Détail de l'auteur
Auteur SPORE |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
Anacarde : Une noix en pleine transformation
En Afrique, de la production de l'anacarde (noix de cajou) à sa transformation, la filière se spécialise. Elle peut aller jusqu'à la création de nouveaux produits. Si la noix de cajou peut être grillée, salée elle peut aussi être utilisée dans la confiserie, la fabrication de jus, de vin, de confitures. Reste à la valoriser sur le marché européen et régional.
![]()
![]()
Banane : Le commerce équitable comme planche de salut
L'action bénéfique de WINFA (Winward Islands Farmers Association), formée il y a vingt-neuf ans, prouve qu'il est possible de trouver les réponses adéquates face aux règles commerciales de l'OMC. Cette association, dont Marcella Harris est la présidente, réunit les agriculteurs des Iles du Vent, dans les Caraïbes, et a joué un rôle majeur en aidant les petits producteurs de bananes de ces pays à se convertir au commerce équitable. Ainsi réorienté, le marché de la banane a pu être sécurisé et diversifié. Depuis 2000, la demande s'est avérée importante et en Dominique, 95% de la production de bananes est écoulée sur le marché équitable. D'autres îles produisent près de 100% de bananes sur ce créneau.
![]()
![]()
Du bio dans les townships
SPORE, AuteurL'association Abalimi (les planteurs en langue xhosa) coordonne plus de 2 000 jardins potagers biologiques dans les townships proches du Cap, en Afrique du Sud. Les familles qui cultivent se nourrissent mieux avec des légumes frais et de qualité et approvisionnent un marché local du bio en plein boom : la demande nationale a été multipliée par 80 entre 2003 et 2007. L'article évoque la portée des jardins potagers, à travers l'exemple de Nomonde Ndamane qui cultive depuis cinq ans, sans engrais ni pesticides, des tomates, des haricots..., le témoignage de Rob Small, le fondateur d'Abalimi et de Ian Gilfillan, le responsable d'une coopérative de produits bio.
![]()
![]()
Biodiversité et agriculture : L'agriculteur, le planificateur et le banquier
En termes généraux, la biodiversité agricole comprend "la variété et la variabilité des animaux, des plantes et des micro-organismes indispensables au bon fonctionnement des agro-écosystèmes, à leurs structures et à leurs processus, et qui contribuent ainsi à la production et à la sécurité alimentaire". L'agriculture a donc besoin de la biodiversité, et la communauté agricole devrait saluer les mesures mises en oeuvre dans le monde pour la protéger. Mais un rapport récent de la Banque Mondiale qui parle de "l'agriculture contre la biodiversité", affirme que l'expansion agricole est une cause majeure de la perte de biodiversité. Aussi la plupart des réflexions de politique agricole propose-t-elle aujourd'hui de réconcilier biodiversité et agriculture, en tirant partie de la première pour améliorer la seconde. Le terme "agrobiodiversité" a été forgé pour cela.
![]()
![]()
Certification : Les coûts en question
SPORE, AuteurLes labels et signes de qualité sous certification sont de plus en plus nombreux. Conçus notamment pour aider les petits exploitants agricoles à valoriser leurs produits sur le marché mondial, les processus de certification restent coûteux et ne sont pas toujours au bénéfice des producteurs concernés. C'est ce que dénonce l'économiste Tim Harford, selon lequel seuls 10 % du supplément payé par le consommateur reviendrait au producteur, observation confirmée par d'autres études. Les programmes de certification peuvent avoir des objectifs différents : Agriculture Biologique, Fairtrade (commerce équitable), Rainforest Alliance (formation, conseils et accès au crédit pour les producteurs), Marine Stewardship Council (pêche durable). L'engagement dans un de ces programmes présente certains avantages (accès au marché facilité, formation des paysans pour améliorer la qualité de leurs produits et leurs techniques, organisation de la filière) mais aussi des inconvénients (frais élevés, contraintes administratives lourdes, problèmes techniques) qui posent la question de la viabilité de telles démarches. Autre problématique : la possible saturation du marché au vue du nombre toujours croissant d'engagements. Dans les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), des solutions se développent : mise en commun des ressources, systèmes de garantie participatifs, indications géographiques.
