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Auteur Philippe MOUQUOT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Dossier mécanisation
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Olivier GUERIN, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, portant sur la mécanisation des travaux en agriculture biologique, est composé de quatre articles. Le premier est dédié à loptimisation du désherbage mécanique en grandes cultures (optimisation de sa qualité et du débit de chantier). Plusieurs pistes damélioration sont évoquées : le gain en précision grâce au guidage RTK, le gain en régularité si les parcelles sont adaptées au binage ou si les sols sont plats, la possibilité de multiplier les passages à faible profondeur (avant semis) à laide dun scalpeur Plusieurs innovations sur des matériels de désherbage mécanique sont également présentées. Le deuxième article est consacré à la viticulture et propose différentes pistes pour réduire sa consommation de carburant liée à lentretien du sol. Il explique comment optimiser : son tracteur, sa stratégie de contrôle des adventices, ses outils, ses combinaisons doutils, sa vitesse, ses manuvres et ses conditions de travail. Larticle suivant aborde la question des investissements réalisés pour réduire les prélèvements directs (impôt, MSA) : la stratégie est-elle toujours gagnante ? Les investissements peuvent également impacter le revenu disponible de lexploitant. Le dernier article retranscrit le témoignage du GAEC Le Palaineau, situé en Vendée et qui est en bio depuis 2010. Il utilise une bineuse avec guidage par caméra pour gérer les adventices de ses cultures de printemps, implantées en terres superficielles.
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Désherbage mécanique en grandes cultures : Progresser en qualité et débit de chantier
Philippe MOUQUOT, AuteurFace à la progression des surfaces en grandes cultures bio, les constructeurs doutils de désherbage mécanique améliorent la précision, la polyvalence et la vitesse dintervention de leurs matériels. Le guidage RTK est quasiment devenu incontournable : il permet dêtre plus précis, de gagner en confort de travail et ainsi dintervenir plus longtemps sur une journée. Il faut noter quavec laugmentation de loffre satellitaire, les zones couvertes sont plus grandes et le positionnement est encore plus précis. Par ailleurs, pour profiter au maximum des performances offertes par un outil de désherbage mécanique, il ne faut pas que les outils de préparation du sol génèrent des creux (le sol doit être le plus plat possible) et la forme des parcelles doit être adaptée (il est possible de semer des bandes enherbées dans les pointes et les contours irréguliers des parcelles). Concernant la gestion du stock semencier dune parcelle, le scalpage avant semis et après récolte est une solution intéressante. Les avantages et les inconvénients des scalpeurs de différents constructeurs (Treffler, Horsch, Lemken, Köckerling, EuM Agrotec, Bonnel et Kühn) sont détaillés. Des innovations, mises en place sur des semoirs et sur certains matériels de désherbage mécanique (herses étrilles, bineuses, disques) afin daccroître leurs performances, sont également présentées.
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Matières organiques utilisables en bio : Évolution des règles dutilisation
Philippe MOUQUOT, AuteurLe 11 juillet 2019, le CNAB (Comité National dAgriculture Biologique) a modifié les règles concernant les matières organiques utilisables en bio. Le guide de lecture précise ainsi la définition des effluents « industriels » qui ne sont pas autorisés en bio. À partir du 1er janvier 2021, les effluents provenant délevages en système caillebotis ou grilles intégral dépassant 3 000 emplacements pour les porcs à lengraissement et 900 emplacements pour les truies sont interdits ; tout comme les effluents provenant délevages en cages dépassant 60 000 emplacements de poules pondeuses (annexe I de la directive n°2011/92/UE). Ce changement impacte donc principalement deux produits : les fientes de poules pondeuses et le lisier de porcs. LAFAÏA (syndicat national des fabricants de fertilisants organiques) estime que les quantités de fientes disponibles pour le marché bio seront divisées par dix. Dans ce contexte, les céréaliers bio pourraient être tentés dincorporer plus de légumineuses dans leurs rotations (pois, féverole), mais les débouchés seront peu nombreux en 2020 en raison des bonnes récoltes 2019 et du changement de réglementation en AB concernant lincorporation de produits à haute teneur en protéines dans les rations (ce changement complique lintégration de ces protéagineux). Ce changement de règlementation va également impacter les coûts de production : le prix des effluents délevage utilisables en bio pourrait augmenter de 60 % par rapport à 2018.
