Détail de l'auteur
Auteur Cindy SCHRADER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (17)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Dossier : MAEC Herbivore et MAEC Eau, deux mesures systèmes potentielles pour les élevages bretons
Cindy SCHRADER, AuteurAvec la nouvelle PAC, trois grandes catégories de MAEC (mesures agroenvironnementales et climatiques) existent : les MAEC systèmes (Eau et Herbivore), et les MAEC localisées (Biodiversité). Ce dossier présente les MAEC systèmes auxquelles les élevages bretons peuvent être éligibles, parmi les 3 MAEC Herbivore et les 2 MAEC Eau. Un premier tableau fournit les critères pour les trois niveaux de la mesure Herbivore (plafond de laide, chargement, achats de concentrés, IFT, fertilisation ). Un deuxième tableau détaille les critères pour les mesures Eau, quelles relèvent du volet fertilisation/pesticides ou du volet Algues vertes.
Les zones humides : quelles réglementations et pratiques ?
Cindy SCHRADER, AuteurLes zones humides se caractérisent par une végétation caractéristique et un sol particulier. Elles offrent de multiples services : soutien à létiage (régulation de leau en période de sécheresse ou dinondation), stockage du carbone, amélioration de la qualité de leau (épuration), réservoirs de biodiversité Quelle soit inventoriée ou non, toute zone humide est soumise à une réglementation spécifique. Des travaux et des aménagements portant atteinte à ces milieux peuvent être autorisés sous certaines conditions. Les travaux dassèchement, de curage de fossé, de mise en eau, dimperméabilisation, de busage et de remblai sont soumis à : déclaration si le projet est de 0,1 à moins d'1 ha ; autorisation si le projet est supérieur ou égal à 1 ha. Le drainage est, quant à lui, soumis à déclaration entre 20 et 100 ha, et soumis à autorisation pour des surfaces supérieures ou égales à 100 ha. La Directive nitrates ajoute des mesures restrictives concernant laménagement des zones humides : interdiction de tout drainage, remblai, creusement ou de retourner une prairie permanente en zone inondable ; protection des bandes enherbées ; interdiction de labreuvement direct dans le cours deau En élevage, ces zones humides présentent de véritables atouts, notamment en fournissant du fourrage, lété. Pour éviter que certaines espèces végétales moins appétentes ne prennent le dessus (ex : jonc), il est préférable : déduquer les jeunes animaux, de pâturer avec un chargement fort sur une courte durée, de combiner pâturage et fauche, de pâturer sur des sols portants et déviter laffouragement pour ne pas créer de refus ou de piétinement.
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998, même si ce n'était pas sa vocation première. A l'époque, ses envies d'indépendance et d'autonomie pour la ferme sont vite réprimées par un contexte agricole qui s'y prêtait peu, jusqu'à la crise laitière de 2009. C'est alors que la rencontre avec des éleveurs conduisant des systèmes plus herbagers et plus autonomes lui a ouvert de nouveaux horizons. Depuis, Éric a arrêté les céréales au profit de l'herbe (53 de ses 56 ha sont en herbe), il s'est formé aux médecines vétérinaires alternatives, et a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2019. Malgré ses craintes initiales, ses résultats économiques se sont améliorés.
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998 (système conventionnel). Peu après la crise laitière de 2009, il rencontre des éleveurs dont les fermes reposent sur des systèmes plus herbagers et plus autonomes. Depuis, Éric a arrêté les céréales au profit de l'herbe (cette dernière occupe 53 ha sur sa SAU totale de 56 ha). Il a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2019. Tout au long de lannée 2022, il explique, dans « Lécho du Cédapa », comment il gère le pâturage et son troupeau. Dans cet article, écrit au début du printemps, l'éleveur détaille comment sest déroulé le déprimage de ses parcelles. Il revient aussi sur sa manière délever ses génisses pour le renouvellement de son cheptel : à la naissance, il administre aux veaux du kéfir ou du vinaigre de cidre jusquà ce quils soient bien vifs ; parallèlement, les veaux sont allaités par leur mère durant trois semaines ; puis, ils sont allaités par des vaches nourrices jusquà lâge de 7-8 mois (une vache nourrice pour deux ou trois veaux), tout dabord dans des cases séparées, puis dans des paddocks.
