Détail de l'auteur
Auteur Niels BIZE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)


![]()
![]()
Dossier Poulettes bio. Une filière qui cocotte ?
Cécile RICHARD, Auteur ; Guillaume RAIMBAULT, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLintégration permet à léleveur de poules pondeuses bio de sapprovisionner massivement et à moindre coût en poulettes. Cependant, la production de poulettes en AB est bousculée par lévolution du cahier des charges, avec ses nouvelles règles en matière de bâtiments, daccès aux parcours ou encore dalimentation 100% bio. Or, pour assurer une bonne ponte, les poulettes doivent atteindre un poids suffisant à la fin du cycle de leur élevage, ce qui implique une bonne ambiance en bâtiment, un aliment fractionné en plusieurs phases, le suivi dun programme lumineux spécifique et une gestion sanitaire rigoureuse, paramètres plus difficiles à piloter avec, par exemple, les nouvelles obligations daccès à des parcours. Il faut aussi des poulettes en capacité de sadapter à ces derniers. Dans ce contexte, lautoproduction de poulettes bio se développe, les éleveurs achetant non pas des poulettes prêtes à pondre, mais des poussins qu'ils élèvent pour devenir leurs futures pondeuses. Ce dossier présente les pratiques déleveuses qui ont fait ce choix, leurs motivations et comment elles se sont adaptées. La question de lavenir des poulettes en filière longue est aussi abordée, à travers le retour dexpérience des deux plus importants opérateurs français du secteur (Selco et Eureden). Pour eux, le nouveau cahier des charges conduit à moins de poulettes produites par élevage, avec des coûts plus élevés et plus dhétérogénéité dans les lots. Pour répondre à la demande, dans cette situation, ces opérateurs recherchent de nouveaux producteurs de poulettes biologiques.
![]()
![]()
Porcs bio : Quelle gestion de léquilibre carcasse ?
Justine FAURE, Auteur ; Lucile MONTAGNE, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLa question de léquilibre carcasse en porcs bio savère particulièrement complexe. Dans le cadre dune étude visant à caractériser et à schématiser cette filière, une vingtaine dacteurs intervenant en Bretagne, amont et aval, ont été sollicités. Ceci a permis de mettre en avant 2 schémas coexistants de filière porcine biologique en Bretagne. Le 1er, dit de structuration diversifiée, souvent 100 % bio, concerne des élevages en moyenne de moins de 60 truies, surtout en plein air, avec des circuits de commercialisation diversifiés, dominés par les magasins spécialisés bio et la vente directe. Le second schéma est orienté essentiellement vers les circuits longs, associant bio et conventionnels, avec des élevages plus grands, surtout en bâtiment/courette. Autre point mis en avant : laffectation de la carcasse diffère en bio par rapport au conventionnel, avec une valorisation plus importante en viande fraîche (jusquà 40 % de lanimal, contre 25 à 30% en conventionnel). Certaines pièces sont plébiscitées à la vente (en AB et en conventionnel) : lardons, jambons, côtes, saucisses, filets et rôtis. Aussi, les opérateurs enquêtés déploient essentiellement 3 stratégies pour répondre à cet important problème de léquilibre carcasse en AB, afin d'éviter le déclassement des pièces difficilement vendables en bio : ralentissement de la dynamique de production, le temps de développer des débouchés, lexportation (mais il faut trouver les marchés) et le stockage par la congélation, onéreux mais très répandu. Il existe donc un besoin de solutions de long terme. Pour les acteurs enquêtés, le dialogue et la concertation semblent des points-clés pour construire l'avenir, même si des pistes ont déjà été identifiées : la labellisation « BIO + », avec un risque de perte de visibilité, la diversification des marchés et des débouchés (dont la restauration hors domicile), lexport pour certains Cependant, lexercice est complexe dans un contexte très perturbé pour la filière, entre crise sanitaire et perturbation des comportements dachat, ou encore évolutions réglementaires en AB ou en lien avec la castration.
![]()
![]()
Viande biologique : Une filière hachée menue ?
Niels BIZE, AuteurEn 2020, en France, le volume de viande bovine hachée bio représentait 11 % de plus qu'en 2019, soit 5 000 tonnes sur les 20 000 tonnes de viande bovine allaitante consommées dans les différents circuits de commercialisation la même année. Cette augmentation de la consommation de viande bovine bio rend plus difficile la gestion des volumes. Les derniers chiffres d'Interbev apportent quelques précisions. Quelques chiffres concernant la Bretagne sont également fournis.
