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Auteur Cécile JULIEN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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Dossier : Redonner vie aux prairies fatiguées
Alizée JUANCHICH, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; ET AL., AuteurA travers ce dossier, les conditions et les pratiques qui permettent une bonne pérennité des prairies sont passées au crible. Prolonger la productivité d'une prairie passe, en premier lieu, par de bonnes pratiques d'entretien et d'exploitation. Des outils de diagnostic existent pour guider les éleveurs dans leurs choix, à l'image de Mission Perpet, outil collectif développé par le Réseau CIVAM, par Idele et par Inrae. Si la situation le nécessite, il est possible d'améliorer la prairie par un sursemis - d'espèces prairiales, voire de méteil -, ou de la renouveler complètement. Plusieurs professionnels (chercheurs, agriculteurs, conseillers) apportent leurs témoignages, en agriculture biologique ou conventionnelle : diagnostic collectif en Ille-et-Vilaine, semis combiné d'espèces prairiales et de méteil fourrager dans des prairies vivantes dans le Cantal (AB), semis sous couvert dans le Maine-et-Loire et dans le Calvados (AB), ou encore mise en place de dérobées entre deux prairies dans le Finistère et dans la Manche.
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« L'affouragement en vert est délégué à la Cuma »
Cécile JULIEN, AuteurEn Ille-et-Vilaine, un groupe déleveurs a investi en commun et a embauché un chauffeur pour assurer laffouragement en vert dune quinzaine de fermes. Ces dernières, en conventionnel et en bio, sont majoritairement adhérentes à la Cuma La Gourmande. Quelques fermes non adhérentes, situées à proximité, ont également pris part à ce projet. Laffouragement en vert permet de distribuer lherbe de parcelles non accessibles par les vaches (ex : parcelles séparées par une route fortement fréquentée) et de valoriser plus facilement des cultures dérobées. Cette technique est également plus souple quun chantier densilage et moins coûteuse que lenrubannage (même en intégrant le coût du chauffeur). Cet article détaille plus particulièrement le cas de Jérémy Hurel, éleveur laitier (conventionnel) et Président de la Cuma. Entre la valorisation de ses prairies et de ses cultures dérobées, laffouragement en vert ne sarrête quen janvier et en février sur son exploitation.
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Éviter la présence d'eau accidentelle dans le lait
Cécile JULIEN, AuteurLa présence d'eau dans le lait, mesurée par cryoscopie, est l'un des critères de qualité du lait scrutés par les laiteries. Cet article présente les différents points de vigilance auxquels les éleveurs doivent prêter attention pour éviter la présence d'eau accidentelle. Ils concernent le matériel de traite et la vidange du tank, mais aussi l'apport de sel (50g/jour/vache) et l'abreuvement des vaches, notamment au pâturage. En effet, si les vaches n'ont pas suffisamment accès à de l'eau toute la journée, elles risquent de boire beaucoup juste avant la traite. En encart, Guillaume Bigot, éleveur bio dans le Finistère, témoigne.
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Les surcoûts du robot mobile sont amortis par le 100 % pâturage
Cécile JULIEN, AuteurLa ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, compte deux principaux sites d'exploitation situés à 4,5 km l'un de l'autre. Afin de valoriser, par le pâturage, le site le plus éloigné, et ainsi réduire les coûts alimentaires du troupeau laitier conduit en agriculture biologique, le choix a été fait d'investir dans un robot de traite mobile. Après plusieurs années de transhumance estivale du troupeau et du matériel de traite (robot et tank), le bilan technique est bon, mais le bilan économique est plus mitigé. En effet, les surcoûts induits par cette organisation originale ne sont amortis que grâce à la réduction des coûts alimentaires.
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Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
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Dossier : Que peut-on attendre des médecines complémentaires ?