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998 (système conventionnel). Il a converti la ferme en agriculture biologique en 2019. La ferme se situe sur un secteur très propice à la pousse de lherbe. Cette dernière occupe la grande majorité de la SAU (53 ha sur les 56 ha que compte la ferme). Tout au long de lannée 2022, cet éleveur explique, dans « Lécho du Cédapa », comment il gère le pâturage et son troupeau. Dans cet article, écrit à la fin du mois de mai 2022, il détaille comment il a géré la pleine pousse de lherbe. Avec la faible pluviométrie et les températures clémentes, le pic de pousse de lherbe a été atteint avec 15 jours davance, à la fin du mois davril. Pour faire face au manque de pluie, Éric Le Parc, qui pratique le pâturage tournant, a préféré sécuriser son système fourrager en augmentant le temps de retour à la parcelle. Afin de gérer lépiaison et de limiter les refus, cet éleveur a également mis en place la fauche-broute (il fauche à une hauteur de 7 cm et laisse l'herbe sur place, avant de mettre ses vaches sur la parcelle). Il garde aussi de lherbe sur pied pour la faire manger plus tard (plutôt que de la faucher et de la récolter), même si lherbe perd en qualité. Une dizaine dhectares avaient néanmoins déjà été récoltés en foin et en enrubannage, début mai.
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998 (système conventionnel). Il a converti la ferme en agriculture biologique en 2019. Lexploitation se situe sur un secteur très propice à la pousse de lherbe. Cette dernière occupe la grande majorité de la SAU (53 ha sur les 56 que compte la ferme). Tout au long de lannée 2022, cet éleveur explique, dans « Lécho du Cédapa », comment il conduit son troupeau et le pâturage tournant. Dans cet article, il détaille comment il a géré la période estivale (juin à août). Les 135 mm de pluie au début de lété lui ont permis de faire du stock sur pied et dêtre à peu près serein pour alimenter son troupeau jusquen septembre. Il a profité de cette opportunité pour planifier 15 jours de vacances début août. Il a anticipé son départ dès le mois de juin, en construisant son planning de pâturage pour que les déplacements des vaches soient simples et proches des bâtiments lors de son absence. Grâce au bouche-à-oreille, il a trouvé un jeune remplaçant de 18 ans. Outre le fait de bien le rémunérer pour linciter à sinvestir dans son job dété, Éric Le Parc a également rédigé des fiches avec des consignes et il la accompagné durant deux demi-journées pour lui expliquer comment fonctionnait lexploitation. Au final, le remplacement sest tellement bien passé quÉric Le Parc a pris trois semaines de vacances. Par ailleurs, comme il na pas plu durant le reste de lété, les vaches ont eu accès à du foin à partir de début août pour ne pas accélérer le tour de pâturage.
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998 (système conventionnel). Il l'a convertie en agriculture biologique en 2019. La ferme se situe sur un secteur très propice à la pousse de lherbe, qui occupe la grande majorité de la SAU (54 ha sur les 56 ha que compte la ferme). Tout au long de lannée 2022, cet éleveur explique, dans « Lécho du Cédapa », comment il gère le pâturage et son troupeau. Dans ce dernier article de la série, Éric fait le bilan de la saison de pâturage 2022. À l'automne, l'objectif est de bien faire pâturer les parcelles afin d'assurer la repousse au printemps suivant, quitte à pénaliser légèrement la production laitière. Une gestion plus rigoureuse des récoltes a aussi permis à l'éleveur d'assurer suffisamment de stocks fourragers pour passer l'hiver sereinement, et ce, malgré une année 2022 relativement difficile sur le plan climatique.
Choisir ses espèces et variétés prairiales
Cindy SCHRADER, AuteurAvant l'implantation d'une prairie, il convient de choisir les espèces et variétés qui seront les plus adaptées au contexte pédoclimatique de la parcelle, aux mode(s) et périodes d'exploitation visés par l'agriculteur, ainsi qu'à la pérennité souhaitée pour la prairie en question. Des outils existent pour accompagner les agriculteurs dans ces choix, comme l'outil en ligne Herbe-book qui recense plusieurs graminées et légumineuses. Certains des critères, utilisés par cet outil pour caractériser les espèces et les variétés, sont explicités dans cet article : ploïdie, remontaison, résistance à la rouille et à d'autres maladies, ou encore flexibilité (souplesse des feuilles). Pour la réalisation de mélanges prairiaux, certaines règles sont également à respecter pour choisir les espèces et les variétés à associer.
