Détail de l'auteur
Auteur Aino ADRIAENS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Dossier : Agrumes rustiques
Jérôme JULLIEN, Auteur ; Omar MAHDI, Auteur ; Aino ADRIAENS, AuteurLa culture d'agrumes en pleine terre n'est plus réservée à l'arc méditerranéen : bon nombre d'espèces et de variétés non gélives sont aujourd'hui accessibles. Dans ce dossier, les témoignages de jardiniers et de pépiniéristes permettent de découvrir une grande diversité d'agrumes rustiques, hybrides, résistants au froid, et apportent des conseils pour les sélectionner et les cultiver.
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Huiles essentielles en renfort
Aino ADRIAENS, AuteurSuite au lancement, en 2009, du programme zéro phyto pour tous les espaces verts de la Ville de Lausanne (Suisse), Paolo Fornara, chef d'équipe au Service des parcs et domaines de la Ville, a dû développer des alternatives aux produits de synthèse. Il a commencé par préparer des extraits fermentés, des tisanes et des décoctions de plantes, pour soigner les plantes. Les préparations à base de plantes fraîches ou sèches ne parvenaient pas, cependant, à repousser certains ravageurs et certaines maladies cryptogamiques et sont surtout utilisées à titre préventif. Pour les soins curatifs, Paolo utilise des huiles essentielles, en pulvérisation et avec sobriété, contre les maladies fongiques et comme insectifuge et insecticide. Pour le traitement des arbres, d'autres techniques d'application d'huiles essentielles existent ; la perfusion dans le tronc et le badigeonnage, techniques présentées par Jean-Yves Meignen, responsable des jardins à l'Abbaye de Valsaintes (04). Sous serre, l'usage de diffuseurs d'huiles essentielles est également efficace pour lutter contre les maladies et les ravageurs, comme en témoigne Michel Bovy, contre-maître au Service des parcs et domaines de Lausanne, en complément d'extraits de plantes et en combinaison avec d'autres techniques de lutte biologique (pièges à phéromones, prédateurs naturels/auxiliaires). Une recette de base de traitement antifongique ou insectifuge est fournie dans un encart.
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Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
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Fruitiers en permaculture : Le verger-épicerie façon Sobkowiak
Aino ADRIAENS, AuteurEn 1992, Stefan Sobkowiak, initialement biologiste ornithologue, a racheté un verger de pommiers de 5 ha en conventionnel, à 80 km de Montréal. Il l'a converti en bio en 1996, puis s'est orienté vers la permaculture, avec pour ambition de sortir de la monoculture et de recréer un écosystème riche qui lui permette de réduire sa charge de travail. En 2002, il a créé une pépinière, mais a subi, 2 hivers de suite, les ravages des campagnols, puis des lapins. Sans se décourager, il a alors décidé de tout arracher et a planté, sur 4 000 m2, un nouveau verger absolument hors-norme, suivant le concept du jardin-forêt développé par Bill Mollison. Stefan a souhaité créer un écosystème comestible en multistrates, le plus autonome possible. Il explique le principe qu'il a suivi consistant à planter des trios d'arbres qu'il a appelés "NAP" : "N" pour fixateur d'azote (par exemple, l'aulne), "A" pour "apple" et "P" pour prunier ou poirier. En 2008 et 2009, alors que le premier verger commençait à porter ses fruits, Stefan a planté de nouvelles surfaces. Les fruits sont alors cueillis directement par les clients, en auto-cueillette, dans les "allées d'épicerie", avec 3 récoltes par an, et les cueilleurs raffolent de ces moments de cueillette. Aujourd'hui, Stefan parvient à vivre de sa production et complète ses revenus grâce à la vente de greffons, de boutures, de poulets, ainsi qu'avec des cours, stages et ateliers qu'il organise dans les écoles et au verger. Son modèle a inspiré de nombreux projets similaires, au Québec et en Europe où il se rend régulièrement pour y tenir des conférences et des ateliers.
