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Auteur Danaé GIRARD |
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Portrait : Partenariat éleveur – céréalier : quand l’un mène son troupeau sur les terres de l’autre
Danaé GIRARD, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 46 Décembre 2021) / p. 10-11 (2)Rencontre avec Daniel Starck, céréalier bio, et Vincent Helbringer, éleveur bio, dans le nord de l’Alsace, qui décident de mettre en place, en 2020, le pâturage des intercultures de Daniel par les moutons de Vincent. Dans cet article, ils partagent leur expérience et les enseignements qu’ils en ont tirés.
Dossier : Le logement des veaux
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurEn élevage bio, le cadre réglementaire concernant le logement des veaux, quelle que soit la production (bovins lait et viande), prévoit notamment les points suivants : interdiction de maintenir les veaux en case individuelle dès qu’ils atteignent 7 jours, accès obligatoire à une aire extérieure avec une surface minimale et en partie découverte, obligation de bénéficier d’une surface minimale en bâtiment, dont au moins la moitié construite en matériau dur. Ces éléments réglementaires ne sont pas forcément connus de tous les éleveurs. Cet article détaille les dispositions du règlement bio pour le logement des veaux. Il fait aussi une étude comparative des équipements existants pour le logement des veaux (case individuelle en bâtiment, niche individuelle extérieure, cases collectives intérieures et extérieures) et de leur adéquation avec la réglementation. Enfin, une enquête, menée dans le Grand Est et ayant rassemblé 64 réponses d’éleveurs, montre que, chez 78 % d’entre eux, les veaux n’ont pas accès à une aire extérieure et que la mise en conformité sur ce point sera compliquée, voire très compliquée, pour la très grande majorité d’entre eux.
Dossier : Elever des porcs bio dans le Grand Est
Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurLa région Grand Est comptait, fin 2018, 50 ateliers porcins biologiques, dont 80 % de diversification. 50% des éleveurs engraisseurs ont un outil de transformation à la ferme, les élevages en filière longue étant plus rares. Cependant, un point d’actualité inquiète, en particulier les éleveurs bio de plein air : la présence de cas de Peste Porcine Africaine en Belgique. Or, les risques de propagation sont importants avec la forte population de sangliers présente sur le territoire français. Pour nombre d’acteurs, les mesures de prévention prises en France ne semblent pas adaptées, ne prenant notamment pas en compte les spécificités de l’AB ou du plein air. Au final, en cas d’épidémie, cela risque d’amener un coup d’arrêt pour l’élevage porcin de plein air. Ce dossier s’achève par un zoom technique sur l’alimentation des porcs bio, avec notamment des retours de la recherche et d’éleveurs sur l’utilisation de fourrages dans la ration, sous forme d’enrubannage par exemple, ou encore de pâturage.
Dossier : Grandes Cultures : Quelles filières impulsées par Bio en Grand Est ?
Amandine LAURENT, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurBio en Grand Est accompagne différents projets visant à relocaliser les approvisionnements en grandes cultures bio à destination des transformateurs. Le projet betteraves sucrières bio, financé par la Région Grand Est, est coordonné par Bio en Grand Est, en partenariat avec la FRCUMA et les Chambres d'agriculture de l'Aube et de la Marne. Il a pour objectifs : d'acquérir des références technico-économiques spécifiques à la Champagne crayeuse ; de trouver des solutions de désherbage satisfaisantes et d'organiser la main d’œuvre et le matériel pour que les chantiers de désherbage puissent se passer dans de bonnes conditions ; de développer l'aval, notamment en travaillant avec les usines de transformation. En Alsace, où l'on dénombre une cinquantaine de micro-brasseries, dont une douzaine proposant des bières bio, la filière orge de brasserie bio ne suffit pas. L'Opaba a rassemblé les acteurs de cette filière pour développer la production d'orge brassicole bio en Alsace, puis en Lorraine. Enfin, la filière émergente de chanvre bio voit ses surfaces de production augmenter, mais le besoin de structuration se fait ressentir. Une étude de marché, lancée par Interchanvre en lien avec Bio en Grand Est sur la partie bio, a été restituée en février 2019, montrant des résultats très prometteurs, tant sur le marché de l'alimentation humaine que sur celui des compléments alimentaires ou des cosmétiques.
