Détail de l'auteur
Auteur Catherine VENINEAUX |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, AuteurLe sainfoin reste peu cultivé, aujourd'hui, en agriculture biologique. C'est pourtant une plante rustique qui présente de nombreux avantages. Légumineuse riche en tanins, elle possède des propriétés nutritionnelles intéressantes. Dominique Truc, éleveur bio de bovins lait à Montbrand (05), cultive le sainfoin en diversification de la luzerne et estime que le pâturage, même en pur, ne présente pas de risques pour ses animaux, car le sainfoin est non météorisant. En cultures associées, le sainfoin enrichit les mélanges multi-espèces pour l'alimentation du troupeau laitier. Pour Christian Ville, du GAEC des Vorsys (38), le sainfoin présente aussi l'intérêt d'être moins attaqué par les campagnols et donne la possibilité de se fournir en semences locales à plus faible coût. Tao Ferrier, du GAEC des Mûriers (01), en est également satisfait pour ses brebis laitières. Dans la Drôme, des tests sont réalisés pour évaluer l'intérêt d'associer le sainfoin à la cameline.
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Fourrages : Besoin de fourrages ? Consommer la végétation diversifiée !
Catherine VENINEAUX, AuteurVincent Gilbert est éleveur dovins et de caprins bio, en Isère, depuis 2010. Il exploite 50 ha de SAU et détient un cheptel de 60 brebis allaitantes, 60 brebis laitières et 20 chèvres. Son troupeau valorise toutes sortes de ressources fourragères, y compris des broussailles et de la végétation diversifiée. Vincent pilote le pâturage de ses animaux en les observant et en regardant le volume de lait produit. Il est également incollable sur la dynamique de la pousse de lherbe dans ses pâtures. Il a acquis ces connaissances en participant à un projet destiné à optimiser le pâturage des prairies permanentes des Préalpes. Actuellement, lobjectif de Vincent nest pas forcément de gagner du terrain sur les broussailles mais plutôt de maintenir lexistant en effectuant une certaine pression de pâturage et plusieurs retours à la parcelle. Pour cela, il quadrille ses parcelles pour constituer des parcs où les brebis passeront 4 à 10 jours, et utilise la méthode du fil avant. La pose des clôtures nécessite du temps, mais Vincent améliore son circuit chaque année. Il veille également à apprendre à son troupeau à consommer des ressources fourragères diversifiées dès le plus jeune âge.
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Réussir le désherbage mécanique de son maïs
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, AuteurLe désherbage mécanique est une étape essentielle pour la réussite de la culture du maïs. Une bonne préparation du sol permet de commencer la culture avec un minimum de résidus végétaux. Dès le départ, lutilisation doutils de désherbage « en plein » (herse étrille, houe rotative ou bineuse équipée de doigts Kress) permet de maîtriser les adventices jusquau stade 4-5 feuilles. Nicolas Zimerli, céréalier bio, confirme la nécessité de ces passages précoces. Il réalise un semis à 5 cm de profondeur, puis deux passages de herse étrille (un en pré-levée et un au stade 3-4 feuilles à vitesse réduite). Nicolas Blachot, en polyculture bio, témoigne de lintérêt de combiner lutilisation de la houe rotative et de la herse étrille. Il réalise un semis à 2,5 cm maximum et ne passe jamais en pré-levée. À partir du stade 3 feuilles, il réalise deux passages avec herse étrille ou houe rotative selon létat du sol. Ces passages sont généralement suivis de deux binages pour gérer linter-rang.
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Apiculture : En empilant les ruches... rencontre avec Eric Langlet
Catherine VENINEAUX, AuteurA l'occasion d'une visite de la miellerie collective des apiculteurs bio Olivier Celle, Gérard Fargier et Eric Langlet en Haute-Loire, des apiculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes ont approfondi leur connaissance de la méthode de la ruche FARRAR. Cette pratique, qui repose sur la gestion d'une colonie à deux reines, présente l'avantage d'augmenter la colonie et d'optimiser la production de miel. Elle permet de traiter le varroa en réalisant une double coupure de ponte en été (en bas, puis en haut). Eric Langlet explique comment il procède, depuis la division d'une première colonie, pour élaborer son système de ruche à deux reines et multiplier sa production jusqu'à 4 à 5 fois avec 3 corps de ruche.
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Élevage : Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurUn point est réalisé sur les atouts (adaptation aux sols calcaires et superficiels, grande résistance au sec, propriétés antiparasitaires ) et sur les faiblesses du sainfoin (difficulté de séchage pour une récolte en fourrage ou en grain, inadaptation aux sols hydromorphes ). Cette plante rustique a en effet perdu du terrain face à la luzerne, mais elle présente toutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené un travail sur le sainfoin et de nombreuses informations sont disponibles. Des témoignages dagriculteurs qui le cultivent en pur ou en association illustrent cet article. En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forest à Montbrand (05) ; - En cultures associées, Christian Ville, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) et Tao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu (01). Une expérience d'association sainfoin et cameline testée dans la Drôme est également présentée.
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Elevage ovin viande : Un système bio basé sur la sélection, la prévention et lautonomie
Catherine VENINEAUX, AuteurAlain Ginier-Gillet est éleveur ovin viande à Saint-Pierre-de-Bressieux, en Isère. Pionnier de la bio, il livre, dans une interview, ses clés de la réussite de lengraissement des agneaux dans son système herbager atypique, où les agnelages ont lieu en décembre. Ces naissances précoces lui permettent ainsi de vendre des agneaux à Pâques. Avec ses 140 brebis Mérinos sur 54 hectares, il a dégagé, en 2016, un EBE de 53 000 euros. Comment ? Grâce à un modèle de sélection orienté vers la rusticité, la résistance au parasitisme, les qualités maternelles ; à une alimentation composée de foin remplacé par de la luzerne déshydratée lorsque la qualité baisse -, de paille et de mélange céréale/protéagineux ; à un troupeau sain (il a adapté le chargement dans son bâtiment en diminuant le nombre de têtes, mais aussi en laissant les agneaux dans le logement dagnelage où ils se sont adaptés au microbisme). Pour améliorer encore son système, Alain Ginier-Gillet prévoit dintroduire des cultures dété dans la rotation et de réimplanter de la luzerne.