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Le Jardin des possibles : Belles, ces buttes
Aino ADRIAENS, AuteurAu Jardin des possibles, situé à 800 m d'altitude aux portes de Gruyère (Suisse), l'exubérance est de rigueur. Depuis 2013, Winde Decoster et Michel Rossignol, paysagistes, cultivent des fruits et des légumes sur d'immenses buttes qu'ils façonnent avec des déchets verts récupérés dans les jardins où ils travaillent. Ils ont déjà pratiquée cette culture sur andain avec succès, de 2002 à 2008, lorsqu'ils étaient employés à l'entretien d'un jardin de 7 ha, près du Lac Léman. Ils expliquent la technique qu'ils ont mise au point pour confectionner leurs buttes et les 5 stades, un par an, qui correspondent chacun à une utilisation particulière des buttes, depuis la création de l'andain jusqu'à la stabilisation de la butte et à son désherbage.
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Sus à l'ennemi !
Aino ADRIAENS, AuteurAutrefois, les pullulations de campagnols n'étaient pas considérées comme un fléau car leurs prédateurs attitrés - hermines, belettes, rapaces... étaient largement présents dans les haies, bosquets et petits habitats en bordure des parcelles. Le campagnol est devenu la bête noire des jardiniers. Pas de solution miracle en perspective, mais une panoplie de stratégies, de techniques et de "trucs" plus ou moins efficaces, à combiner selon les situations. Sont recensés, dans cet article, les moyens de lutte préférés des jardiniers amateurs qui les ont testés : piégeage, présence d'un chat, plantes répulsives, grillage enterré, vibrations et ultrasons...
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Pépinière Atmosvert : L'autre pépinière
Aino ADRIAENS, AuteurWalter et Kathleen Keirse sont venus de Belgique pour réaliser leur projet de vie en France. D'abord dans le Berry, puis dans la Creuse où ils ont un coup de cur pour une ancienne ferme dotée de 5,4 ha de bois et de pâturages. C'est ici qu'ils ont créé leur pépinière, bio et basée sur les principes de la permaculture. Ils s'inspirent du travail de Stefan Sobkowiak, maraîcher québecois qui a expérimenté le verger permacole à grande échelle, et qui a conforté Walter dans l'idée d'aboutir à une symbiose entre biodiversité et pépinière. Sur le terrain de Walter, 16 longueurs de haies fruitières s'étirent chacune sur 80 à 150 m, dont une partie est dédiée à la collection variétale et l'autre à la production d'espèces phares. Walter et Kathleen vendent leurs plants bio en ligne. Avec son site internet dédié, la pépinière Atmosvert distribue ses plants à des clients fidèles, auprès desquels Walter dispense ses conseils de culture par le biais de petites vidéos tournées sur le domaine. Pari réussi pour Walter et Kathleen, qui apprécient aujourd'hui la qualité de vie et la liberté procurées par leur travail.
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Abeille domestique : le revers de la médaille
Aino ADRIAENS, AuteurLe phénomène actuel qui consiste à multiplier les ruches pour accueillir les abeilles et contribuer ainsi à leur sauvegarde pourrait avoir un effet pervers, dont les abeilles sauvages seraient les victimes. Certains scientifiques expliquent en effet que la multiplication des colonies d'abeilles domestiques participerait au déclin des pollinisateurs sauvages, notamment en les privant de nourriture ou en leur transmettant des maladies. La plupart des abeilles sauvages ont une aire de butinage restreinte et ne récoltent souvent leur pollen que sur quelques espèces de plantes apparentées. Bernard Vaissière, chercheur à l'unité Abeilles et environnement de l'INRA d'Avignon, précise cependant que, si l'impact des colonies d'abeilles mellifères peut être réel, il reste encore difficile à mesurer sur la reproduction des abeilles sauvages. Autre effet négatif, au-delà de la compétition alimentaire : la présence de colonies d'abeilles domestiques peut perturber les communautés végétales locales et favoriser l'expansion de plantes invasives. Michel Aubert, membre de l'Observatoire des abeilles et apiculteur lui-même, n'en condamne pas pour autant cette tradition ancestrale qu'est l'apiculture. François Lasserre, vice-président de l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement), a un avis partagé : il est nécessaire d'y penser à deux fois et en connaissance de cause avant d'installer des ruches dans son jardin et, si l'on décide d'en avoir, il devient indispensable de soigner ses abeilles pour éviter la transmission des maladies aux abeilles sauvages.