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Auteur Emmanuel PLANTIER |
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Cultures sous abris et tunnels : De la nécessité dintégrer des engrais verts
Emmanuel PLANTIER, AuteurEn maraîchage bio, les engrais verts sont trop rarement utilisés dans les serres et les tunnels. Les surfaces sous abris sont quasiment cultivées en permanence, ce qui peut, dans la durée, dégrader les sols car ils sont trop sollicités. Entre la chaleur, lirrigation et les intrants, plusieurs effets négatifs peuvent être observés : excès de salinité (engendré par labsence de lessivage du sol), acidification des sols, diminution de la capacité de réserve utile en eau, diminution du taux dhumus à court terme, baisse de lactivité biologique, dégradation de la structure du sol (disparition des agrégats) Les engrais verts peuvent aider à remédier à ces effets indésirables. Encore faut-il savoir quel couvert implanter et en quelle saison... En hiver, saison la moins rentable sous serre, les espèces les plus adaptées sont les céréales et les crucifères (seigle, moutarde, colza fourrager, radis fourrager ), mais leur cycle de développement est long (4 à 5 mois). Lété, il est possible dutiliser des espèces à croissance rapide qui se développent en deux mois (sorgho fourrager, phacélie, ray grass, tagètes). Certaines sont dailleurs utiles pour réguler les nématodes (tagètes, cycles courts et successifs de sorgho fourrager). Contre ces ravageurs, il est possible de recourir à la biofumigation, dont les principes sont rappelés en fin darticle.
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Dossier spécial : Protection des cultures : Focus en maraîchage et en viticulture
Nathalie DESCHAMP, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, Auteur ; Sylvie SICAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurA travers ce dossier dédié à la protection des cultures en maraîchage et viticulture bio, les auteurs font le point sur les réglementations en vigueur, françaises et européennes. En effet, dans ce paysage réglementaire, cohabitent différents intrants, dont les conditions d'utilisation varient en fonction de leurs matières actives et de leurs modes d'action. Sont ainsi précisées les définitions et conditions d'utilisation des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), des stimulateurs de défense des plantes (SDP), des produits phytosanitaires et des produits de biocontrôle. Des recettes sont par ailleurs proposées pour la "fabrication maison" de PNPP : extraits végétaux fermentés, décoction, macération, tisanes ou infusions, extraits purs de plantes et poudres de plantes. Des préconisations pour un usage raisonné de ces substances en maraîchage sont également précisées. Ce dossier fournit aussi des listes, non-exhaustives, de substances de base approuvées par la réglementation à ce jour et de produits de biocontrôle utilisables en agriculture biologique.
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Filières semences et plants biologiques en France : Les règles dutilisation des semences pour un agriculteur biologique
Emmanuel PLANTIER, AuteurUne semence (ou un matériel de reproduction végétative) biologique est issue dune plante mère (ou dune plante parentale) qui a été cultivée conformément aux règles de lAB durant au moins une génération, ou, pour les plantes pérennes, pendant deux saisons de végétation. En France, il existe deux bases de données pour connaître la disponibilité en semences et plants bio : celle de l'INAO et www.semences-biologiques.org, qui permet aux fournisseurs de faire connaître leurs disponibilités en variétés. Chaque année, lINAO examine la situation des différentes espèces végétales afin de cerner celles dont lapprovisionnement en semences ou plants bio est difficile. Sa base de données permet également deffectuer des demandes de dérogations en cas de déficit. Globalement, loffre en France est insuffisante, voire très insuffisante pour certaines espèces (en quantité et en choix de variétés). Les difficultés en matière dapprovisionnement sont récurrentes, et un manque de variétés adaptées a été observé, notamment pour certains légumes (ex : pas de semences de carottes bio adaptées au Sud-Ouest). Les investissements dans la sélection et dans les techniques de production de semences biologiques sont actuellement trop faibles. Il faudrait que la filière se structure et que les entreprises semencières répondent à cet enjeu.
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Soja bio : Les priorités de litinéraire cultural
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, Auteur ; Pierre JOUGLAIN, AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, les Chambres dAgriculture mènent des essais sur la culture de soja bio depuis 2013, afin de mieux maîtriser sa production et de dynamiser son développement dans la région. Les suivis montrent quil est nécessaire de faire au moins 7 passages pour le désherbage (labour, faux-semis, passages de herse étrille ou de houe rotative, puis de sarcleuse et, enfin, écimage). Des essais variétaux ont aussi été menés. Le choix variétal (précocité) en soja est particulièrement important car la culture peut être mise en péril par de mauvaises conditions climatiques au moment de la récolte (pluies d'octobre). Aussi, il faut raisonner le choix variétal en fonction de la disponibilité climatique mais aussi en fonction de lexposition au risque de pluie lors de la maturité du soja. Le taux de protéines est le second élément à considérer pour affiner le choix variétal, dautant plus que le paiement est différencié selon ce critère. Lidéal est davoir un taux de protéines supérieur à 42 %. Le choix de lécartement entre rangs va aussi dépendre des variétés de soja. Les conditions de récolte sont à soigner : éviter les bourrages et l'absorption de terre, nettoyer les lots si possible A noter que le gain de rendement permis par une récolte avec une coupe Flex a été évalué à 2 qx/ha.