![]()
![]()
Les 10 erreurs à ne pas commettre avec mon sol
Yves HARDY, Auteur ; Florine MARIE, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020Ce guide a été conçu pour aider les producteurs dans la gestion de leurs sols. Pour cela, il explique dix grandes erreurs à éviter, à savoir : 1 Raisonner uniquement à la parcelle, sans prendre en compte le paysage, la topographie, lenvironnement parcellaire ; 2 Mettre en uvre des pratiques favorisant la compaction des sols ; 3 Faire l'impasse sur le chaulage ; 4 Incorporer trop profondément la matière organique ; 5 Stocker le fumier dans de mauvaises conditions ; 6 Laisser le sol sans couverts végétaux ; 7 Apporter de la matière organique juste avant limplantation dune culture ; 8 Miser uniquement sur les activateurs de sol (biofertilisants) ; 9 Composter à lexcès ; 10 Se fier uniquement aux analyses de sol réalisées en laboratoire. Les recommandations proposées doivent permettre aux producteurs daméliorer la qualité et la fertilité de leurs sols, de prévenir des dépenses inutiles et daugmenter la durabilité de leurs systèmes de production. Elles ont été établies grâce aux retours dexpériencesz des agriculteurs et des chercheurs participant au projet européen SoilCare (projet qui a permis de tester une diversité de pratiques bénéfiques pour les sols, à travers lEurope). Un extrait de ce guide est disponible à ladresse internet suivante : https://www.agrobio-bretagne.org/publications-2/.
![]()
![]()
Lait bio : La production continue d'augmenter, malgré les aléas
Niels BIZE, AuteurEn 2019, la collecte de lait bio en France a progressé de 15,7 % par rapport à 2018, pour atteindre 836 millions de litres fin octobre. Après une année 2018 marquée par des records de températures et des niveaux déficitaires importants de fourrages, les éleveurs ont dû, en 2019, puiser dans les stocks, la pousse de l'herbe n'ayant pas été à la hauteur pour la 2ème année consécutive. De son côté, la Bretagne reste relativement épargnée, avec une pousse de l'herbe annuelle cumulée proche de la normale. Le Grand Ouest (Bretagne, Normandie, Pays de la Loire) représente 50,3 % de la collecte nationale et atteint 421 millions de litres de lait bio collectés sur les 10 premiers mois de 2019. Un zoom présente l'OP Lait Bio Seine et Loire qui, en 2019, a signé un accord-cadre avec 2 des 6 laiteries partenaires (Danone et Lactalis).
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Monogastriques n° 7
LETTRE FILIERES FNAB - MONOGASTRIQUES, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Brigitte BECIU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Monogastriques n° 7 est composée des articles suivants : - Adaptation des bâtiments d'élevage de porcs bio - un calendrier discuté mais des incertitudes demeurent ; - Alternatives à la castration des porcelets en bio - Projet Casdar Farinelli ; - Filière ufs bio, la FNAB veille au grain ! ; - Biosécurité en élevage porcin : les règles pour le plein air se précisent ; - L'alimentation 100% bio en pondeuses : faisabilité, résultats et perspectives ; - Projet OK-NET ECOFEED : des porcs biologiques au pâturage.
![]()
![]()
Recueil de pratiques : S'adapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Laura TARSIGUEL, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020CAP Climat est un programme de recherche-action qui a démarré en 2018, en Bretagne, et qui vise à partager des pratiques agricoles permettant aux agriculteurs et aux éleveurs bretons de s'adapter au changement climatique. Ce programme, soutenu par l'ADEME et le Groupe Yves Rocher, est piloté par le réseau GAB-FRAB Bretagne qui s'est entouré de nombreux partenaires (INRAE, Idele, Bassins Versants et EPCI présents sur la zone de lancement du projet). Les agriculteurs des Pays de Redon et de l'Oust à Brocéliande sont les acteurs de CAP Climat. Ce recueil synthétise les premiers résultats issus d'entretiens individuels d'agriculteurs, de travaux en collectifs, de témoignages, et propose des pistes de réflexion et des références pour adapter sa ferme aux aléas climatiques, la rendre plus résiliente pour l'avenir, tout en étant acteur de l'atténuation du changement climatique.
