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Auteur Alexis BILLIEN |
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Crepis vesicaria : nouvelle venue dans nos prairies
Alexis BILLIEN, Auteur ; Patrice PIERRE, AuteurDepuis 3 ou 4 ans, le Crépide à feuilles de pissenlit (Crepis vesicaria) semble de plus en plus présent dans les prairies bretonnes. Cette astéracée n'est pas toxique mais elle est peu appétente, avec une valeur fourragère faible, et entraîne des refus importants de la part des animaux. Selon son niveau de présence dans une prairie, deux stratégies de gestion sont envisageables : - si elle est présente de manière stable d'une année à l'autre, des fauches précoces, qui cassent son cycle de développement, peuvent limiter sa présence ; - si la situation est plus dégradée, casser la prairie par un labour, puis attendre deux ans avant de réimplanter une prairie peut être nécessaire, afin d'enfouir et épuiser le stock semencier de crépide.
Dossier : Quel accueil à la ferme ?
Morgane COULOMBEL, Auteur ; Alexis BILLIEN, AuteurDerrière le terme "Accueil à la ferme", existent de nombreuses modalités et motivations. Ce dossier illustre cette diversité à travers quatre témoignages d'agriculteurs bretons ayant fait le choix d'ouvrir leurs portes, voire plus, à leurs concitoyens. Installé en 1986 en élevage laitier, Didier Labouche accueille des adolescents en difficulté depuis 1989. Aujourd'hui, le troupeau laitier n'existe plus et les deux activités principales de l'exploitation sont un centre équestre et l'accueil social, ce dernier représentant environ 120 jours de travail par an. Sur la ferme de son conjoint maraîcher bio, Sterenn Laurent Kervella a développé une activité d'accueil pédagogique à destination de groupes d'enfants (écoles, centres de loisirs, maisons de jours...). Elle leur présente le jardin mais leur propose aussi des animations telles que des dégustations, du jardinage, ou encore du land art. Elle ressent une grande satisfaction dans le sentiment d'avoir transmis quelque chose. Samuel Dugas, éleveur laitier et maraîcher en AB, a quant à lui choisi l'accueil à travers le wwoofing, une forme de bénévolat en échange du gîte et du couvert sur la ferme. Enfin, Stéphanie et Cyrille Guilloteau, éleveurs bio, accueillent depuis trois mois une famille albanaise qui a dû fuir son pays. Totalement bénévole, cette forme d'accueil relève plus encore du partage à travers la mise à disposition d'un lieu de vie. Ces agriculteurs peuvent échanger sur leurs choix d'accueil et leurs expériences au sein de différents réseaux comme Accueil paysan ou Accueillir au pays.
Dossier : Quelle race pour quelle stratégie ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurBien choisir la race de son troupeau est un point essentiel en système économe. Mais cela se réfléchit au cas par cas, selon son système et ses objectifs, même si la recherche de rusticité reste une constance en système herbager économe. Que ce soit en bovin lait ou viande, en ovin, ou encore en race pure ou avec croisement, le point majeur est de bien définir ses objectifs et de s’y tenir. Hésiter, changer d’approche amène à perdre du temps sans obtenir un troupeau répondant à ses attentes. Ce dossier illustre la diversité des approches chez les éleveurs à travers quatre témoignages d’éleveurs bretons : un système herbager bio en race Holstein pure avec une sélection axée sur la mamelle et les aplombs ; un système laitier bio avec croisement entre Holstein et Rouge scandinave, avec comme objectifs plus de rusticité, une bonne santé notamment au niveau de la mamelle, et une bonne qualité du lait ; une exploitation comptant un atelier secondaire de production de viande avec un troupeau bio composé des Limousines et de Hereford, avec une volonté de valoriser l’herbe au mieux en une viande de qualité ; un élevage ovins viande, en race locale Lande de Bretagne, appréciée pour sa capacité à valoriser tous types de ressources herbacées en plein air intégral (en partie en écopâturage) tout en produisant, là aussi, une viande de qualité.