![]()
![]()
Changements climatiques : Se préparer à un monde plus chaud
Agriculture, pêche et foresterie constituent traditionnellement les principales sources d'aliments et de revenus des îles ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Mais, ces moyens de subsistance sont de plus en plus menacés par les changements climatiques, essentiellement dûs aux gaz émis à l'autre bout de la planète.
![]()
![]()
Combattre l'herbe du Laos
L' INRA de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a découvert deux ennemis naturels à l'adventice chromolaena odorata : un papillon et une mouche.
![]()
![]()
Cultiver la mer
Les algues marines sont devenues indispensables à la fabrication de quantité de produits alimentaires, textiles, cosmétiques ou autres. Une opportunité pour les communautés côtières des pays ACP dont certaines se sont déjà lancées dans l'algoculture.
![]()
![]()
Culture itinérante : prêt pour un autre déplacement ?
Pendant des milliers d'années, la culture itinérante a nourri beaucoup de gens. Elle continue à faire vivre 300 millions de personnes dans le monde, selon une estimation prudente. Cette pratique consiste à défricher une parcelle de forêt ou de savane, souvent en la brûlant, afin de libérer les éléments nutritifs nécessaires à la croissance des plantes. Les agriculteurs alternent ensuite des périodes de culture et des périodes de jachère pendant lesquelles la forêt et les sols peuvent se reconstituer. Du fait de la croissance rapide des populations, de la modernisation et de l'intensification de l'agriculture, la culture itinérante, accusée de détruire les forêts et d'épuiser les sols, a été qualifiée d'irrationnelle et destructive. Pourtant, des recherches menées dans les années 90 ont montré qu'on était loin du bilan catastrophique annoncé. La culture itinérante ne serait-elle pas plutôt un modèle prometteur ?
![]()
![]()
Culture de rente ou vivrière : Faut-il choisir ?
SPORE, AuteurCultures de rente et cultures vivrières peuvent être complémentaires : les cultures de rente peuvent en effet permettre aux petits producteurs de générer des revenus, mais aussi d'avoir accès aux intrants, au conseil et au matériel agricoles, alors que les cultures vivrières permettent d'assurer un certain niveau de sécurité alimentaire. Cet équilibre est cependant fragile, les cultures de rente restant soumises aux marchés, et la hausse des prix de certains produits agricoles dans les années 2000 ayant relancé le débat sur ces questions. A partir d'exemples concrets, cet article s'interroge sur la place à donner à ces deux types de production dans les pays ACP.
![]()
![]()
Désertification : Sauver les terres dégradées ; L'information fleurit sur la désertification
La désertification se répand telle une épidémie dans de nombreuses régions ACP, laissant pauvreté, faim et migrations de masse dans son sillage. Le problème peut être résolu, comme de nombreux producteurs entreprenants le démontrent. Des acteurs locaux, des ONG, des chercheurs s'activent à trouver des solutions pour éviter la dégradation des terres et mettre en valeur les opportunités économiques des déserts. Un article complémentaire fait mention des initiatives internationales lancées pour lutter contre la désertification et renvoie à plusieurs sites internet.
![]()
![]()
Dossier : Agrobiodiversité : Une longueur d'avance
SPORE, Auteur ; Servaas van den BOSCH, AuteurLe dossier propose quelques rappels relatifs aux pertes massives en biodiversité des dernières décennies : le rapport Evaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) ; la déclaration par les Nations-Unies de 2010 comme Année internationale de la biodiversité ; l'intérêt, en agriculture, de l'adoption de systèmes favorisant l'agrobiodiversité (agroforesterie, agriculture de conservation). Il revient ensuite sur l'intérêt - pour les pays du Sud surtout - de valoriser la diversité botanique et animale locale issue de siècles d'histoire... : partenariats associant savoirs traditionnels et recherche locale (succès du riz Nerica, activité du groupe Adapter la technologie en adaptant la recherche (TATRO) (Kenya)...) ; protection de la propriété intellectuelle (Traité international sur les ressources génétiques végétales pour l'alimentation de l'agriculture (ITPGR) de la FAO (2004) et projets qui lui sont liés) ; rôle des femmes, acteurs clés de la protection de l'agrobiodiversité ; implication des communautés locales dans la protection de l'agrobiodiversité. Par ailleurs, le dossier donne le point de vue de Chief Nelson Neuso (Zimbabwe) qui mène une campagne de conservation de la biodiversité par des méthodes traditionnelles, et présente le rôle des San de Namibie (qui connaissent les vertus de la "griffe du diable" depuis des siècles et cherchent à protéger leur unique source de revenus).
