Détail de l'auteur
Auteur Lise FABRIÈS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (11)


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Ça mousse Bio en Auvergne !
Fabrice THEVENOUX, Auteur ; Lise FABRIÈS, Auteur ; Julie GRIGNION, Auteur ; ET AL., AuteurLa filière brassicole bio auvergnate est en pleine effervescence. Elle compte : une vingtaine de brasseries bio et artisanales ; une malterie (la Malterie des Volcans), qui sapprovisionne en partie en direct auprès de producteurs bio situés en Haute-Loire et dans le Puy-de-Dôme (soit 200 tonnes de céréales locales, ce qui représente la moitié des besoins de la malterie, qui cherche dailleurs à augmenter cette part) ; deux jeunes houblonnières qui sortent leurs premières productions (lune dans le Livradois, lautre dans lAllier) ; ainsi que plusieurs collectifs de producteurs qui sorganisent pour se diversifier autour de lorge brassicole bio (avec le besoin identifié d'investissements concernant le tri et le stockage du grain). Fin 2021, le réseau bio, la Frab AuRA, ainsi que les quatre GAB auvergnats, ont organisé une « Rencontre dAutomne des acteurs de la filière brassicole Bio Auvergnate ». Plus dune vingtaine de participants se sont ainsi retrouvés en Haute-Loire. Lobjectif était de mieux se connaître et didentifier les besoins et les freins de chaque maillon de la filière, afin de faciliter le travail en commun. Différentes pistes dactions ont été proposées pour 2022, dont notamment : recenser les besoins des acteurs bio du territoire en malt et en houblon ; assurer un soutien collectif des brasseurs auprès des houblonnières ; fédérer les différents acteurs de la filière en proposant de « se former » aux différents métiers des uns et des autres.
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Des prairies, du fromage, des vaches, de nouvelles pratiques et de nouveaux projets
Lise FABRIÈS, AuteurPauline Herbemont est la directrice de l'exploitation agricole du Lycée agricole d'Aurillac (15), qui comporte un atelier lait de vache et un atelier viande Salers, et qui emploie 4 salariés à temps plein. L'exploitation a été convertie en bio en 2017. De nouvelles pratiques et méthodes de travail ont été mises en place : amélioration des prairies, implantation d'arbres et de haies, nouvelles façons d'alimenter les vaches... Un projet d'agroforesterie a été entrepris avec l'Unité de Formation des Apprentis (UFA) de l'établissement. Une vingtaine d'essences d'arbres à vocation fourragère ont été introduites dans les parcelles de la ferme et un pré-verger a été planté. Un pâturage tournant a permis de diminuer le gaspillage d'herbe et d'augmenter la part de lait produit à l'herbe, avec un impact positif sur la production de fromages à la ferme. Le troupeau allaitant, composé de 42 mères de race Salers, profite lui aussi du pâturage tournant... D'autres projets sont à l'étude pour renforcer encore l'autonomie.
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Bovins allaitants : Produire du buf bio : une alternative à la production de broutards ?
Lise FABRIÈS, AuteurEn 2018, seuls 3 % des mâles bovins biologiques étaient valorisés en bufs (contre 43 % en broutards exportés, 44 % en jeunes bovins, 7 % en veaux de boucherie...). Quels avantages à mettre en place un atelier naisseur-engraisseur ? Pour Michel et Pierre Besson, éleveurs en AB depuis 2016 dans le Cantal, cest une solution pour engraisser tous les animaux, sans vendre de broutards hors des circuits bio. Pour sadapter au mieux aux demandes de la filière (besoin de bufs de 400 à 480 kg pour 30 à 38 mois dâge, avec une conformation R=/+ et une finition de 3), ces éleveurs ont aussi fait évoluer leur cheptel. Ils ont introduit de lAngus avec leurs Limousines pour obtenir des carcasses plus légères et des animaux plus précoces, tout en diminuant le nombre de vêlages, mais un nombre d'UGB constant. Des données économiques (INRAE et Institut de lElevage) de 2018 montrent quun système naisseur-engraisseur est un peu plus rentable quun système broutards classique. Cette production demande une autonomie alimentaire importante, de bien valoriser lherbe et le pâturage, davoir de la trésorerie en période de transition (compensable par la vente de vaches dont le nombre diminue pour rester à un niveau dUGB constant), ou encore d'avoir des bâtiments adaptés, avec assez de place pour loger tous les animaux en période dhivernage. Néanmoins, produire des bufs est peu exigeant en main duvre, avec un temps de travail moins important quen broutards (avec le même nombre d'UGB), hors phase de finition.
