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Auteur Stéphane THEPOT |
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Territoires en transition : Déconfiner les énergies
Stéphane THEPOT, AuteurLes initiatives pour un nouveau développement local sont nombreuses au sein des territoires ruraux. Cet article en présente plusieurs, du Berry au Quercy, en passant par le Gers. Quelles touchent au développement des circuits de proximité, notamment suite au confinement, à lapprovisionnement en produits locaux, bio ou non, à destination par exemple de magasins de proximité ou encore de la cantine, à linstallation de chaufferies au bois communales (dont une dans lIndre ne valorisant que du bois issu des haies du territoire), ou déoliennes « citoyennes », financées par des habitants, toutes ces initiatives, souvent basées sur des démarches collectives, montrent la vitalité de la « France profonde ». Elles montrent aussi limportance de penser autrement, de créer du lien, de mixer les avis et les horizons, de favoriser lécoute pour « jouer ensemble » et, ainsi, « déconfiner les énergies ».
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Abattage : Mourir dans la dignité
Stéphane THEPOT, AuteurFace aux critiques des organisations animalistes, les éleveurs multiplient les pistes pour abattre leurs animaux de boucherie dans les meilleures conditions. Certains paysans choisissent même de tuer leurs animaux chez eux, en dehors du cadre légal. Cest le cas de Stéphane Dinard, éleveur en Dordogne, qui tue ses animaux à la ferme avec un calibre 22. Il souhaite obtenir une autorisation légale, comme il est actuellement possible en Suisse ou en Allemagne. La loi française pourrait évoluer dans ce sens. Emilie Jeannin, quant à elle, souhaite importer de Suède un camion-abattoir itinérant. Ces deux projets remettent tous deux en cause les abattoirs « industriels ». En effet, le nombre dabattoirs a fortement baissé en France (110 abattoirs fermés entre 2002 et 2010), entraînant la création dabattoirs de grande capacité fonctionnant « à la chaîne » et engendrant un éloignement pour de nombreux éleveurs. Des solutions annexes à ces grands abattoirs éloignés sont mises en place : travail des éleveurs dans les abattoirs, recours aux bouchers-abatteurs, abattoirs mobiles, et de nouveaux projets voient le jour, comme labattoir robotisé. Des questions de financement et de faisabilité sont toujours à létude.
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Insectes : Des élevages d'insectes, entre fermes et usines
Stéphane THEPOT, AuteurLe 1er juillet 2017, l'Union européenne a autorisé l'utilisation de farines d'insectes pour l'alimentation des poissons d'élevage. Depuis, une douzaine d'entreprises françaises se sont positionnées sur ce créneau. Parmi elles, Entomo Farm produit des larves de ténébrions ou "vers de farine" en sous-traitant leur élevage à des agriculteurs. Toute la larve est comestible, et ses déjections peuvent être valorisées comme fertilisant, y compris en agriculture biologique. La société Ynsect, elle, se base sur un mode de production plus industriel, avec la plus importante unité de production française (400 tonnes de farine par an). Ynsect voit encore plus grand avec, pour projet, une usine d'une capacité de production de 20 000 tonnes par an, soit la plus grande usine d'insectes au monde. Un troisième modèle se dessine par ailleurs. Basé sur l'économie circulaire, les insectes seraient alors alimentés avec des déchets (fruits et légumes avariés par exemple). Des agriculteurs sont aussi porteurs d'initiatives, comme Nicolas Brahic, éleveur de cochons bio dans l'Hérault. Il souhaiterait pouvoir donner à ses cochons les larves de cétoines qu'il utilise pour le compostage de buis broyé mais, à ce jour, la réglementation ne le lui permet pas. Certaines sociétés se sont aussi positionnées sur l'élevage d'insectes pour l'alimentation humaine, comme Micronutris, qui aimerait obtenir le label bio pour ses insectes.
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Quel est le juste prix du lait ? ; Pascal Massol, agile pour ne plus être fragile ; Damien Lacombe mise sur le bio et la Chine
Stéphane THEPOT, AuteurAu sein de la filière laitière, les avis divergent sur la stratégie à adopter pour écouler les 25 milliards de litres produits annuellement en France, comme en témoignent les systèmes présentés dans cet article, une laiterie indépendante et deux exploitations laitières aux orientations opposées. Dans la région Centre, la Laiterie de Saint-Denis-de-lHôtel est la dernière laiterie indépendante. C'est son savoir-faire dans l'emballage et le conditionnement qui lui a permis de survivre face à ses grands concurrents industriels. Le patron, Emmanuel Vasseneix, est aussi à la tête de plusieurs marques vendues en grandes surfaces revendiquant plus d'éthique sur leurs étiquettes. Pascal Massol, acteur phare de la grève du lait en 2008, a converti depuis son élevage à l'agriculture biologique et a développé un atelier de transformation à la ferme. Damien Lacombe, éleveur aveyronnais, est le président de Sodiaal, la plus grosse coopérative laitière de France, qui a signé un important contrat avec la Chine pour y exporter du lait infantile issu de l'agriculture biologique.