![]()
![]()
Viandes bio : Une dynamique en mutation
Niels BIZE, AuteurA l'échelle nationale, la production de viande bovine bio a continué sa progression en 2019, alors que la production de viande bovine conventionnelle a diminué par rapport à 2018. Dans l'Ouest plus particulièrement, le rythme des conversions des dernières années augure d'une offre en progression. Dans le même temps, on relève une baisse de la consommation globale de produits carnés et un marché de la viande bio moins demandeur que prévu. La filière va devoir composer avec une offre supérieure à la demande. Dans ce contexte, la restauration collective pourrait être un débouché à explorer. 2 graphiques illustrent l'évolution des cheptels de vaches allaitantes et de vaches laitières bio en Bretagne. L'Union des Éleveurs Bio de Bretagne (UNEBB) et Bretagne Viande Bio (BVB) sont présentés.
![]()
![]()
Adopter les stratégies techniques des éleveurs laitiers bio : Un choix gagnant pour lenvironnement et la durabilité économique et sociale de sa ferme L'expérience de la FRAB Bretagne
Ce document a été réalisé dans le cadre du dispositif Transferabio, soutenu par Ecophyto et géré par le réseau FNAB, qui vise à fournir les transferts de savoir-faire entre producteurs. Il s'intéresse au passage en bio de systèmes laitiers de lOuest. En Ille-et-Vilaine, Bernard Delaunay est en phase de conversion de sa ferme laitière et il apporte son témoignage sur les changements techniques. Plus généralement, le passage en bio saccompagne dune évolution vers plus dherbages et donc moins de cultures. Les principaux impacts techniques et environnementaux des conversions en bio des systèmes laitiers du Grand Ouest sont présentés. Économiquement, le développement de lautonomie alimentaire et la réduction des coûts vétérinaires (parce que les animaux sont moins sollicités en termes de performances) permettent des résultats économiques des systèmes en bio meilleurs qu'en conventionnel. En effet, les prix supérieurs du lait bio servent à compenser les baisses de volume de production laitière et de cultures de vente.
![]()
![]()
Bio Direct : Le Groupement se lance dans le porc mâle entier bio
Niels BIZE, AuteurEn 2019, Bio Direct, le groupement de producteurs de porcs bio, a fêté ses 10 ans. A cette occasion, lors d'un évènement organisé le 5 février, il a retracé son action pour la filière et officialisé le lancement de sa filière porc mâle entier bio. Cette nouvelle gamme est une réponse à une demande très présente du consommateur. Cependant, Bio Direct a rappelé qu'il n'y avait pas de solution miracle concernant la problématique de la non-castration. Le démarrage de cette nouvelle filière sera initié sur des petits volumes, les premières ventes auront lieu dès 2019.
![]()
![]()
Biolait : 4,5 millions de litres de lait avec Mc Do
Niels BIZE, AuteurLudovic Billard, président de Biolait et éleveur laitier bio dans les Côtes d'Armor, revient sur le partenariat entre Mac Donald's et le groupement de producteurs 100 % bio, à partir de l'automne 2019. L'objet premier, pour Biolait, est la sécurisation des marchés et des volumes pour une rémunération juste des producteurs de lait bio. Renforcer l'accessibilité aux produits bio pour le consommateur est aussi important, pour les adhérents. Le lait de 24 fermes bio, soit 4,5 millions de litres, servira à la fabrication d'un dessert glacé aromatisé.
![]()
![]()
Lettre Filières FNAB - Lait n° 13
Niels BIZE, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Ika DARNHOFER, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 13 est composée des articles suivants : - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques ; - La conversion à la bio pour améliorer sa situation ; - Phytothérapie : Quel contexte réglementaire en agriculture biologique ? ; - Vulnérabilité et stratégies adoptées par les fermes laitières en conversion ; - Nathalie Delahaye - Bovins lait - Val d'Oise ; - François Borel - Caprin lait et oléiculture - Bouches-du-Rhône ; - Bien-être animal en bio : Faire toujours mieux !