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Élevage laitier : Elevage des génisses laitières sous la mère et par des nourrices
Lise FABRIÈS, AuteurLe cahier des charges biologique indique que lélevage des veaux et des petites génisses doit se faire avec du lait maternel, aussi, pourquoi ne pas laisser les veaux téter ? Ainsi, lélevage des veaux sous la mère, ou avec une vache nourrice intéresse de plus en plus déleveurs bio en élevage laitier. Deux élevages bovins lait bio du Cantal témoignent de leur expérience sur la mise en place de la tétée des veaux, en parallèle de la traite, avec des modalités adaptées à leurs systèmes. Cet article revient aussi sur les premiers résultats dun projet mené sur cette question par INRAE via lHerbipôle de Marcenat, toujours dans le Cantal. Tous ces éléments montrent que cette pratique présente plusieurs avantages, malgré son impact (plutôt limité) sur les volumes et sur la qualité du lait trait (diminution du TB, augmentation du TP) : simplification du travail, gain de temps, meilleur comportement des veaux et des génisses (un passage en traite facilité, ainsi quune meilleure éducation au pâturage ou au fil ).
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Homéopathie : des éleveurs, des vaches et des granules !
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurIl y a deux siècles, Samuel Hahnemann, médecin allemand, publiait les bases de lhoméopathie. Utilisée en élevage, elle permet de soigner des problèmes autant aigus que chroniques avec des remèdes issus de matières végétales, minérales ou animales. A lissue dune bonne observation des animaux, les symptômes relevés permettent de rechercher les remèdes homéopathiques adéquats, explique Lise Fabries, animatrice du groupement Bio15. Franck Jaulhac, éleveur bio à Vitratc, dans le Cantal, explique quaprès sa conversion en agriculture biologique en 2016, il a suivi une formation de deux jours sur lhoméopathie. Après avoir testé la pratique de l'homéopathie sur son cheptel de 60 vaches laitières, il est satisfait des résultats et continue aujourdhui de l'appliquer.
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Homéopathie : Des éleveurs, des vaches et des granulés
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurHubert Hiron, vétérinaire au sein du GIE Zone Verte, est venu initier les éleveurs bio du Cantal à lhoméopathie. Cette médecine alternative sert à redresser les déséquilibres dun troupeau ou dun individu. Elle peut être utilisée pour résoudre aussi bien des pathologies aiguës que chroniques. Il reste néanmoins nécessaire de travailler en amont sur lenvironnement global du cheptel (bâtiment, alimentation, écosystème microbien ). Il existe près de 2 000 remèdes homéopathiques, dont 600 sont prescrits régulièrement. Lobservation et lidentification des symptômes sont deux étapes importantes pour déduire le remède homéopathique à utiliser. Franck Jaulhac, éleveur laitier bio basé dans le Cantal, partage son expérience en la matière. Il a effectué une formation dinitiation à lhoméopathie sur deux journées, puis la mise en pratique sur son troupeau. Il détaille deux cas concrets : un où il a réussi à soigner sa vache du premier coup, et un autre, où il sest tout dabord trompé (il na pas administré le bon traitement homéopathique et a dû soigner sa vache à laide de traitements allopathiques), avant de trouver le bon traitement homéopathique lors dune rechute. Depuis, lors dun échec, il ne se dit pas que lhoméopathie ne fonctionne pas, mais plutôt quil na pas administré le bon remède et il continue alors à chercher.
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Portrait : Lengraissement à lherbe et la finition des mâles en taurillons
Cloé MONTCHER, Auteur ; Lise FABRIÈS, AuteurBenoît Baguet sest installé à Cohade (Haute-Loire) en 1989, dans une ferme en polyculture-élevage. Depuis, il fait évoluer en permanence son système dexploitation, notamment pour le diversifier : culture dasperges, vente directe, développement de la viande de taurillon, passage en bio en 2000 Depuis sa conversion à lAB, lun de ses objectifs est dêtre 100 % autonome. Cet éleveur de vaches limousines a également choisi dengraisser la totalité de ses animaux. Les mâles sont vendus, soit en veaux (moins de 8 mois), soit en taurillons (24 à 30 mois), en vente directe, sous forme de caissettes. Au départ, la viande de taurillon nétait pas évidente à commercialiser, mais la vente directe a permis de la valoriser. Les génisses de 24 à 30 mois et les vaches de réforme sont vendues à l'entreprise Biovie (basée à Brioude, 43). Benoît Baguet favorise un maximum lengraissement à lherbe. Sa rotation des cultures est dailleurs basée sur la luzerne : maïs grain, blé boulanger, méteil et quatre ans de luzerne. Cette dernière est séchée en grange ou distribuée en vert (à laide dune autochargeuse) aux animaux engraissés en bâtiment, afin de valoriser les parcelles éloignées. Le méteil est concassé et stocké : les taurillons en reçoivent 2 à 3 kg par jour.
