Détail de l'auteur
Auteur Bérenger MOREL |
Documents disponibles écrits par cet auteur (28)


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Dossier : Les chèvres suivies par GPS
Bérenger MOREL, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDepuis quelques années, certains éleveurs équipent leurs chèvres de GPS afin de les géolocaliser au pâturage. Ce dossier fait le point sur cette pratique : - témoignages déleveurs qui gagnent du temps en pouvant sabsenter un peu et retrouver facilement leur troupeau ; - présentation des différentes balises GPS et les critères à favoriser ; - présentation de colliers GPS utilisés comme clôtures virtuelles (sur ovins et bovins) : lorsquun animal franchit la clôture virtuelle, il est prévenu par une mélodie, puis par un stimulus électrique. Léleveur est également averti au-delà de trois séquences dalerte ; - présentation du projet Clochète, porté par lInstitut de lElevage. Ce projet a permis de développer une balise combinant GPS et accéléromètre, afin de caractériser le comportement des chèvres au pâturage (immobile, pâture, rumine ou se déplace). Cet outil permet de signaler à léleveur un déséquilibre éventuel de pâturage (lié à une ressource herbagère non suffisante, par exemple, ou à un stress) ou encore de distinguer les zones de fort passage, les zones délaissées et ainsi daider à la prévision du calendrier pastoral.
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Leur consommation de concentré est maîtrisée
Bérenger MOREL, AuteurDans le cadre dInosys - Réseaux délevage, quatre éleveurs d'ovins apportent leurs témoignages et ont pour point commun de chercher à diminuer le plus possible la part de concentrés dans les rations de leurs animaux. Il faut savoir que la consommation de concentrés est le deuxième facteur en corrélation avec la marge brute dégagée par brebis. Lun de ces élevages est en bio : celui de Charlotte et Alex Moriarty. Ils élèvent 350 brebis en Mayenne et ont mis en place un système très herbager : leur SAU de 67 ha est entièrement en herbe, dont un tiers est en prairies naturelles et 30 ha en prairies temporaires (mélange de plantes à tannins, RGA, fléole, fétuque des prés, festulolium, trèfle blanc, trèfle violet, trèfle hybride, luzerne, mélilot et pimprenelle). En parallèle des témoignages des quatre éleveurs, un tableau apporte des éléments chiffrés permettant de comparer leurs différentes stratégies pour limiter la consommation de concentrés (consommation de concentrés par kilo de carcasse produit, pourcentage dautonomie en concentrés, poids moyen des agneaux ).
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La viande bio plaît et lagneau se cherche encore
Bérenger MOREL, AuteurUn bilan sur la dynamique de la filière ovine allaitante biologique a été présenté à loccasion des BioThémas (conférences annuelles organisées par lItab et le Pôle Bio Massif Central lors du Sommet de lÉlevage). En 2019, le chiffre daffaires de cette filière sest élevé à 72 millions deuros et le nombre de brebis allaitantes bio a connu une augmentation de 10 %. Néanmoins, trois principales problématiques freinent toujours la valorisation de la viande dagneau bio : un déséquilibre saisonnier (saisonnalité des ventes), léquilibre matière et ladéquation qualitative (tous les agneaux bien conformés ne sont pas forcément disponibles au bon moment et au bon endroit). Le projet Casdar ReVABio, piloté par lInstitut de lÉlevage et par lItab, étudie des solutions pour lever ces contraintes.
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Des agneaux engraissés au marc de raisin
Bérenger MOREL, AuteurDans un contexte de changement climatique où les récoltes de céréales savèrent de plus en plus aléatoires, un groupe de chercheurs sud-africains et italiens ont essayé dintégrer du marc de raisin dans la ration de finition des agneaux. Il faut savoir quen cas de pénurie alimentaire, les paysans sud-africains avaient pour habitude de donner du marc de raisin à leurs brebis. Ce dernier est riche en fibres, mais il contient souvent des teneurs en fibres insolubles et en oligo-proanthocyanidines qui diminuent labsorption des nutriments et la digestibilité. Ces équipes de recherche ont ainsi testé plusieurs rations contenant des granulés avec des concentrations différentes en marc de raisin. Les résultats montrent que cet aliment ninfluence pas négativement labsorption de lazote. Certains points restent cependant à approfondir.
