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Auteur Thierry MOUCHARD |
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Production fourragère et prairies bio : Quelles espèces et variétés intégrer ?
Thierry MOUCHARD, AuteurOutre la production de fourrage pour les animaux, les prairies peuvent remplir bien d'autres fonctions pour les systèmes agricoles, comme, par exemple, l'apport de matière organique au sol, le nettoyage des parcelles, la structuration des sols, etc., et ce, d'autant plus que ces prairies seront diversifiées. Le choix des espèces et des variétés est primordial pour répondre au mieux aux attentes de l'agriculteur, mais aussi pour avoir une prairie la plus adaptée possible aux conditions pédoclimatiques de la parcelle.
L'essentiel de l'homéopathie en élevage laitier
Ce document a été réalisé pour les éleveurs laitiers qui ont suivi la formation « L’essentiel de l’homéopathie en élevage laitier », dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine. Il a été réfléchi afin de donner des repères simples permettant de commencer à utiliser l’homéopathie après avoir suivi la formation. L’utilisation de ce livret s’effectue en fonction de ce que souhaite soigner ou améliorer l’éleveur : le vêlage, la santé des veaux, les mammites, les boiteries ou encore le parasitisme. Pour chacune de ces parties, une situation observée est décrite. Par exemple, dans la partie boiteries, l’une des situations est « Boiteries d’origine traumatique », d’autres sont « Boiteries suite au temps humide », « Panaris sans complication », etc. Pour chacune de ces situations, une liste de remèdes homéopathiques est indiquée. En face de chaque remède, une description indique les symptômes plus précis pour lesquels il est recommandé de l’utiliser. La posologie et le mode d’administration ne sont pas décrits dans ce livret, mais ont été abordés lors de la formation dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine.
Filières lait bio : Les filières laitières biologiques changent d’échelle
Thierry MOUCHARD, AuteurRésumé d’un dossier produit par l’Institut de l’Elevage dans le cadre du projet Casdar RESILAIT, piloté par l’ITAB, cet article revient sur les dynamiques de développement des filières laitières biologiques, bovine, ovine et caprine. Depuis quelques années, ces filières montrent un développement important, du fait notamment d'une demande croissante. Ainsi, en bovins lait bio, la collecte de lait représentait 1 % de la collecte national en 2008, contre 4 % en 2019. Cette production a connu 2 grandes vagues de conversions : fin des année 2000 et de 2015 à 2018/19. A l’issue de cette dernière vague, la production a vraiment changé d’échelle, avec une hausse de 280 millions de litres collectés, soit + 49 % de 2015 à 2018. Les systèmes bovins lait bio ont, en moyenne, des troupeaux plus petits qu’en conventionnel (56 vaches vs 67) et produisent moins (5000 l/vache vs 7300), avec des taux butyreux et protéiques plus faibles, ainsi qu'une production plus saisonnée. Le prix payé aux producteurs bio reste plus attractif avec, en 2019, 100 € /1000 l de plus qu’en conventionnel pour les producteurs. La filière laitière ovine poursuit aussi son développement et représentait, en 2018, près de 9 % de la collecte nationale de lait de brebis, contre de l’ordre de 6 % en 2015, avec des fermes comptant en moyenne 224 brebis (contre 289 en conventionnel), avec de fortes variations territoriales : l’Aveyron et la Lozère regroupent près de 70 % des brebis pour 35 % des élevages bio, avec des troupeaux moyens de 400 têtes et plus. La production caprine bio, si elle reste encore confidentielle, se développe aussi. Le nombre de producteurs livreurs de lait de chèvre bio a quasi doublé entre 2015 et 2018. Néanmoins, les fermes caprines bio restent très tournées vers la production fermière (90 % des fermes bio contre 50 en conventionnel). La filière naissante du lait de chèvre bio se structure, surtout depuis 2014, sur des bases proches de celles de la filière lait de vache biologique, avec la création de Chèvre Bio de France par des éleveurs, à l’image de Biolait pour le lait de vache.
Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs de réussite
Thierry MOUCHARD, AuteurDans le cadre du Projet CASDAR Résilait, les facteurs de résilience des systèmes laitiers ont été analysés. La résilience étant la capacité d’une exploitation à faire face ou à s’adapter aux aléas et à retrouver sa situation initiale. Dans les trois productions laitières biologiques (bovins, ovins et caprins), deux types de risques menacent les exploitations : les perturbations externes (spécifiques à la filière bio ou non : concurrence, charges opérationnelles, etc.) et les perturbations internes (charge de travail, problèmes techniques, etc.). Deux études ont été menées pour étudier la résilience de ces exploitations, en se basant sur l’autonomie, la viabilité économique et la cohérence globale dans la gestion de l’exploitation comme principaux indicateurs. Chez les éleveurs bovins, un comportement réactif, une capacité d’anticipation, un volume de travail maîtrisé et un nombre restreint de vaches orientent vers plus de résilience. Concernant les exploitations ovines et caprines, l’évolution de la satisfaction économique est liée à l’évolution de la productivité individuelle des animaux. Dans tous les cas, en termes de résilience économique, avoir moins de charges de structure semble positif. Selon Maëlys Bouttes, en thèse sur la période de conversion, les éleveurs dressent un bilan positif de leur conversion, notamment concernant l’accompagnement.
