Détail de l'auteur
Auteur Justine GRAVÉ |
Documents disponibles écrits par cet auteur (33)


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Cinq clés pour établir une parcelle en permaculture
Justine GRAVÉ, AuteurAlain Malard, vigneron et consultant dans l'Hérault, a écrit un ouvrage autour de l'application de la permaculture à la viticulture : Vignes, vins et permaculture. Les principes fondamentaux qu'il préconise, avant l'implantation d'une parcelle, sont présentés dans cet article : - inventorier les ressources sur et aux abords de la parcelle ; - tracer des lignes clés qui suivent les courbes de niveau ; - former des noues, fossés fermés équipés d'un trop-plein pour une gestion optimale de l'eau ; - planter en terrasse ; - raisonner en services, par exemple en ce qui concerne les couverts végétaux et les haies.
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Des bouteilles de vin sans capsules
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurEn France, depuis le 1er juin 2019, la capsule représentative de droit (CRD) nest plus obligatoire sur les bouteilles de vin. Certains vignerons, soucieux de leur empreinte carbone et souhaitant limiter les emballages, sen passent, mais au prix de lourdeurs administratives supplémentaires : réalisation dun DAE à chaque client professionnel et d'une facture plus complète à chaque client particulier. Beaucoup de supermarchés demandent encore à avoir cette CRD, de peur de perdre les clients : ces derniers semblent habitués à regarder les informations situées sur le dessus de cette capsule. La CRD présente également lavantage de cacher les petites différences de niveau dans le goulot. Pour beaucoup de professionnels de la filière, les bouteilles de vin sans capsules ne sont pas faites pour tout le monde : cette nouvelle pratique sadresse à une clientèle soucieuse de lenvironnement, plutôt jeune et urbaine. Elle est plutôt utilisée pour des vins biologiques, biodynamiques ou nature.
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Des bretts résistantes au chitosane fongique
Justine GRAVÉ, AuteurLe chitosane dorigine fongique est autorisé, depuis 2018, dans le cahier des charges de la vinification biologique. Il est principalement utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes, afin de lutter contre les Brettanomyces bruxellensis, des levures daltération aussi appelées Bretts. Le chitosane est donc un substitut aux sulfites. Cependant, son efficacité est aléatoire : certaines formes de Bretts semblent être résistantes au chitosane. Cest pourquoi lISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) porte le projet Chitowine (2017-2021), qui a pour objectif de mieux définir le spectre antiseptique du chitosane. Daprès les premiers essais en laboratoire, plus des trois quarts des Bretts les plus communes seraient tout de même sensibles au chitosane.
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Comment l'agroécologie modifie le calendrier des travaux manuels
Justine GRAVÉ, AuteurJérôme Courgey, fondateur de lassociation Arbres et paysages en Champagne et consultant viticole en transition agroécologique, mène des essais sur lentretien des vignes sans herbicides et sans travail du sol (dans un contexte conventionnel). Pour cela, il se base principalement sur lagroforesterie et sur des couverts végétaux. Si les espèces choisies pour mettre en place un couvert hivernal ont une importance primordiale, la date de destruction du couvert a également un fort impact sur la vigne. Dans lun de ses essais, réalisé en 2019, Jérôme Courgey a pu observer que la date de destruction du couvert influençait grandement la quantité de biomasse produite par ce dernier : la biomasse a doublé entre une destruction réalisée le 22 avril et une destruction effectuée le 5 mai. Dans un second essai, il a également pu observer que la date de destruction a un impact sur la température du sol : avec un couvert détruit le 27 mai, la température du sol, en période caniculaire, était inférieure aux placettes avec une destruction plus précoce. Néanmoins, une destruction tardive a des conséquences sur la réalisation de divers autres travaux. Cet article est accompagné dun encart sur des préconisations de semis de couverts hivernaux en Champagne.
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Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
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Dossier : Apprivoiser les variétés résistantes
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurCe dossier, composé de trois articles, est dédié aux variétés de vigne résistantes aux bio-agresseurs. Ces variétés sont, pour le moment, seulement accessibles aux vins de France et aux IGP. Néanmoins, les perspectives évoluent : elles devraient bientôt pouvoir être autorisées dans les cahiers des charges des AOP qui le souhaiteront. Le choix en variétés résistantes devrait également sétoffer, puisque les recherches et les essais saccélèrent. Il faut, néanmoins, que les producteurs acceptent quune grande part dinconnu entoure encore ces nouvelles variétés : quels sont les climats, le type de sol et les porte-greffes les plus adaptés ? Quels sont leurs comportements lors de la vinification ? etc. Le premier article de ce dossier répond justement à plusieurs questions courantes : Quelle est léconomie de traitement ? Quels sont les coûts et les disponibilités des plants ? Quelles sont les aptitudes agronomiques ? Larticle suivant porte sur la vinification de ces variétés résistantes : un référentiel nologique est en cours dacquisition, mais ces variétés semblent surtout présenter un intérêt en assemblage. Le dernier article est consacré au développement commercial : les atouts environnementaux de ces variétés devraient jouer un rôle majeur pour conquérir les consommateurs.
