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Auteur Cindy SCHRADER |
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Ecorner ses veaux sans douleur
Jean-Marie NICOL, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurJean-Marie Nicol, vétérinaire en Loire-Atlantique, est intervenu lors d'une journée de formation auprès d'éleveurs. Il leur a expliqué comment écorner les veaux avec le moins de douleurs possible. Pour ce faire, il conseille de réaliser une anesthésie locale du nerf cornual, moins dangereuse et avec moins d'effets indésirables qu'une anesthésie générale. Pour l'écornage en lui-même, le vétérinaire préconise l'utilisation d'un brûle-corne, moins douloureux qu'une patte à écorner. La plaie peut ensuite être refroidie avec un spray désinfectant.
La transformation en glace pour augmenter la valeur ajoutée du lait
Cindy SCHRADER, AuteurDans le Finistère, Sophie Bellec transforme le lait de l'exploitation laitière familiale en glaces. Elle a lancé cette nouvelle activité en 2013, lors de son installation sur la ferme gérée jusqu'alors par son mari. Environ 15 000 L par an sont transformés et valorisés sous la marque "Glace de la ferme", pour environ 260 000 L vendus en laiterie. Les glaces sont vendues à la ferme, en Amap, en grande distribution, dans des magasins de produits locaux et, en été, sur des marchés. La vente directe permet au couple d'agriculteurs d'avoir une meilleure maîtrise de leurs produits. Sur la ferme, le système est organisé de façon à pouvoir concilier au mieux production laitière, transformation et vie familiale. En 2018, la ferme est en cours de conversion à l'agriculture biologique.
Différents outils pour gérer le parasitisme avec des petits ruminants
Cindy SCHRADER, AuteurLors de l'intervention du vétérinaire Olivier Patout, salarié de l'AVEM (Association Vétérinaires Eleveurs du Millavois) en Aveyron, auprès des éleveurs du CEDAPA, les outils pour gérer le parasitisme chez les petits ruminants ont été abordés. Pour casser les cycles des parasites, le vétérinaire préconise une rotation rapide de petits paddocks à fort chargement instantané (30 à 40 UGB), ainsi que la division du parcellaire en 3 blocs de pâturage (un bloc pour le printemps, un autre pour l'été et un dernier pour l'automne). Le pâturage mixte est un bon moyen pour limiter les réinfestations : bovins-ovins par exemple car ils ne sont pas sensibles aux mêmes strongles. Olivier Patout revient sur l'intérêt d'un suivi régulier de la coprologie et de la note d'état corporel. Ces indicateurs permettent de connaître l'état d'infestation du troupeau et de prendre les décisions de traitement au bon moment. Les soins naturels tels que l'aromathérapie et la phytothérapie se montrent efficaces sur des infestations faibles à moyennes.
Des milieux diversifiés pour un pâturage toute l'année
Cindy SCHRADER, AuteurA Plougrescant, dans les Côtes d’Armor, Samuel Gautier et Bastien Moreau élèvent une petite vingtaine de vaches bio Highland cattle et possèdent un atelier de fabrication de pain bio issu de blés fermiers, destiné à la vente directe. Installés sur dix hectares labourables pour les céréales et les prairies temporaires, ils disposent aussi de 30 hectares d’espaces naturels constitués de landes sèches et de zones humides, en bordure du littoral. Cette diversité du territoire leur permet de faire pâturer les Highland cattle, race rustique adaptée aux milieux humides, quasiment toute l’année. En période estivale, les lots de vaches suitées et de bœufs et génisses pâturent les zones humides, qui atteignent alors leur pic de végétation. En automne, les sous-bois et landes humides offrent des zones d’ombre propices au pâturage tardif. La mise à l’herbe se fait selon la portance des sols, rarement avant avril. Les landes sèches et prairies naturelles sont utilisées en hiver pour les bœufs et génisses, avec un complément en foin. Installés depuis 2016, les deux éleveurs continuent de faire évoluer la gestion de leurs parcs.