Grille Panse Bêtes : Bovins lait
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Christian FAIVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit d’un travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par l’ITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures d’équilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires d’élevage plus respectueuses du bien-être animal et de l’environnement, dans une approche de santé intégrée. L’équilibre de santé d’un troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il s’agit d’un état global de bonne santé du troupeau, avec peu d’animaux malades et recevant peu d’intrants médicamenteux. Cependant, ce concept n’est pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité d’objectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion d’équilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à l’AB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins lait. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 7 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, problèmes métaboliques en élevage, santé mammaire et qualité du lait, santé des jeunes de la naissance à la reproduction, maladies parasitaires, santé des pieds. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes d’une rupture éventuelle d’équilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
Grille Panse Bêtes : Bovins viande : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Michel BOUY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit d’un travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par l’ITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures d’équilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires d’élevage plus respectueuses du bien-être animal et de l’environnement, dans une approche de santé intégrée. L’équilibre de santé d’un troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il s’agit d’un état global de bonne santé du troupeau, avec peu d’animaux malades et recevant peu d’intrants médicamenteux. Cependant, ce concept n’est pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité d’objectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion d’équilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à l’AB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 8 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, maladies digestives et métaboliques en élevage, maladies digestives et métaboliques en engraissement, santé des veaux, maladies parasitaires, troubles de la mamelle, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes d’une rupture éventuelle d’équilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
Grille Panse Bêtes : Caprins
Thierry MOUCHARD, Auteur ; R. DE CREMOUX, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit d’un travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par l’ITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures d’équilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires d’élevage plus respectueuses du bien-être animal et de l’environnement, dans une approche de santé intégrée. L’équilibre de santé d’un troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il s’agit d’un état global de bonne santé du troupeau, avec peu d’animaux malades et recevant peu d’intrants médicamenteux. Cependant, ce concept n’est pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité d’objectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion d’équilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à l’AB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 4 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les caprins. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 7 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, troubles métaboliques, santé mammaire, santé des chevreaux et des chevrettes, parasitisme, santé des pieds. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes d’une rupture éventuelle d’équilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
Grille Panse Bêtes : Ovins lait : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Myriam DOUCET, Auteur ; Mattin EPHERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit d’un travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par l’ITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures d’équilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires d’élevage plus respectueuses du bien-être animal et de l’environnement, dans une approche de santé intégrée. L’équilibre de santé d’un troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il s’agit d’un état global de bonne santé du troupeau, avec peu d’animaux malades et recevant peu d’intrants médicamenteux. Cependant, ce concept n’est pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité d’objectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion d’équilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à l’AB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les ovins lait. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 6 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, mamelles et qualité du lait, santé des jeunes, parasitisme, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes d’une rupture éventuelle d’équilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
Grille Panse Bêtes : Ovins viande
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Myriam DOUCET, Auteur ; Mattin EPHERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit d’un travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par l’ITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures d’équilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires d’élevage plus respectueuses du bien-être animal et de l’environnement, dans une approche de santé intégrée. L’équilibre de santé d’un troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il s’agit d’un état global de bonne santé du troupeau, avec peu d’animaux malades et recevant peu d’intrants médicamenteux. Cependant, ce concept n’est pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité d’objectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion d’équilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à l’AB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les ovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 6 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, allaitement et mamelles, santé des jeunes, parasitisme, santé des pieds. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes d’une rupture éventuelle d’équilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
www.panse-betes.fr : Une application web pour l’équilibre sanitaire du troupeau
Catherine EXPERTON, Auteur ; Thierry MOUCHARD, AuteurL’ITAB a conçu, avec l’aide de plusieurs partenaires, les « grilles Panse-Bêtes », un outil à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires, qui a pour objectif de maintenir l’équilibre sanitaire d’un troupeau (c’est-à-dire de maintenir un bon état de santé global en utilisant au minimum les intrants médicamenteux). Cet outil a été développé dans le cadre du projet Casdar Otoveil (développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques). Il a été développé pour les différentes espèces de ruminants : bovin lait, bovin viande, ovin lait, ovin viande et caprin. L’éleveur doit tout d’abord renseigner sept à huit chapitres (regard global sur le troupeau, reproduction, maladies métaboliques, santé des jeunes, mamelle et allaitement, parasitisme, boiteries…). La méthode des grilles Panse-Bêtes s’effectue ensuite en trois étapes : 1 – Identifier les indicateurs critiques ; 2 – Rechercher les causes ; 3 – Établir un plan d’action. Cette dernière étape s’effectue avec l’aide d’un conseiller élevage ou d’un vétérinaire.
