers
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; Gilles LE GUELLAUT, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays-de-la-Loire, les agriculteurs doivent faire face, depuis plusieurs années, à un contexte climatique compliqué, avec le manque deau comme problème majeur. A travers ce numéro spécial de la revue Techni Bio, les Chambres dagriculture de la région apportent des pistes de réflexion et des conseils aux éleveurs de bovins laitiers et allaitants. Une première partie revient sur la sécheresse de 2010 et présente les pratiques mises en place dans les fermes laitières suivies dans les réseaux délevage. Pour ces éleveurs, le surcoût moyen a été estimé à 50 /1000 L. Une seconde partie présente plus en détails des adaptations envisageables en mai-juin 2017 pour les élevages bovins laitiers bio suite au contexte climatique de la période automne 2016/printemps 2017 (faibles pousses dherbe) : - faire un bilan fourrager ; - vérifier les réductions possibles de cheptel ; - introduire de la paille dans les rations ; - ensiler des mélanges céréaliers ; - semer des fourrages de substitution. Dans une troisième partie, les éleveurs laitiers bio du GAEC de la Noé, en Loire-Atlantique, apportent leur témoignage. De leur côté, ils ont revu leurs objectifs de rendement à la baisse, ont fait le point sur leurs stocks, envisagent de réduire la surface en maïs. Ils prévoient de faire le point régulièrement et de pouvoir sadapter au fil de la campagne. Dans une quatrième partie, les fondamentaux plus en lien avec lélevage allaitant bio sont exposés : - évaluer le potentiel des sols pour adapter le chargement ; - faire suffisamment de stocks ; - adapter un éventuel rationnement à certains types danimaux et à certaines périodes ; - introduire de la paille dans les rations ; - ajuster la taille du troupeau.
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Utilisation du seigle dans les associations céréales protéagineux récoltées au stade immature de la céréale en agriculture biologique
Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, AuteurEn Maine-et-Loire, sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, des associations céréales-protéagineux sont étudiées depuis plusieurs années. Si le triticale et/ou l'avoine sont les principales céréales utilisées dans ces mélanges, la ferme a mis en place, entre 2013 et 2017, un essai visant à comparer les performances du seigle dans ces mélanges en lieu et place du triticale. L'intérêt est que le seigle est une céréale rustique adaptée aux sols pauvres. Quatre modalités, destinées à une récolte en fourrage vert et semées à l'automne, ont été étudiées : - triticale pur ; - seigle pur ; - association triticale-pois fourrager-vesce ; - association seigle-pois fourrager-vesce. Globalement, le seigle a obtenu de meilleurs niveaux de productivité que le triticale en pur (+1,7 t MS/ha) et en association (+1 t MS/ha) mais, en association, il présente une plus forte sensibilité à la verse. Si les valeurs nutritives du seigle pur sont inférieures à celles du triticale pur (UFL, MAT, PDI), il n'y a pas de différences significatives entre les deux associations pour ces critères. En conclusion, malgré des résultats plus variables qu'avec le triticale, le seigle représente une alternative intéressante pour la production d'associations céréales-protéagineux fourragères en milieux difficiles.
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Valeur nutritive de lépeautre pour les ruminants
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | THORIGNE D'ANJOU (La Garenne de la Cheminée, 49 220, FRANCE) : FERME EXPÉRIMENTALE DE THORIGNÉ D'ANJOU | 2017A partir dessais variétaux conduits entre 2014 et 2016 par la Chambre régionale dagriculture des Pays de la Loire sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, en agriculture biologique, la valeur nutritive de lépeautre en épillets (grains + glumes) a été mesurée et comparée à celle du triticale (grains). Lobjectif était dobtenir des références pour cette ressource utilisée pour la complémentation des ruminants mais non référencée dans les tables INRA. Chaque année, deux variétés dépeautre et deux variétés de triticale étaient implantées, dont une qui revenait tous les ans pour chacune des espèces. Ainsi, en épeautre, Zollernspelz, Alkor, Cosmos et Franckenkorn ont été étudiées. En triticale, il sagit de Grandval, Tribeca et Kereon. La méthode utilisée est développée dans cette publication et les résultats en termes de rendements, composition et valeurs nutritives sont présentés. Du fait dune assez faible valeur énergétique, lépeautre ne semble pas présenter dintérêt particulier pour la complémentation danimaux nécessitant une ration à densité énergétique élevée. De plus, il présente une plus faible productivité en UFL par hectare que le triticale.