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Auteur Pierre BOUILLET |
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Nouvelle filière : La laine : une filière qui donne du fil à retordre
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Pierre BOUILLET, AuteurCet article a été rédigé suite à une « journée filière », consacrée à la filière laine, organisée en centre Bretagne, par le GAB56. L'arrêt des exportations de Chine après la crise Covid (70% vers la Chine) a laissé les éleveurs avec des stocks importants de laine brute, difficiles à écouler ou à éliminer. Or, la valorisation de cette laine brute pose de nombreuses contraintes qui bloquent encore la réémergence de cette filière, au niveau des éleveurs et au niveau de la transformation (consommation d'eau et d'énergie élevée pour l'étape de lavage). Le process de la Petite Filature Bretonne (22) est présenté.
Circuits courts : Mettre tous ses œufs dans le même panier ?
Pierre BOUILLET, AuteurDans le Morbihan (56), deux collectivités, AQTA et GMVA, se sont associées au GAB56 pour coordonner les actions et la relation avec les entreprises concernant la vente collective de paniers bio. Ces collectivités proposent, en effet, un service de livraison bio aux employés d'entreprises locales sur leur lieu de travail. Claire Esvelin et Pieter Tessier, deux maraîchers bio associés à cette initiative, partagent leur expérience.
Commerce de proximité : Y a-t-il encore de la place pour tout le monde ? ; Lieu de vente, mais aussi lieu de vie
Pierre BOUILLET, AuteurL’offre et la consommation de produits biologiques sont en pleine augmentation. Selon l’Agence BIO, 30 % des Français souhaitent relocaliser leurs achats de produits bio dans les fermes et 37 % dans des commerces de proximité (dont la fréquentation est globalement en hausse). Un commerce de proximité se caractérise par une surface de vente de taille moyenne ou réduite, située dans une zone assez densément peuplée et dont la zone de chalandise est peu étendue. Un bon nombre de magasins de producteurs, de magasins spécialisés et d’épiceries rentrent dans cette catégorie ; néanmoins, ce marché est actuellement dominé par deux enseignes, Casino et Carrefour, qui ont développé un maillage territorial très dense. Cependant, d’autres stratégies territoriales sont possibles, comme Biocoop qui expérimente l’implantation de magasins satellites. Par ailleurs, dans le Morbihan, le GAB 56 a interrogé des commerces de proximité pour avoir un retour d’expérience sur la valorisation de la production, l’offre de services en milieu rural, le maintien de la vie dans les petits villages, la création de liens sociaux, la création d’emplois… Il en ressort principalement, qu’en plus d'être des points de vente, ces lieux sont également des « lieux de vie » (spectacle, café, librairie, bar, restaurant…).
Projet filières : Place à l'action, mais pas sans questions
Pierre BOUILLET, AuteurEn 2018, le GAB 56 (commission circuits courts) lançait le Projet Filière afin d'apporter, aux opérateurs du Morbihan, une offre de légumes bio locaux. Après une phase d'étude, le projet est entré dans sa phase opérationnelle. Comment faire mieux travailler ensemble les producteurs et les magasins et/ou les transformateurs ? Les magasins bio ont des demandes qui concernent, entre autres, la simplification des prises de commande, l'assurance de prix homogènes, l'étalement sur la saison de certains légumes... Les producteurs espèrent une sécurisation de leurs débouchés, une régularité des ventes, mais aussi l'accès aux magasins pour les nouveaux installés... Le projet devrait se pencher sur la logistique dans une démarche de mutualisation. Une meilleure connaissance des volumes consommés par les magasins, mais aussi des volumes de légumes produits sur le territoire, devrait permettre une meilleure planification. Des questions restent cependant en suspens. Il n'est, par exemple, pas facile d'établir une politique de prix. Des outils en ligne ont été mis à disposition des producteurs pour les accompagner : calculer ses coûts de commercialisation, connaître l'offre et la demande dans le Morbihan, prendre et suivre ses commandes. Le projet devra également se pencher sur la question de la forme juridique que prendra le groupement de producteurs qui commercialise les légumes.
Projet filière en Morbihan : La Normandie comme point de départ
Pierre BOUILLET, AuteurEn Normandie, un "projet filière" a été impulsé par les magasins Biocoop qui avaient du mal à augmenter la part de fruits et légumes bio locaux dans leurs rayons et souhaitaient renforcer encore plus le lien avec les producteurs. L'Association Bio Normandie a réuni les différents acteurs, pour mettre en œuvre une phase de test pour mesurer les besoins. L’outil Panier Local a permis de simplifier la gestion des commandes des magasins. Une logistique commune est maintenant en réflexion. Dans le Morbihan, un projet similaire est en train de naître. Après une première étape consistant en un état des lieux de la demande, le projet se poursuivra en s'appuyant sur ce qui existe déjà et en l'adaptant au contexte et aux enjeux du territoire morbihannais. Le réseau GAB-FRAB, en soutien, entend voir ce projet contribuer à améliorer la visibilité entre l'offre et la demande en produits bio locaux, et ainsi favoriser le développement de filières bio plus structurées dans le Morbihan.
Neuillac (56) : La resto co fait boom
Pierre BOUILLET, AuteurAprès avoir participé à une démarche collective initiée par le GAB 56, avec 14 autres communes du Pays de Pontivy, visant à introduire des repas bio dans les cantines scolaires, la petite commune morbihannaise de Neuillac a décidé, après l'arrêt du projet de départ, de poursuivre la dynamique de son côté. Aujourd'hui, c'est avec deux autres communes - Saint-Aignan et Kergrist - qu'elle œuvre pour fournir à 4 écoles des repas constitués de 50 % à 60 % de produits bio, et en majorité locaux. Sébastien Jégourel, cuisinier de la cantine de Neuillac, a été un acteur décisif dans cette dynamique positive. Toujours en quête de nouveaux défis, il cultive, depuis 2017, un jardin à vocation pédagogique qui sert également d'approvisionnement pour la cantine. Un deuxième article, "Si l'union fait la force, les producteurs font l'union", présente notamment MangerBio 56, un groupement de producteurs spécialisés en restauration collective. Avantage pour les deux parties : les producteurs n'ont pas les difficultés pour démarcher la restauration collective, difficultés qu'ils pourraient avoir s'ils étaient restés seuls, et les cuisiniers n'ont plus qu'un interlocuteur.