Emeline BIGNON, Auteur ; Cécile JULIEN, AuteurFace à la demande sociétale et à lobjectif de diminuer le recours aux antibiotiques, il existe un engouement, notamment en bovins lait, pour des médecines complémentaires comme lhoméopathie, laromathérapie, ou lostéopathie. Ce dossier revient sur les principes qui appuient ces médecines. Lhoméopathie, comme lostéopathie, sintéressent ainsi à lanimal dans sa globalité et visent à stimuler les capacités naturelles de ce dernier à se guérir. Toutes ces médecines sappuient sur une observation accrue de lanimal. Cependant, des questions demeurent sur lefficacité réelle de ces pratiques, notamment lhoméopathie et la phytothérapie. Ce dossier, via divers témoignages, déleveurs ou de vétérinaires, praticiens ou non de ces médecines, revient sur cette question, mais également sur celle de la législation. Si lhoméopathie pose peu de problèmes en matière de résidus ou de toxicité, il en va différemment pour la phytothérapie (dont l'aromathérapie). Le cadre législatif actuel limite fortement lusage par exemple des huiles essentielles (délais dattente élevés, peu de plantes utilisables autorisées). Rester dans la légalité et utiliser ces produits nest pas facile. Les vétérinaires demeurent donc des acteurs clés mais peu sont formés. Pourtant, le ressenti des éleveurs est globalement favorable face à ces médecines.
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En finir avec les courants électriques parasites
Cécile JULIEN, AuteurLes vaches sont 20 fois plus sensibles aux courants parasites que les humains. Les éleveurs sinterrogent sur les origines et les conséquences de ces courants parasites en bâtiment délevage. Le Cniel (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière) a élaboré un guide de diagnostic électrique des installations de traite, où se concentrent les courants parasites, destiné aux intervenants en élevage. Dans un premier temps, il sagit de vérifier linstallation électrique (interrupteurs, tableaux électriques, disjoncteurs, etc.), puis son fonctionnement (variations de fréquence, prise de terre, etc.) et les tensions de contact, cest-à-dire les tensions issues de courants de défaut que perçoivent les vaches. Dans un second temps, et selon les résultats de la première étape, une inspection élargie des installations électriques sera proposée par le technicien. Enfin, si les problèmes relevés sont conséquents, la recherche de courants parasites sera approfondie. Pour éviter ce genre de problèmes, il est important de prendre en compte la sensibilité des vaches dès la conception de linstallation électrique, notamment avec une mise à la terre efficace et des disjoncteurs différentiels très sensibles, afin de couper linstallation lorsque des courants anormaux sont détectés. Cependant, linstallation de traite nest pas la seule source de courants parasites, les origines sont nombreuses : fuite sur une clôture, défaut disolation, panneaux photovoltaïques, lignes à haute tension, etc.
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Des prairies multiflores à valeur santé
Cécile JULIEN, AuteurLes prairies multiflores, encore appelées prairies pharmacies (marque Eilyps) ou parcelles alicaments, ont pour objectif de donner aux animaux un accès à une diversité de plantes riches en métabolites secondaires (flavonoïdes, polyphénols, tanins) qui présentent des intérêts bénéfiques pour leur santé. Les mélanges proposés par Eilyps sont composés, de 15 à 17 espèces, dont certaines sont connues pour leurs bienfaits digestifs (pimprenelle, achillée millefeuille), dautres pour diminuer la pression parasitaire (centaurée noire, sainfoin) ou pour améliorer le statut oxydatif. Denis Planchais, éleveur bio de 50 VL dans le Finistère, a implanté un hectare de prairie pharmacie. Cette parcelle est intégrée dans la rotation de ses paddocks et les vaches y passent une journée toutes les deux ou trois semaines. Il na pas observé de refus, les vaches produisent autant de lait que sur les autres parcelles, et il a constaté une amélioration des taux cellulaires, notamment due à une meilleure immunité. Dautres éleveurs préfèrent que les vaches aient accès à une petite surface tous les jours et implantent ces prairies de manière transversale, en bas des paddocks.