![]()
![]()
Dossier - Agroforesterie : L'agriculture à l'ombre des branches
SPORE, Auteur ; Anne-Mireille NZOUANKEU, AuteurL'agroforesterie est un moyen de concilier production de fruits et de fourrage, de paillage et d'ombrage, de bois, voire de fertilisation dans le cas d'arbres fixateurs d'azote. En zone tropicale ou sahélienne, c'est aussi un moyen de lutter contre la déforestation ou la désertification et les risques naturels qui y sont associés. De nombreux programmes sont donc lancés en faveur de la plantation d'arbres et de cultures sous couvert d'arbres fertilisants, en Afrique et dans le Pacifique. Le Faidherbia notamment a fait l'objet de nombreuses études. Cet arbre est particulièrement intéressant car il perd ses feuilles, riches en azote, à la saison humide, et elles repoussent à la saison sèche, période durant laquelle elles peuvent servir de fourrage si nécessaire. Cependant, malgré ces intérêts agricoles et environnementaux, le développement de l'agroforesterie souffre d'un manque de coordination politique en sa faveur et de l'insécurité foncière. Enfin, une expérience camerounaise de domestication d'une plante forestière, l'Okok, est présentée dans ce dossier.
![]()
![]()
Dossier Conditions de travail : Chantiers en cours
SPORE, Auteur ; Soumaila T. DIARRA, AuteurDans les pays d'Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), les conditions de travail restent souvent difficiles et dangereuses. Cette observation concerne plus particulièrement le secteur agricole : il emploie 70 % des enfants qui travaillent dans le monde et est concerné par 170 000 des 350 000 accidents du travail mortels tous les ans dans le monde. En s'appuyant sur des exemples concrets, ce dossier présente un état des lieux de la situation avec des zooms sur le travail des enfants, les dangers de l'exposition aux pesticides sans protections adéquates, ou encore les conventions de l'OIT (Organisation Internationale du Travail). Un reportage au Mali sur la production nationale de coton dans la région de Sikasso, l'une des plus prospères, rapporte les inquiétudes des travailleurs de la filière pour leur santé et leur sécurité. En encart, Tometo Kalhouté, spécialiste en sécurité et santé au travail au sein de l'OIT, donne son point de vue sur les conventions et législations en place.
![]()
![]()
Dossier : Fruits indigènes : Saveurs inexplorées
De nombreux fruits indigènes des pays ACP sont des cultures vivrières ou commerciales en puissance. Pourtant ils sont peu valorisés. Si certaines plantes à fruits sont soigneusement entretenues, peu ont été sélectionnées pour donner le meilleur de leurs qualités. Or les variétés indigènes de fruits peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre l'insécurité alimentaire, possèdent souvent des propriétés médicinales et supportent mieux les sécheresses et les inondations que les cultures commerciales. Dans de nombreuses régions ACP, les fruits indigènes ont un marché local ou régional et des perspectives d'exportation sont offertes aux producteurs du fait notamment du boom des produits ethniques et exotiques en Europe, au Japon, aux USA. Dans le cas des marchés d'exportation, le parcours des producteurs est confronté à des obstacles réglementaires mais il existe des réussites commerciales (exportation de fruits du baobab, du Safou...). Comme la plupart des arbres fruitiers indigènes des pays du Sud n'ont jamais été cultivés dans des vergers, on en sait très peu sur les méthodes de production, de multiplication et de transformation. Pour combler ces lacunes des intiatives existent : étude de chercheurs de l'ICUC (Centre international pour les cultures sous-utilisées) sur les fruits sous-exploités d'Afrique subsaharienne, brevet sur des produits locaux grâce à une coopération franco-éthiopienne.... Un symposium international, soutenu par le CTA (Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation), sur les espèces végétales sous-utilisées, qui s'est tenu en mars 2008, en Tanzanie, a donné un aperçu des projets d'étude, de préservation de plantes et fruits négligés et les intervenants étaient en accord sur plusieurs points : nécessité d'une solide recherche scientifique, importance des connaissances locales, nécessité de construire une filière locale forte. L'article est suivi d'un reportage sur la culture du jujubier par Dondo qui vit au nord du Zimbabwe.