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Blé bio en Nouvelle-Aquitaine : Synthèse des essais variétaux 2019
Laura DUPUY, Auteur ; Philippe MOUQUOT, Auteur ; Mathieu DEMON, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2019, deux essais ont été conduits en Nouvelle-Aquitaine afin dévaluer de nouvelles variétés de blé en agriculture biologique. Lun était situé à Granzay-Gript (79) et lautre à Ferrensac (47). Plusieurs critères ont été évalués : rendement, résistance aux maladies, qualité meunière et pouvoir couvrant. Au total, 21 variétés ont été testées à Ferrensac et 19 à Granzay-Gript (dont 13 variétés communes aux deux essais). Deux associations de variétés ont également été évaluées. À Granzay-Gript, le rendement moyen était de 22,5 qx/ha (de 12,5 qx/ha pour Valbona® à 35 qx/ha pour Filon®) avec un taux de protéines moyen de 10,9 % (de 8,4 % pour Filon® à 13,9 % pour Royal®). A Ferrensac, le rendement moyen était de 32,5 qx/ha (de 22,7 qx/ha pour le Rouge de Bordeaux® à 40,8 qx/ha pour Attlass®) avec un taux de protéines moyen de 8,9 % (de 7,2 % pour Attlass® à 10,7 % pour Togano®). Globalement, plus le rendement est élevé, plus le taux de protéines est faible. En bio, il est ainsi possible de distinguer des variétés à profil fourrager et dautres avec un profil meunier. Les mélanges variétaux (profil fourrager et meunier) présentent un bon compromis rendement/protéines. Des données sur le pouvoir couvrant des variétés, ainsi que sur les marges brutes sont également présentées.
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Soja bio : Gérer les adventices et les risques de non récolte
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Charlotte CHAMBERT, Auteur ; ET AL., AuteurAfin doptimiser le rendement du soja bio, deux points sont à maîtriser : le désherbage et la récolte. Afin de limiter la pression des adventices, le ou les faux semis sont indispensables. Les passages de herse étrille, houe rotative et bineuse au stade jeune adventice permettent de limiter le salissement. En dernier recours, lutilisation dune écimeuse et le passage manuel permettent déliminer les adventices résiduelles. Au niveau de la récolte, le choix variétal est essentiel et se raisonne par le contexte climatique et lexposition au risque de pluie à maturité. Des essais, réalisés en Gironde depuis 2015, montrent que lutilisation de variétés précoces peut être une stratégie de gestion du risque à la récolte car, bien que le rendement soit généralement plus faible, la récolte est assurée et du temps est gagné pour la préparation du sol de la culture suivante. Enfin, pour valoriser au mieux la récolte, une inoculation systématique est recommandée afin déviter les variations des taux de protéines. De nouvelles méthodes dinoculation basées sur lutilisation de semences pré-inoculées sont à disposition des agriculteurs dans le but de faciliter lopération.
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Soja bio : Les priorités de litinéraire cultural
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, Auteur ; Pierre JOUGLAIN, AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, les Chambres dAgriculture mènent des essais sur la culture de soja bio depuis 2013, afin de mieux maîtriser sa production et de dynamiser son développement dans la région. Les suivis montrent quil est nécessaire de faire au moins 7 passages pour le désherbage (labour, faux-semis, passages de herse étrille ou de houe rotative, puis de sarcleuse et, enfin, écimage). Des essais variétaux ont aussi été menés. Le choix variétal (précocité) en soja est particulièrement important car la culture peut être mise en péril par de mauvaises conditions climatiques au moment de la récolte (pluies d'octobre). Aussi, il faut raisonner le choix variétal en fonction de la disponibilité climatique mais aussi en fonction de lexposition au risque de pluie lors de la maturité du soja. Le taux de protéines est le second élément à considérer pour affiner le choix variétal, dautant plus que le paiement est différencié selon ce critère. Lidéal est davoir un taux de protéines supérieur à 42 %. Le choix de lécartement entre rangs va aussi dépendre des variétés de soja. Les conditions de récolte sont à soigner : éviter les bourrages et l'absorption de terre, nettoyer les lots si possible A noter que le gain de rendement permis par une récolte avec une coupe Flex a été évalué à 2 qx/ha.