Détail de l'auteur
Auteur Camille FONTENY |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


![]()
![]()
Dossier : Les légumes de plein champ : une structuration aux petits oignons
Sophie BOMEL, Auteur ; Camille FONTENY, AuteurEn France, la commercialisation et le prix d'achat auprès des opérateurs conditionneurs des légumes bio sont en décroissance, ce qui impacte directement les agriculteurs, pour qui les coûts de production restent très hauts. Ce dossier présente les acteurs et les initiatives qui structurent la filière légumes de plein champ bio, en Alsace et en Champagne-Ardenne. Il présente également le fonctionnement de la filière, les relations d'engagement entre les producteurs, les conditionneurs, la GMS et les industriels, ainsi que les dérives. Pour terminer, des pistes sont données pour poursuivre la réflexion vers l'organisation d'une filière bio plus équitable.
![]()
![]()
Dossier : Gestion de leau en maraîchage : Une des clés de la réussite
Nicolas HERBETH, Auteur ; Camille FONTENY, Auteur ; Lise FOUCHER, AuteurLa gestion de leau est lun des facteurs de réussite en maraîchage biologique. Cest pourquoi, dans le Grand Est, sept maraîchers lorrains se sont réunis au sein dun GIEE nommé AGIR (Association pour une Gestion de lIrrigation Responsable), afin déchanger sur cette thématique. En plus de présenter ce GIEE, cet article fournit des conseils pour optimiser la gestion de leau. Il commence par expliquer comment calculer les besoins journaliers en eau dune culture, en détaillant la méthode du bilan hydrique (un exemple concret permet de lillustrer). Il apporte ensuite des informations sur la réglementation qui encadre lutilisation de leau en maraîchage : modalités pour prélever de leau dans un milieu naturel, pour créer un forage, pour pomper des eaux superficielles ; obligations concernant la qualité de leau dirrigation, ainsi que la qualité de leau de lavage des légumes. Il apporte aussi des données technico-économiques sur différents matériels dirrigation : enrouleur, asperseur, micro-asperseur, goutte-à-goutte, rampe oscillante. Enfin, il détaille les différentes subventions mobilisables par les maraîchers bio du Grand Est qui souhaitent acquérir du matériel dirrigation (neuf) ou créer un forage.
![]()
![]()
Rencontre avec Marc et Sophie Zwickert « Les Sauveurs du Ried », Porte-du-Ried (68)
Camille FONTENY, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 34 Novembre 2020) / p. 10-11 (2)Marc et Sophie Zwickert sont les fondateurs dune ferme maraîchère biologique diversifiée, nommée « Les Sauveurs du Ried » et basée dans le Haut-Rhin. Le 29 septembre 2020, ils ont accueilli la journée technique « Produire des légumes en Agriculture Biologique », organisée par Bio en Grand Est, en partenariat avec Planète Légumes. Cette ferme était un excellent terrain détude pour aborder certaines thématiques de la journée technique, telles que lautonomie semencière, les engrais verts sous abri, la biodiversité Marc et Sophie Zwickert se sont installés, en 1997, sur 1,4 ha. Ils se sont convertis à la bio en 2000. Ils ont progressivement développé leur activité et cultivent actuellement 1,4 ha de cultures sous abris et 21 ha de légumes de plein champ. Ils ont toujours commercialisé leurs productions en circuits courts (magasin de producteurs, vente directe), ce qui les a conduits à développer une gamme de produits transformés (coulis, terrines végétales ) et à sélectionner eux-mêmes leurs variétés en se basant sur les qualités gustatives de celles-ci. Ces maraîchers font également très attention à leur sol ; cest pourquoi ils implantent des engrais verts, y compris sous abri. La biodiversité est également très importante pour eux : réalisation dinventaires des espèces présentes sur la ferme, installation dinfrastructures agroécologiques
![]()
![]()
Rencontre avec Julien Scharsch, producteur de légumes plein champ à Saessolsheim (67)
Camille FONTENY, AuteurJulien Scharsch est président de Bio en Grand Est et agriculteur bio dans le Bas-Rhin. Dans cet entretien, il relate sa trajectoire, la reprise de la ferme de ses grands-parents à Saessolsheim (67), la création de l'EARL Terre et Vie, et sa rencontre avec la Ferme du Château, déterminante dans la suite de son parcours. La conversion en bio de l'exploitation a eu lieu en 2008-2010, à son installation. Au cours de cette période, il s'est rapproché de la Ferme du Château, conduite par Jean-Christophe, qui avait comme projet d'élargir sa gamme de légumes. Ils ont tout d'abord décidé de mettre en commun leur assolement, puis ont créé ensemble une société en participation et ont mis en commun toute la production et la main-duvre. Aujourd'hui, ce partenariat a évolué pour ne créer qu'une seule entité. Les deux agriculteurs produisent des céréales, des protéagineux et des légumes de plein champ et possèdent 20 ha de prairies. Ils ont créé une quinzaine d'emplois. Ils vendent 90 % de leur production légumière dans les Grandes et Moyennes Surfaces sous la marque Le Potager de Camille, et le reste à des grossistes. Les céréales sont vendues à Probiolor. Julien explique les satisfactions, matérielles et humaines, qu'il retire de son association avec Jean-Christophe, avec dix ans de recul.