Évoluer vers un système plus herbager, les bases
Cindy SCHRADER, AuteurL'herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux à produire en élevage. Toutefois, valoriser au mieux cette ressource tout en assurant la pérennité des prairies ne s'improvise pas. Dans ce dossier, l'équipe du Cedapa apporte de nombreux conseils sur la gestion du pâturage pour aller vers des élevages laitiers plus herbagers. Il convient, dans un premier temps, de définir la surface accessible, pour les laitières, aux abords des bâtiments d'élevage puis, dans un second temps, de définir un calendrier de pâturage en fonction de la pousse de l'herbe. Dans les Côtes d'Armor, il est préconisé de prévoir une surface de base (accessible) de 30 ares par vache pour du 100 % pâturage au printemps, surface qui sera découpée en paddocks permettant aux vaches de ne pas rester plus de trois jours sur une même zone. Des indicateurs, visuels ou de type herbomètre, peuvent aider l'éleveur.
Fermoscopie : Le GAEC des Jonquilles à la recherche de lautonomie
Cindy SCHRADER, AuteurYannick Jestin sest installé, en 2011, sur la ferme de ses parents située dans le Finistère. Dès 2008, des changements ont été amorcés pour préparer son installation. La ferme comptait 35 vaches, 47 ha de SAU, dont 20 ha dherbe, 9 ha de maïs, 9 ha de céréales et 9 ha de choux-fleurs. Comme il voulait sinstaller en élevage laitier biologique (sans utiliser de maïs ni de concentrés), les légumes, les céréales et le maïs ont progressivement été arrêtés. Une conversion bio a aussi été entamée en 2010 et le cheptel a été augmenté à 49 vaches. Yannick Jestin sest installé ainsi à la suite de son père, et a travaillé avec sa mère jusquen 2016. En juin 2021, sa compagne sest installée avec lui. Le GAEC des Jonquilles a la chance de reposer sur un parcellaire groupé : 42 ha sont accessibles aux vaches. Ces dernières pâturent dailleurs toute lannée. Pour valoriser au maximum lherbe, Yannick Jestin a aménagé des chemins et a revu son parcellaire pour faire des paddocks de 70 ares sur lesquels les vaches restent 1,5 jour (avant, il pratiquait le pâturage au fil avant). Comparé au fil avant, le pâturage tournant permet déviter que les vaches ne consomment les jeunes pousses, tout en évitant les refus.
Le maïs grain humide pour complémenter lherbe
Cindy SCHRADER, AuteurChristian Salaun, éleveur laitier (conventionnel) dans le Finistère, a utilisé du maïs grain humide, pendant plusieurs années, pour compléter sa ration à base dherbe (avant de passer en vêlages groupés au printemps et à une ration 100 % herbe). Plusieurs avantages lont amené à utiliser du maïs grain humide : son appétence, sa bonne complémentarité avec lherbe ou les fourrages, sa bonne conservation (1,5 an, voire plus) et sa facilité de distribution. Litinéraire technique du maïs grain humide est le même que celui du maïs ensilage (dailleurs, si Christian Salaun ne récoltait pas assez de fourrage, il changeait de destination son maïs grain humide en le récoltant en ensilage). La récolte du maïs grain est plus souple que celle du maïs ensilage. Elle seffectue en novembre. Le grain est apporté à la ferme pour être broyé, puis stocké en silos. Ces derniers sont plus petits et donc plus faciles à mettre en place que ceux des ensilages.
Suivi herbe : Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc est éleveur laitier en agriculture biologique dans le Trégor, dans les Côtes d'Armor. Dans ce deuxième article qui lui est consacré (premier article dans le numéro 158 de l'Echo du Cedapa), il explique sa gestion du troupeau et des prairies en période hivernale, en s'appuyant sur le contexte de l'hiver 2021-2022. La monotraite à partir de début décembre, l'absence de vêlages à cette saison et l'arrêt du pâturage mi-décembre facilitent le travail. La gestion du pâturage sur la ferme vise à permettre une bonne pérennité des prairies avant d'assurer une certaine productivité laitière.