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Les premières fermes certifiées Lait de foin
Cécile JULIEN, AuteurLa STG (spécialité traditionnelle garantie) Lait de foin, officialisée en mai 2018, garantit un élevage laitier à base dherbe et de foin. Plusieurs éleveurs bio ont rejoint la démarche. Cette certification exige une alimentation à hauteur de 75 % dherbe et de foin et interdit les aliments fermentés et les OGM. En Autriche, lhomologue Heumilch représente 15 % de la production laitière. En France, cela pourrait représenter 1 / 1000 ème. En 2019, les premiers producteurs ont pu être certifiés. Lobjectif est maintenant de travailler à l'échelle de la filière pour valoriser cette certification. La certification Lait de foin est, selon Didier Le Hec, président de lassociation Lait de foin, une réponse aux attentes des consommateurs car elle met en avant le respect du bien-être animal et de lenvironnement, tout en garantissant la qualité du lait. Didier le Hec avance lidée que la certification Lait de foin pourrait être le volet alimentation dautres démarches comme le bio.
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Laiterie Triballat : La marque Vrai pousse au bio
Cécile JULIEN, AuteurPionnier du bio pour la grande distribution avec sa marque Vrai, la laiterie bretonne Triballat (35) travaillait déjà le lait de vache bio et le lait de brebis bio lorsquelle sest lancée dans la production caprine. Les premiers litres de lait de chèvre bio ont été collectés en 2011. Pendant la période de conversion, la laiterie a accompagné les éleveurs caprins par une prime de 40 les 1 000 litres. Aujourdhui, la filière a atteint un rythme de croisière, avec une dizaine déleveurs qui continuent de travailler en groupe. Serge Letendre, lun dentre eux, avec aujourdhui 500 chèvres, témoigne sur son passage en bio et se souvient des premiers litres livrés en 2011. Il apprécie que le prix du lait soit fixé collectivement, entre laiterie et éleveurs, pour aboutir à un prix juste. Bientôt, Triballat atteindra 2,5 millions de litres de lait de chèvre bio, avec une ambition de doubler la collecte dici quatre à cinq ans pour étoffer la gamme Vrai en produits frais à base de lait de chèvre.
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Transformer son fumier en électricité
Cécile JULIEN, AuteurAu GAEC des Hautes Marettes, une unité de méthanisation en voie sèche discontinue a été mise en fonctionnement en 2017, après deux années de construction. Cette ferme, basée en Ille-et-Vilaine, est composée de deux sites : lun pour un troupeau caprin laitier de 900 chèvres et lautre pour un troupeau bovin allaitant de 200 mères et d'une centaine de taurillons. Pour Franck Mérel et Antoine Chopin, deux des six associés du GAEC, la voie sèche est le type de méthanisation le plus approprié à leur situation. Il n'en existe quune quinzaine en France et le manque de références technico-économiques na pas facilité le traitement administratif de leur dossier. Les associés ont pris la précaution dinstaller l'unité à lécart des habitations afin qu'elle soit bien acceptée localement. Sa taille a été dimensionnée en fonction des ressources de lexploitation : 2300 tonnes de fumier de caprin, 2000 tonnes de fumier de bovin, 1000 tonnes dengrais verts et d'ensilage de seigle (fortement méthanogène), ainsi que 600 bottes de menue-paille. Lunité est composée de quatre garages et dun moteur de 150 kW pour un investissement de 1,25 million deuros. La chaleur est valorisée en prestations de services pour sécher des bûches de bois. Dans un encart, ces deux associés expliquent le fonctionnement de la méthanisation par voie sèche ainsi que leur organisation de travail.
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Ils ont choisi de semer des mini-mottes
Cécile JULIEN, AuteurPourtant persuadés de l'intérêt de la betterave fourragère dans la ration des vaches laitières bio, certains éleveurs ne la cultivent pas, ou plus, parce qu'elle nécessite un désherbage à la fois contraignant et aléatoire. La plantation en mini-mottes pourrait lever ce frein. C'est ce que teste un groupe de 10 éleveurs bio d'Ille-et-Vilaine, séduits par la perspective d'un désherbage facilité. L'article décrit comment ces éleveurs ont mis en place la culture de la betterave sur une vingtaine d'hectares : approvisionnement en plants, passage en serre, mise en terre grâce à une planteuse à godets, binages après la plantation... Au terme de cette première campagne jugée réussie dans son ensemble, en termes économiques et techniques, le groupe a identifié des améliorations à apporter, notamment une vigilance sur le travail du sol avant plantation et une augmentation de la densité à plus de 40 000 plantes/ha pour gagner en rendement et diminuer la pression des adventices.