![]()
![]()
Dossier : Maraîchage bio : Travailler entre collègues et non entre concurrents
N. HERBETH, Auteur ; Y. MICHAUD, Auteur ; Camille FONTENY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente plusieurs expériences de mutualisation, échanges, solidarité entre maraîchers. Ainsi, lassociation Terrains visibles, qui concerne essentiellement des hors cadres familiaux, permet de faire réseau et de sentraider pour sinsérer dans le monde agricole et notamment pour laccès au foncier. Les CUMA permettent lutilisation commune de machines et sont de plus en plus utilisées pour mutualiser les moyens entre fermes maraîchères ; elles permettent aussi de créer un groupement demployeurs. Un groupe lorrain GEM bio sest développé pour gérer lenherbement en maraîchage (création dindicateurs, de références sur les temps de travaux ). Des expériences de concertations pour la commercialisation sont relatées (code de bonne conduite, répartition des circuits de commercialisation, échange de légumes, approvisionnement collectif dune Biocoop ). Enfin, en Lorraine, la solidarité et lentraide entre paysans-maraîchers se sont mises en place pour le remontage de tunnels suite aux tempêtes. Ces témoignages mettent en évidence lintérêt de mutualiser entre collègues.
![]()
![]()
La Gartencoop, un exemple d'agriculture solidaire
Camille FONTENY, AuteurA Tunsel, à quelques kilomètres de la frontière franco-allemande, la Gartencoop existe depuis 2009. Cette coopérative cultive 9 ha de légumes bio diversifiés et distribue 70 espèces de légumes différents pour 80 foyers coopérateurs. Elle emploie aujourd'hui 4,5 ETP. Un lien fort s'est établi entre les coopérateurs et la ferme qui produit leurs légumes. Le modèle fonctionne aussi grâce à linvestissement des coopérateurs bénévoles dans les travaux de la ferme et dans la distribution, à hauteur de 5 demi-journées par an (désherbage, récolte, préparation des paniers, livraison...). L'originalité de cette ferme, comme ont pu le constater les maraîchers et porteurs de projets qui l'ont visitée à l'occasion du Mois de la Bio 2017, consiste dans une organisation du travail horizontale. Une réunion de coordination bimensuelle, ouverte à tous les membres, permet de prendre les décisions importantes. Depuis 2016, un groupe de bénévoles appuie les salariés dans la gestion des problématiques liées au monde du travail et à l'autogestion de la ferme. Dans toutes ses actions, La Gartencoop essaie de trouver un équilibre entre faisabilité technique et ambition environnementale. La démarche de la ferme s'inscrit dans l'écologie, mais aussi dans la recherche d'autonomie (en énergie, en intrants...).
![]()
![]()
Portrait : Rencontre avec Daniel Starck : Paysan-boulanger à Seebach (67)
Camille FONTENY, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 12 Novembre 2018) / p. 10-11 (2)Daniel Starck a repris la ferme familiale en 1996, après un début de parcours professionnel dans un tout autre secteur, et l'a passée en bio deux ans plus tard. Sur 25 ha, il produit des céréales panifiables (blé, épeautre, seigle, petit épeautre...) et, pour alterner, des mélanges comme avoine/pois/féverole ou des prairies temporaires. Dans cet entretien, il retrace l'historique de la ferme, décrit ses particularités, notamment la quête d'autonomie, la culture de variétés anciennes, mais aussi les relations humaines et la coopération entre agriculteurs. Daniel transforme ses céréales en farine sur un moulin à meule de pierre et fabrique son pain qu'il commercialise dans son magasin à la ferme et en circuits courts. En 2008, il a créé, avec 3 autres associés, la SCOP "La Ferme aux Sept Grains", qui regroupe les activités du fournil et du magasin. Elle compte aujourd'hui 12 employés, dont 5 associés, pour près de 10 ETP. Daniel livre aussi, dans cet entretien, sa vision de l'avenir de la bio, du point de vue commercial et du point de vue agronomique.