![]()
![]()
Recueil de pratiques : Témoignages, les paysans sadressent aux paysans Sadapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2019Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, les agriculteurs sont dans lobligation dadapter leur système et leurs pratiques. Ce recueil a été réalisé dans le cadre du projet Cap Climat (Comment sAdaptent les Producteurs au Climat), initié en 2018 sous limpulsion du réseau GAB-FRAB Bretagne, en partenariat avec le Groupe Rocher. Les producteurs enquêtés dans le cadre de ce projet, bio et non bio, sont des éleveurs de bovins, en système allaitant ou laitier, répartis sur la zone géographique de létude CAP Climat (cest-à-dire les territoires de Redon Agglomération ou de lOust à Brocéliande Communauté). Ce document commence par présenter les évolutions du climat et citer les différents risques que ces changements peuvent provoquer selon les éleveurs. Il synthétise également le travail réalisé par ces éleveurs lors de travaux de groupe : ils ont évalué la faisabilité dune dizaine de pratiques pour sadapter au changement climatique (haies fourragères, pâturage tournant, chargement adapté ) à laide de différents indicateurs. Ce document rappelle également les différents outils de diagnostic disponibles, ainsi que les différents programmes de recherche en lien avec cette problématique. Enfin, il rapporte les témoignages des huit éleveurs bio : Pascal Capihan et Nathalie Chamaillard ont implanté des haies pour limiter le ruissellement, faire de lombre pour les vaches et leur donner du fourrage ; Benoît Colleaux et Maxime Quesnel ont revu leur manière de gérer les stocks fourragers en fonction de la qualité de ces derniers ; Sébastien Baron a adapté ses cultures à son terroir en implantant du maïs population ; Jean-Marc Braud a installé un système dabreuvement en salle de traite ; Cyrille Tatard a opté pour des animaux rustiques (vaches Nantaises) ; Jean-Yves Davalo, qui est en système tout herbe, a, quant à lui, optimisé sa gestion du pâturage.
![]()
![]()
Réglementation Bio : Comment ça marche ?
Niels BIZE, AuteurDans un contexte dévolution du cahier des charges bio, avec un nouveau règlement cadre qui entrera en vigueur au 1er janvier 2021, et de développement de lAB, lobjectif de cet article est dexpliciter comment fonctionne la réglementation bio et quel est le rôle des divers acteurs, publics et privés, pour lélaboration et lapplication de cette dernière au quotidien. La réglementation AB est définie à l'échelle européenne avec le guide cadre et le règlement dapplication. Les États membres peuvent éditer des textes dinterprétation, comme le Guide de Lecture (GdL) en France, et des cahiers des charges spécifiques relatifs à des productions non prises en compte dans le cadre européen (ex : autruches, escargots ). Cest lINAO (Institut national de lorigine et de la qualité) qui est en charge de la rédaction du GdL, à partir de propositions du Comité National de lAB (CNAB), organisme pluri-acteurs qui a notamment la mission de faire des propositions auprès des autorités françaises en matière de réglementation, à partir des besoins/questions remontés du terrain (via par ex. les représentants de la FNAB). LINAO a aussi un rôle de défense du label AB et délivre les agréments aux organismes certificateurs (OC). Ces derniers ont la charge de certifier les opérateurs économiques en bio qui doivent être notifiés auprès de lAgence Bio. Les OC français agréés sont membres de lassociation CEBIO dont le but premier est de travailler à « harmoniser les pratiques de contrôle et les décisions de certification ». Après avoir ainsi décrit le paysage de la réglementation bio, ce dossier revient sur les points clés de la nouvelle réglementation bio : nouveaux champs dapplication (autruches, cervidés, sel bio...), réduction des dérogations, harmonisation des pratiques entre producteurs européens, ou encore fin du régime déquivalence pour les importations, remplacé par un régime de conformité.
![]()
![]()
S'installer et se convertir en porcs Bio : Un projet de grande ampleur
Guillaume MICHEL, Auteur ; Niels BIZE, AuteurCet article réalise un point sur les étapes fondamentales de la conversion à lagriculture biologique dune ferme porcine. Pour cela, il sappuie sur les témoignages de deux éleveurs bretons nouvellement convertis. Christophe Le Tyrant sest installé en tant que naisseur-engraisseur en 2000 (85 truies, 650 places dengraissement, 4 bandes). À 15 ans de la retraite, il devait réinvestir dans son outil de production et en a profité pour se convertir à lAB. Riwal Bourdoulous sest installé en 2017, à la suite de ses parents, en tant que naisseur-engraisseur (60 truies, 390 places dengraissement, 4 bandes). Auparavant, il avait travaillé cinq ans dans des fermes porcines biologiques, ce qui la motivé à changer le système de ses parents. Ces deux éleveurs sont unanimes, la conversion au bio prend du temps : il faut compter près de 3 ans (12 à 18 mois de préparation administrative du projet et 12 à 18 mois de travaux et de lancement de lélevage bio). Elle nécessite aussi des investissements importants (transformation ou construction de bâtiments). Ils recommandent dutiliser au maximum lexistant, dêtre prêt à coordonner un chantier et de bien se faire entourer.