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Dans la Drôme : Du picodon de qualité bien valorisé
Bérenger MOREL, AuteurHélène et Hervé Barnier, éleveurs de chèvres dans la Drôme, à 600 mètres daltitude et à quelques 40 km de Montélimar, commercialisent des picodons régulièrement primés, produits et transformés sur lexploitation avec lappui dune salariée. A la reprise de la ferme de ses grands parents en 1989, Hervé sest lancé dans la production de lait de chèvre pour le vendre en laiterie. Après 10 ans, il a changé dorientation pour privilégier la qualité à la quantité et sest investi dans la transformation et la vente directe. Il est passée en AB au début des années 2000. Les fromages picodons produits sont vendus à la ferme, auprès de restaurateurs, de maisons dhôtes et de gîtes locaux, mais aussi en AMAP et via des épiceries. Toute une démarche a été mise en place pour laccueil de nombreux visiteurs sur la ferme, avec une volonté de transparence importante. A ce jour, les picodons se vendent très bien et à bon prix. Pourtant, lobjectif nest pas den produire plus, mais de diversifier la gamme avec, notamment, la mise en vente de bouchons apéritifs, de tomme pressée, de yaourts (très demandés) et même la charcuterie de chèvre (terrines, saucissons faits à façon par une entreprise de découpe locale).
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Dans le Nord, le déclic du bio
Bérenger MOREL, AuteurAntoine Deltour est chevrier dans le Nord, désert caprin comme le reste de la région Hauts-de-France, doù un fort scepticisme de ses confrères à la création de sa chèvrerie, au moment de la reprise de la ferme familiale, alors en grandes cultures de vente. En labsence de laiterie, il opte pour la transformation à la ferme et la vente directe. En 2019, suite à une prise de conscience sur des impacts des pesticides sur la santé, il décide de convertir sa ferme en AB, dabord les cultures, puis le troupeau en juillet 2019. Son exploitation compte aujourdhui 112 chèvres poitevines en lactation, sur une SAU intégrant 3,5 ha en pâturage et 110 ha cultivés (17 en prairies temporaires et le reste en cultures de vente), pour 3 unités de main-duvre. Le bâtiment de la chèvrerie, construit en 2016, intègre la salle de traite et le séchage en grange. Afin de produire toute lannée, cet éleveur a installé des spots à LED dans la chèvrerie, avec un programme lumineux pour le desaisonnement. Autre changement avec la conversion : la généralisation progressive de la distribution de lait maternel aux chevrettes, préféré à lachat de lait en poudre, très cher en AB. De même, la ration a évolué vers un arrêt du maïs. Le séchage en grange permettant doptimiser les coupes de foin, au final, ce producteur est autonome en fourrages, concentrés et paille.
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Dossier : Berger, un métier sociable et moderne
Bérenger MOREL, AuteurCe dossier est consacré au métier de berger. Ce métier sest fortement professionnalisé ces dernières années. Il attire une nouvelle génération, plus connectée, souvent en reconversion professionnelle et qui a le désir de faire avancer les choses. Diverses initiatives voient dailleurs le jour pour mieux accompagner cette profession qui peine tout de même à recruter, notamment en raison de la précarité du métier et des conditions de vie difficiles. Par exemple, lors de lédition 2020 du Salon de lAgriculture, bergers, éleveurs, acteurs du pastoralisme et développeurs informatiques sétaient réunis pour créer de nouveaux outils afin de répondre à des problématiques liées à la transhumance et au pastoralisme. Par ailleurs, le métier de berger ne signifie plus être un ermite, il demande au contraire de beaucoup communiquer, notamment avec les éleveurs. Joseph Boussion, berger connu sous le nom de « Carnet de Berger » sur les réseaux sociaux, sest donné pour mission de faire connaître la vie en estive. En 2017, il a créé une page Facebook afin de faire face à un manque daccès à des informations utiles aux bergers (techniques, équipements ). Cette page est vite devenue une interface de communication pour la profession et, depuis un an, elle a été élargie au grand public. Joseph Hurand, berger depuis trois ans dans les Alpes, a constaté que le métier de berger faisait rêver, mais que le grand public na quune vague notion de lintérêt de cette profession et des conditions de travail. Marjolaine Guigue, bergère depuis cinq ans, explique ce que signifie être berger dun point de vue vie sociale. Enfin, de nombreuses initiatives se mettent en place pour collecter les savoirs et savoir-faire des bergers. Par exemple, la Maison de la Transhumance (Salon-de-Provence) détient plusieurs milliers de documents consultables sur place. La FAO a également mis en place une plateforme dédiée aux connaissances pastorales à travers le monde.
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Dossier : Les races locales jouent collectif
Bérenger MOREL, AuteurLes représentants des neuf races caprines à petits effectifs, ainsi que lorganisme Capgènes, se sont retrouvés, pendant deux jours, à Annecy, en Haute-Savoie, pour échanger sur les évolutions et les travaux autour de la génétique, de la professionnalisation et de la communication. En Savoie, Christelle et Samuel Souchet ont choisi la race chèvre des Savoie pour la transformation fromagère ; comme Cathy Berthet, qui pratique le pâturage mixte. Dans les Vosges, Elsa et Frédéric Bencteux croisent leurs Alpines avec des chèvres de Lorraine. Un récapitulatif des 9 races à petits effectifs présente leurs caractéristiques, leur historique et les éventuelles évolutions.