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Une activité de maraîchage au sein dun élevage pourquoi pas ?
Lise FABRIÈS, AuteurEt si un maraîcher s'installait sur la ferme d'un éleveur ? A la clef, la mutualisation de la surface agricole, des outils, du matériel... Deux expériences cantaliennes sont présentées : - Simon Lacalmontie, associé du Gaec de Puy Basset ; - Mélodie Zida, maraîchère bénéficiant d'un prêt à usage.
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La lentille Blonde de Saint Flour, née des sols de la Planèze
Lise FABRIÈS, Auteur ; Alexia DELTREIL, AuteurDans les années 50, la lentille sétendait sur plus de 2000 ha. Abandonnée dans les années 60, la production de lentilles Blondes de Saint-Flour (variété FLORA, choisie pour ses qualités organoleptiques) a été relancée en 2002 dans le Cantal, et plus particulièrement dans la Planèze. Elle couvre actuellement 75 ha, dont 11 ha en bio. Une association interprofessionnelle a été créée, qui compte 3 producteurs bio. Sylvain Rispal, lun dentre eux, voit dans cette production une diversification intéressante qui ne demande pas dinvestissement lourd et assez peu de travail entre le semis et le cycle de végétation. Pour la commercialisation, les producteurs de lassociation ont créé la SARL Lentille Blonde, certifiée pour pouvoir transformer les lentilles bio. Elle permet de faire une commande groupée de semences certifiées non traitées (la variété FLORA nexiste pas en bio, il faut donc demander une dérogation). Après la récolte, les lentilles sont vendues à la SARL qui les trie puis les commercialise. Les producteurs peuvent aussi commercialiser directement leurs lentilles grâce à un système de rétrocession par lequel les agriculteurs peuvent récupérer leurs lentilles triées et empaquetées. Ils ont également décidé dinitier des travaux pour obtenir une AOP et sont à la recherche de producteurs bio dans la zone.
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Léthologie des bovins, observer pour mieux comprendre
Lise FABRIÈS, AuteurEleveuse de Salers bio dans le Cantal, Pauline Garcia est aussi spécialiste du comportement bovin et anime des formations sur la mise en pratique au quotidien de léthologie afin daméliorer le lien entre léleveur et son troupeau. Connaître comment une vache perçoit visuellement ou encore olfactivement son environnement permet de mieux comprendre ses réactions. Cet animal est sensible, voire stressé par les mouvements rapides ou encore les couleurs claires : lidéal pour un éleveur est dêtre calme, davoir des mouvements lents et de porter plutôt des couleurs sombres. Les bovins étant des animaux sociaux, le contact est important et mettre en place des séances de grattage peut être un plus pour consolider le lien entre homme et animal. Le but est daller vers une relation positive et larticle présente diverses approches pour cela. Il existe aussi des étapes clés dans la vie de lanimal qui conditionnent la nature de la relation vache/éleveur : les premiers jours de vie notamment, le sevrage ou encore le vêlage.
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Lostéopathie en élevage : Interview : Cindy Gervais, vétérinaire ostéopathe dans le Nord Aveyron et le Cantal - Témoignage : Géraud Dumas, éleveur pratiquant l'ostéopathie régulièrement
Lise FABRIÈS, Auteur ; Cindy GERVAIS, AuteurCindy Gervais est vétérinaire ostéopathe. Elle présente les principes de l'ostéopathie appliquée aux animaux et ses différentes techniques. En élevage, l'ostéopathe peut être amené à intervenir, par exemple, sur des veaux juste après la naissance, lorsqu'ils ne tètent pas, souvent parce que les os du crâne ont été déformés lors du passage, générant un problème de mâchoire. L'ostéopathe peut agir pour soulager des problèmes de boiterie chez les vaches, en travaillant sur la colonne vertébrale, au niveau des reins, pour débloquer les nerfs. En préventif comme en curatif, l'ostéopathie prend en compte l'animal dans sa globalité. Cindy Gervais associe régulièrement ostéopathie et acupuncture ou/et homéopathie, qui agissent en complément. A la Ferme Les Fleurs Bio, dans le nord du Cantal, Géraud Dumas, éleveur laitier bio, fabrique du fromage Salers, du Cantal, de la crème et du beurre. Il fait appel à un ostéopathe et pratique lui-même régulièrement ce soin sur ses vaches, depuis 4 ans. Il explique les bénéfices pour son troupeau, en matière de prévention, de bien-être et de diminution de l'utilisation de produits et d'interventions vétérinaires.