Dossier spécial Elevage herbivore & monogastrique : Maïs associés à du Lablab et du Cow-pea : Premiers résultats en Nouvelle-Aquitaine
Nicolas DEMARIS, Auteur ; Thierry MOUCHARD, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurLes ensilages de maïs et de sorgho sont des fourrages pauvres en protéines, demandant l’utilisation de compléments azotés coûteux, notamment en AB. Aussi, des essais d’associations de maïs et de sorgho fourrager ont été menés avec deux nouveaux protéagineux, le Lablab et le cow-pea, en faisant varier la densité, la proportion entre espèces ou les techniques de semis. Ces essais ont été conduits sur 5 sites répartis en Dordogne, Haute-Vienne et Charente. Suite aux conditions climatiques de l’année, les mélanges avec sorgho n’ont pas fonctionné. Pour ce qui concerne les mélanges avec maïs, des problèmes de levées ont été observés (mauvaises levées ou levées hétérogènes notamment), ainsi que des rendements moindres pour les parcelles avec mélanges par rapport aux témoins maïs seul, ou encore des valeurs de matière azotée trop faibles pour les associations, plus des surcoûts de charges de l’ordre de 60 €/ ha. Ces résultats plutôt négatifs peuvent s’expliquer par des aléas météorologiques mais aussi par l’absence de nodosités sur les racines des protéagineux dans ces essais. Or, à ce jour, il n’existe pas d’inoculum homologué et, sans présence de la bactérie indispensable à la réalisation de la symbiose, le protéagineux n’apporte pas de plus-value en matière d’azote, voire il entre en concurrence avec le maïs. Il est prévu de reconduire des essais en 2019.
Dossier spécial Elevage herbivore et monogastrique : Vaches allaitantes, vaches laitière bio : Quelle génétique dans nos troupeaux ?
Thierry MOUCHARD, AuteurDans le projet CasDar GenAB (génétique en AB) qui vient de s’achever, un travail d’analyse a été mené sur la campagne 2014 en bovins lait et allaitants, basé sur le croisement de données issues de diverses bases : les bases de données nationales par filière (SNIG) et celle de l’Agence Bio. Ainsi, des informations telles que les surfaces, les types de production… ont été croisées avec les performances techniques (ex. niveau de production laitière), les choix de conduite (ex. insémination artificielle ou non) et les choix génétiques. Plusieurs grands enseignements peuvent être tirés de ce travail. Ainsi, en bovins lait, on observe des choix de races différents en bio, avec plus de troupeaux multi-races et plus de croisements, alors qu’en bovins allaitants, les différences sont moins marquées. Au niveau de la production, le nombre de litres de lait produits ou les performances de croissance des veaux sont plus faibles en AB, mais ceci s’explique par des effets d’élevage (ex. une alimentation moins complémentée en concentrés en AB). Autre exemple de différence : les inséminations artificielles sont en moyenne moins nombreuses en AB. En allaitants, entre bio et conventionnel, s’il y a peu d’évolution de races ou de pratiques, on note dans certains cas un changement total de race afin de produire des animaux plus rustiques, avec des carcasses moins lourdes (- de 450 Kg), pour répondre au marché. L’étude montre aussi que les éleveurs bio ont des demandes différentes en matière de sélection, peut-être à mieux prendre en compte dans les schémas de sélection.
Récolte des foins : quel foin pour quels objectifs ?
Thierry MOUCHARD, AuteurLe foin dit « tête de repas » ou « mécanique » n’a pas les mêmes objectifs que le foin de « production ». Le foin mécanique déclenche la salivation et la mastication, il est généralement distribué en sortie de salle de traite, à 2 kg par repas. Pour ne pas perdre en qualité, lors de la production de ce dernier, Thierry Mouchard, conseiller technique élevage bio et formateur Obsalim à la FRAB Nouvelle-Aquitaine, conseille : de diversifier les graminées dans les prairies, de récolter lorsqu’un tiers des plantes sont au stade floraison, d’éviter l’utilisation de faucheuses-conditionneuses, et enfin d’identifier les foins dans la grange. Ces conseils sont introduits par un rapide rappel sur le recyclage salivaire.
Dossier spécial élevage herbivore
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Fanny DUMET, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde différentes thématiques : - l’arrivée de deux nouvelles espèces fourragères sur le marché (le Lablab, plutôt associé au maïs ensilage ou au sorgho fourrager monocoupe, et le Cow-Pea, plutôt associé avec un moha ou un millet) destinées à augmenter le taux de protéines dans les fourrages ; les premiers résultats étaient encourageants, mais à confirmer ; - des résultats d’essais menés par la Chambre d’Agriculture de la Creuse sur les méteils immatures afin de déterminer les mélanges les plus adaptés à la Creuse et les dates de récolte optimales ; les rendements varient de 3 à 6.7 T MS/ha et les MAT de 12 à 19 %. Il est particulièrement important de surveiller le stade de récolte pour un fourrage de qualité ; - des premières tendances observées sur 4 variétés de maïs en Creuse (vigueur, productivité, précocité…) ; - l’alimentation, première médecine : l’alimentation ne doit pas être déséquilibrée ou carencée et la présence des micro-éléments (vitamines, oligoéléments comme le cuivre, le manganèse, le zinc, le sélénium…) est essentielle pour maintenir les animaux en bonne santé.