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Dossier : Solaires et vignes, de nouvelles surfaces à valoriser
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurCe dossier, composé de deux articles, est consacré à lécopâturage, et plus particulièrement au pâturage des centrales photovoltaïques (agrivoltaïsme) et des vignes par les ovins. Le premier article apporte des informations sur lagrivoltaïsme. La Fédération Nationale Ovine (FNO) insiste sur le fait que la production agricole doit rester au cur des projets de centrales photovoltaïques. Il est donc important dintégrer le monde agricole dès le début des réflexions. Actuellement, lAdeme est en train de définir la notion dagrivoltaïsme, afin daboutir à des recommandations sur lesquelles pourront se baser les pouvoirs publics pour faciliter et encourager de tels projets. Il faut en effet que la parcelle réponde à plusieurs exigences : points deau, câbles électriques enterrés, etc. De plus, pour que tout le monde soit gagnant, un contrat tripartite entre lénergéticien, le propriétaire du terrain et léleveur doit être mis en place. Il faut savoir que lagrivoltaïsme nest actuellement pas considéré comme une activité agricole, mais la FNO souhaite demander des dérogations. Le second article est dédié au pâturage des vignes durant lautomne et lhiver. Il sappuie sur les résultats du projet Brebis-Link. Ce dernier est conduit par lInstitut de lélevage et par plusieurs Chambres dagriculture du Sud-Ouest. Son objectif est délaborer un mode demploi sur le pâturage des vignes afin de consolider les collaborations entre viticulteurs et éleveurs. Quatre principaux paramètres sont étudiés : le rôle agronomique des brebis, les dégâts éventuels que ce type de pâturage peut causer, le bien-être animal et le temps de travail que cela représente pour léleveur.
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Des élevages de petits ruminants durables
Bérenger MOREL, AuteurAprès quatre ans de travaux, le programme européen Isage sest clôturé (pour la partie française) en février 2020, à Paris. Ce programme avait pour objectif danalyser la durabilité des systèmes délevage de petits ruminants (ovins et caprins) de sept pays européens, dont la France. Bien que les élevages de petits ruminants ne représentent quune faible part de la production de viande et de lait en Europe, ils sont nombreux (850 000) et représentent 14 % des élevages européens. Par ailleurs, ils sont souvent localisés dans des zones rurales difficiles (montagne, garrigue ) et sont vecteurs de dynamiques territoriales. Ce programme a ainsi étudié plusieurs volets : les systèmes délevage, les tendances de consommation des produits ovins et caprins, limpact du changement climatique, la génétique et les innovations. Afin de définir la durabilité de leurs systèmes de production et de pointer leurs forces et leurs faiblesses, 263 élevages ont fait lobjet dune enquête. Pour les élevages laitiers français, il en est ressorti que leur résilience économique est meilleure que celle des autres pays et quils bénéficient dune filière mieux structurée. En revanche, leur diversité animale est assez faible. Par ailleurs, une étude auprès des consommateurs français a révélé quils sont prêts à payer plus cher si la viande vient de France et quils consentiraient également à payer plus si elle était bio.
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La laine, matière première aux mille débouchés
Bérenger MOREL, AuteurLa laine, coproduit de lélevage ovin, est très mal valorisée et encore peu considérée par la réglementation française et européenne. Le premier débouché artisanal reste le textile (habillement, literie, draperie et décoration). Cependant, ce débouché valorise uniquement les toisons de qualité et ne permet pas de valoriser les laines plus grossières. Cest pourquoi, depuis plusieurs années, des associations, des laboratoires et les acteurs de certains territoires se mobilisent pour mieux valoriser les laines impropres au textile. Par exemple, dans lEst, le projet Défi Laine a pour objectif demployer ce type de laine dans lisolation énergétique des bâtiments publics. Dans le Sud, une équipe de chercheurs de Montpellier SupAgro et lassociation PolyBioAid se sont penchées sur des utilisations moins connues de la laine : filtre pour dépolluer lair ou les eaux, amendement pour les terres agricoles ou encore paillage organique pour lutter contre les adventices (laine transformée en film).