Dossier : Pas de lait de chèvre sans viande de chevreau
Danaé GIRARD, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Adeline WIMMER, AuteurPas de lait de chèvre sans mise bas. Mais que faire des chevreaux et des chèvres de réforme issus d’élevages bio, dans un contexte de demande croissante de lait mais sans vrai débouché pour la viande caprine biologique ? En France, les opérateurs d’engraissement et d’abattage des chevreaux sont surtout dans l’Ouest ou en Rhône-Alpes et tous conventionnels. Nombre d’éleveurs bio sont obligés de vendre leurs cabris en conventionnel faute d’alternative. Une étude menée en Alsace auprès de 26 éleveurs, dont 9 en AB, montre que 50 % des chevreaux et des chèvres de réforme sont valorisés directement par les éleveurs eux-mêmes (vente directe, restauration…). En plus de la question du débouché pour les chevreaux, s’ajoute celle de leur alimentation. Quelles alternatives au lait maternel, très rentable s’il est vendu ou transformé en fromage : lait en poudre bio, lait de vache bio ? La solution choisie impacte fortement les coûts d’élevage. De plus, le nouveau cahier des charges rend certains laits en poudre non utilisables, à partir du moment où ils contiennent des matières premières d’origine végétale ou des composants chimiques. En Alsace, dans ce contexte, les éleveurs se sont engagés dans une réflexion collective pour trouver des solutions : ateliers d’engraissement des chevreaux bio collectifs, outils d’abattage et de transformation bio locaux, liens avec les fermes-auberges, lactations plus longues pour réduire les naissances…
Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
Dossier : Sécheresse 2018 : coup rude pour les éleveurs
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurLa sècheresse de l'été 2018 a impacté la pousse de l’herbe. Au niveau national, cette dernière s’établit seulement à 32 % de la pousse de référence, sur la période allant du 20 juin au 20 septembre. La situation est encore pire au niveau de la région Grand-Est pour laquelle ce chiffre n’est que de 8 % de sa pousse de référence. Une enquête menée dans cette région auprès de 147 producteurs en AB a montré que la moitié d’entre eux ont déjà dû faire des aménagements : achat de fourrages et/ou vente d’animaux. Les opérateurs doivent d’ailleurs faire face à une arrivée importante d’animaux de tous types, plus ou moins maigres. Dans cette situation, il faut savoir que, si l’achat d’aliments conventionnels reste possible sur dérogation, cela reste très encadré : limité aux fourrages, si possible que pour les animaux non productifs, obligation de ne plus avoir de tels fourrages sur l’exploitation au plus tard le 30 avril 2019… Par ailleurs, l’échange direct entre agriculteurs est possible mais, là aussi, en respectant la réglementation, qui rend notamment obligatoire le passage physique ou comptable par un organisme collecteur pour les céréales (sur le principe fixé par la loi de la séparation des métiers de production ou de stockage, de ceux de la commercialisation). Ces aléas climatiques devenant de plus en plus fréquents, des actions sont en cours, dans le Grand Est ou ailleurs, pour faciliter les échanges entre éleveurs et polyculteurs sur le moyen et long terme (principe de l’autonomie à l’échelle du territoire). Il peut être aussi intéressant de repenser son pâturage pour l’optimiser. Des formations peuvent aider à identifier les pratiques les plus adaptées à son système.
L'APLB Grand Est : L'union des éleveurs non coopérateurs
Céline BARRERE, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurL'APLB Grand Est est une organisation de producteurs créée en avril 2014, dans le but de fédérer les producteurs laitiers bio non coopérateurs d'Alsace, de Lorraine, de Franche-Comté et de Champagne-Ardenne. Elle regroupe 85 producteurs de deux laiteries (Mulin et Lactalis) et représente 17 millions de litres de lait annuels. Aujourd'hui, elle apparaît comme une véritable opportunité de rassembler le plus grand nombre de producteurs, afin de rééquilibrer les forces dans les discussions de l'après quotas.