Fermoscopie : L’accessibilité, clé du succès des systèmes herbagers
Alexis BILLIEN, AuteurChristophe Gendron, à Lalleu (Ille-et-Vilaine), s'est installé en vaches laitières en 2011 sur la ferme de ses parents. Il s'est tourné, en 2013, vers un système pâturant et bio, grâce à des opportunités foncières (reprise d'une partie des terres d’un agriculteur voisin qui était en AB et dont la condition de reprise était de rester en bio) et grâce à des dispositifs financiers territoriaux qui lui ont permis de construire un boviduc sans lequel un système pâturant aurait été plus difficile à mettre en place (investissement de 32 000 € HT, dont 10 500 € pris en charge par le Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations Agricoles). Ces opportunités lui ont permis de mettre en place ce ce boviduc conduisant à un meilleur confort de travail.
Implanter des prairies sous couvert : Pourquoi et Comment
Alexis BILLIEN, AuteurLa phase d'implantation d'une prairie est essentielle pour la pérennité de celle-ci. Cependant, les conditions de plus en plus sèches en fin d'été demandent une technicité accrue de la part des agriculteurs. Le semis sous couvert apparaît comme l'une des solutions pour assurer la bonne installation de la prairie : le salissement et l'érosion sont limités, la production d'herbe est plus précoce, et la récolte du couvert fournit un fourrage supplémentaire. Deux éleveurs bretons ont testé, à l'automne 2017, l'implantation de prairies à flore variée sous couvert de méteils à ensiler. Jean-Marie Gaigeot, éleveur bio en Ille-et-Vilaine, a récolté entre 6 et 7 t/ha d'ensilage de méteil mi-mai 2018, et a pu commencer l'exploitation de sa prairie par une fauche en juin et un pâturage léger en juillet. Christophe et Charlotte Mellier, en Ille-et-Vilaine également, ont récolté 7 t/ha de méteil en ensilage juste après le 15 mai. Après cela, la prairie est très bien partie et a été fauchée début juillet. Pour eux, la priorité est donnée au bon développement de la prairie. La récolte du couvert reste un bonus.
Mécanique sur mesure
Alexis BILLIEN, AuteurEn Ille-et-Vilaine, sur l'élevage laitier bio de Gaétan et Gisèle Veillard, le parc de matériel agricole a évolué suite aux différents bricolages de Gaétan. Il répond ainsi au mieux aux besoins techniques et aux pratiques des deux éleveurs, avec du matériel adapté sur mesure et/ou à moindre coût que ce qui existe en neuf. Quelques exemples sont présentés dans cet article : - un cultivateur arrière passé en frontal ; - un semoir placé en frontal qui, passé en même temps qu'un autre semis placé à l'arrière, permet le semis simultané d'une prairie et d'une orge ; - un râteau faneur d'occasion transformé en herse étrille ; - un godet-distributeur pour la betterave ; - etc.
Technique : Chantiers d’ensilage d’herbe : Ensileuse Automotrice ou Remorque Autochargeuse ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Jean-Marc ROUSSEL, AuteurL’ensileuse automotrice et la remorque autochargeuse sont toutes les deux utilisées pour les chantiers d’ensilage d’herbe. Selon Jean-Marc Roussel de la Fédération des Cuma Bretagne Ille Armor, le choix du matériel s’effectue en fonction des volumes d’herbe et de la distance entre les parcelles et les silos. D’autres avantages et inconvénients sont également développés, tels que le coût qui est plus important avec une autochargeuse (233€/ha avec main d’œuvre contre 207€/ha pour une ensileuse). Cependant, l'autochargeuse permet une plus grande autonomie et une plus grande souplesse pour effectuer les travaux d’ensilage au bon stade. Une différence est également observée sur la qualité de l’ensilage avec une coupe plus homogène avec l’ensileuse automotrice. Emmanuel Olivier, éleveur en Ille-et-Vilaine, témoigne sur son choix d’utiliser ces deux machines : l’automotrice pour les gros volumes et l’autochargeuse pour les parcelles proches et de petites surfaces.