L'adaptation des pratiques déleveurs laitiers impactés par le dérèglement climatique
Cindy SCHRADER, AuteurDes éleveurs du CEDAPA (Centre détude pour un développement agricole plus autonome) sont allés visiter deux fermes dans le sud de la Mayenne, afin de découvrir leurs adaptations pour faire face au changement climatique. Plusieurs leviers ont ainsi été mobilisés : choix des races laitières, organisation des vêlages, mise en place de lactations longues, choix des espèces et des variétés prairiales... Le choix des races est orienté vers des races plus adaptées aux conditions séchantes, comme la race brune Suisse. Les fermes étudiées ont également mis en place des vêlages groupés pour réduire la pression du pâturage durant les périodes de faible pousse dherbe : lune les groupe en août-septembre, et lautre les groupe sur deux périodes (au printemps et à lautomne). Ces fermes ont également opté pour des lactations longues afin de diminuer le chargement en limitant le nombre de génisses et de veaux. Comme lautomne est de plus en plus sec, elles essayent daugmenter leurs stocks fourragers au printemps. Elles cherchent aussi à toujours avoir de lherbe sur pied, donc à ne pas faire pâturer trop ras lété.
Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc, éleveur bio de 64 vaches laitières, est installé à Plédéliac, dans les Côtes dArmor, en secteur séchant (670 mm en moyenne par an). Il présente lélevage de ses quinze génisses avec des mères nourrices, ainsi que son essai dimplantation de prairie sous couvert de protéagineux (mélange fèverole, pois, triticale et vesce), fauchée mi-avril/début mai et pâturée dès le mois de mai.
Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc est éleveur laitier bio dans les Côtes dArmor, sur des terres séchantes. Il fait pâturer ses vaches sur 32,5 ha, qui sont divisés en 27 paddocks de 1 à 1,5 ha. Le pâturage est géré au fil, qui est avancé chaque jour, et chaque paddock est alimenté en eau par un réseau enterré. Pour pouvoir accéder aux paddocks le plus longtemps possible, Thomas Leclerc a également aménagé les chemins qui les entourent, ce qui a aussi diminué les blessures aux pieds des vaches. Cet éleveur explique également comment s'est déroulé le déprimage de ses parcelles durant le printemps 2021 et il effectue un bilan sur ses vêlages de printemps.
Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc est un éleveur laitier bio basé dans les Côtes dArmor. Il est installé sur des terres séchantes. A la fin du printemps 2021, il présente sa gestion printanière du pâturage (bilan des deuxième et troisième tours de pâturage), ainsi que sa future stratégie en cas dété sec. Son système herbager repose sur du pâturage tournant. Le deuxième tour de pâturage de ses prairies a été réalisé du 14 avril au 28 mai, sur 25 ha (56 vaches étaient au pâturage à ce moment-là), avec un temps de retour à la parcelle de 44 jours. Comme la pousse de lherbe a été timide durant le printemps 2021, cet éleveur a dû utiliser plus de surface que dhabitude pour nourrir ses vaches. Le troisième tour a démarré le 29 mai. Cet éleveur a prévu de faire pâturer seulement 16 à 18 ha à ses 64 vaches durant cette période, de faucher 14 ha de foin début juin, 8 ha denrubanné mi-juin et 17 ha de foin à la fin du mois. Cependant, la repousse est variable selon les parcelles : leau est présente, mais lherbe manque de chaleur pour pousser correctement. Durant lété, il souhaite mettre un maximum de surface à disposition de ses vaches : ¾ du parcellaire en juillet et la totalité en août.
Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc, éleveur bio avec un troupeau dune soixantaine de vaches laitières, est installé à Plédéliac, dans les Côtes dArmor, en secteur séchant (670 mm en moyenne par an). Durant une année, il a présenté, à travers plusieurs témoignages, la manière dont il gérait le pâturage et son système fourrager, tout en expliquant ses choix stratégiques en fonction des conditions climatiques. Dans cet article, il revient sur la gestion estivale du pâturage. En 2021, les mois de juin et juillet ont été pluvieux, ce qui a dénoté comparé aux sécheresses des années précédentes. Il a même fallu faire attention à ce que les vaches ne piétinent pas trop les parcelles humides. Lherbe a bien poussé et le foin a pu être récolté en quantité. Le passage en monotraite, en août, a permis à Thomas Leclerc et à son salarié de prendre, chacun, 15 jours de vacances. La monotraite leur a également permis de dégager du temps pour les moissons qui ont été tardives en raison des conditions climatiques pluvieuses. La bi-traite a été remise en place fin août.