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Production dénergie : Bien penser son installation solaire en élevage
Bérenger MOREL, AuteurDe plus en plus dagriculteurs entrent dans la dynamique de lagrivoltaïque, cest-à-dire quils intègrent des panneaux solaires sur les toits de leurs bâtiments. En France, plus de 7 500 exploitations délevage herbivore produisent de lénergie solaire. Cette production sinscrit dans une démarche de protection de lenvironnement et permet dapporter un complément de revenu en valorisant de grandes surfaces de toiture. Parallèlement, des entreprises se spécialisent dans linstallation de panneaux solaires. Lexemple de lentreprise Irisolaris est détaillé dans cet article. Cette entreprise propose trois offres : 1 Irisolaris finance la construction dun bâtiment équipé dune centrale photovoltaïque sur sa toiture (lagriculteur peut utiliser le bâtiment pour ses activités agricoles et deviendra propriétaire du bâtiment et des panneaux au bout de 30 ans) ; 2 pour des bâtiments déjà existants, Irisolaris occupe la toiture et verse un loyer annuel à lagriculteur en contre-partie (ce dernier peut devenir propriétaire des panneaux au bout de 30 ans) ; 3 Irisolaris peut conseiller et assurer le suivi technique des installations de panneaux solaires pour les exploitants qui souhaitent être propriétaires des bâtiments et de la centrale solaire dès le départ.
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Projet Mapacap : Une valise en test pour compter les parasites
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurEn Centre-Val de Loire, le projet Mapacap, consacré aux caprins et cofinancé par lEurope et la région Centre-Val de Loire, a pour objectif de diminuer les traitements antiparasitaires en ciblant les chèvres les plus touchées. Dans ce cadre, Vincent Lictevout, de Touraine conseil élevage, teste le kit FecPak, une valise contenant du matériel pour effectuer rapidement des numérations dufs de parasites sur un élevage. Un échantillon d'excréments est prélevé, dilué, puis, après une demi-heure de manipulation et de décantation, est pris en photo par l'appareil et envoyé par internet au Pays de Galle. Les résultats arrivent en moins dune heure, même le week-end. Cette valise est un vrai gain de temps et facilite la mise en place de traitements individuels. Pour Thibaut Gourinel, éleveur en Indre-et-Loire, le kit FecPak peut être aisément utilisé par un technicien, mais les dilutions assez précises quil nécessite sont plus difficiles à réaliser pour un éleveur. En parallèle, Mapacap étudie, avec lécole vétérinaire de Nantes, la possibilité de simuler informatiquement la croissance des strongles gastro-intestinaux dans les pâtures (simulation qui existe déjà pour les bovins) et teste des traitements alternatifs (à base de plantes) contre les parasites.
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Un bloc à lécher contre les strongles
Bérenger MOREL, AuteurSalins agriculture propose un nouveau bloc de sel à lécher pour les ruminants. Il présente la particularité daider les brebis à gérer le parasitisme. Ce bloc, nommé Sodivert Actif, est composé en grande partie de végétaux tels que la tanaisie, le fenugrec, lail, le thym ou encore labsinthe, qui permettent daider les animaux à lutter contre les paramphistomes, les douves et les strongles. Aucun délai dattente nest nécessaire entre son ingestion par les animaux et leur commercialisation. Il a été testé sur les 110 brebis de la ferme expérimentale dAgroParisTech, dans les Yvelines. Pierre-Henri Pomport, qui en est le directeur adjoint, a effectivement constaté une réduction de la pression des strongles. Les brebis qui lont consommé ont également perdu deux fois moins de poids que le lot de brebis témoin dans un contexte d'aléas climatiques qui ont diminué la qualité herbagère. PConcernant l'utilisation, la tenue du bloc nest par contre pas optimale en conditions humides (il se délite).
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Dossier : Lagneau bio, un marché porteur à structurer
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurLa demande en agneaux bio augmente et les conversions de troupeaux de même. Cependant, si labattage en viande ovine biologique est passé de 928 tonnes équivalent carcasse en 2011 à 1432 tonnes en 2017, tous les agneaux bio ne sont pas valorisés en AB. La cause principale : une offre non en adéquation avec la demande. En réponse, la filière travaille à promouvoir lagneau bio dautomne, saison de pic de production pour les élevages à l'herbe mais de baisse de la consommation. Autre difficulté : lagneau bio en filière longue reste un marché de niche. Il devient important de massifier la production pour faire des économies déchelle et baisser les prix pour les consommateurs. Cependant, les prix dachat de lagneau bio aux producteurs ne sont pas assez attractifs en filière longue et la vente directe reste donc importante. Bretagne viande bio, par exemple, propose des prix incitatifs à ses membres sils produisent toute lannée, grâce notamment au choix de races qui désaisonnent. Sont également présentés : les points clés du cahier des charges bio ; des résultats dun projet de recherche (Securibiov dans les Pays de la Loire) sur les difficultés rencontrées lors de la conversion et les solutions à mettre en place ; des éléments sur le revenu des éleveurs et les prix payés à ces derniers. Enfin, un éleveur récemment converti à l'AB, Sébastien Rigaud, dans la Drôme, fait le constat quêtre en bio demande plus de technicité, plus dobservation, mais moins de traitements.