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Dossier : Concevoir sa cuvée sans sulfites
Justine GRAVÉ, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur52 % des nologues produiraient des cuvées sans sulfites ajoutés. C'est ce que révèle une enquête réalisée en 2020 par nologues de France. Ce dossier prodigue quelques conseils, étape par étape, de la récolte à la mise en bouteille, aux vignerons qui souhaiteraient se lancer. En effet, faire du vin sans sulfites nécessite une adaptation en profondeur de l'itinéraire technique et induira obligatoirement un changement de profil du vin. Un premier article fait le point sur l'utilisation de levures de bioprotection en lieu et place de Saccharomyces ; puis, sont abordées des questions relatives à l'hygiène, à l'élevage en barriques, ainsi qu'au choix du bouchon pour ses vins. Enfin, dans un dernier article, quelques raisons pour se lancer sur ce marché sont exposées.
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Dossier : Remettre les porte-greffes au premier plan
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurEn viticulture, l'importance du rôle des porte-greffes est passée peu à peu au second plan. Pourtant, ce matériel végétal qui fait le lien entre le sol et le reste de la plante est primordial et pourrait offrir de nombreuses possibilités d'adaptation face au changement climatique et aux évolutions des vignobles. Aussi, les recherches sur les porte-greffes pour en augmenter la diversité se développent. Parmi les pistes explorées, figure celle de la vigne sauvage Vitis sylvestris.
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De nouvelles règles pour la vinification bio
Justine GRAVÉ, AuteurDans le nouveau règlement bio européen du 1er janvier 2022, le principal changement, en viticulture, réside dans lautorisation du chauffage des moûts et des vins jusquà 75°C, afin de permettre une stabilisation microbienne, dans un contexte de réduction des sulfites. Quelques évolutions sont aussi à noter du côté des auxiliaires et des additifs. Le règlement introduit aussi les grandes lignes du référentiel HACCP afin de mieux prévenir les contaminations par les pesticides conventionnels.
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Premières leçons du gel 2021
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurFace à lépisode exceptionnel de gel au printemps 2021, de multiples méthodes de lutte ont été activées dans les vignobles. Cet article regroupe six témoignages sur différentes méthodes de lutte. Vincent Masson, gérant de la SARL BioDynamie Services (basée en Saône-et-Loire), explique que la préparation biodynamique à base de valériane, utilisée en préventif contre le gel, fonctionne bien contre de petites gelées. Les autres méthodes de lutte sont plutôt décrites dans un contexte conventionnel. Dans le Cher, Luc Tabordet est satisfait de la protection offerte par ses tours antigel. En Saône-et-Loire, Christian Belleville explique que les bougies ne sont pas faites pour lutter contre des températures très basses. En Anjou, Dominique Sirot et deux autres producteurs ont testé des voiles dhivernage. Pour eux, ces voiles sont une véritable piste à perfectionner. Dans lYonne, Adrien Michaut explique que les conditions étaient favorables à laspersion (bonne humidité, pas trop de vent et un stade végétatif pas trop avancé). Enfin, en Gironde, Dominique Haverlan tente déchapper au gel en faisant évoluer sa conduite de la taille.
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Un protocole de pied de cuve pour des malos sous contrôle
Justine GRAVÉ, AuteurLes viticulteurs biologiques ont fortement recours à la fermentation malolactique. Une enquête, menée en 2019 par Vignerons bio de la Nouvelle-Aquitaine (VBNA) et lITAB, a dailleurs mis en évidence le souhait de la profession de bénéficier doutils pour mieux maîtriser cette fermentation. Pour répondre à ce besoin, VBNA, lISVV (Institut des Sciences de la Vigne et des Vins) et lIFV (Institut Français de la Vigne et du Vin) ont collaboré pour élaborer un protocole de pied de cuve permettant de lancer ces fermentations malolactiques. Lun des principaux défis réside dans la conservation des lies dune année sur lautre. LISVV a travaillé sur cette thématique dès 2015 et a déterminé que les bactéries restaient optimales dans des lies conservées à 10 °C. Toutefois, le pied de cuve nest efficace que sil est ensemencé à hauteur de 1 % (ex : 1 hl de lies pour ensemencer un pied de cuve de 100 hl). Des essais menés par lIFV montrent, en effet, quun pied de cuve ensemencé à hauteur de 1 % est tout aussi efficace quun ensemencement à laide de bactéries commerciales. Il faut donc réussir à conserver assez de lies pour ensemencer le pied de cuve correctement.
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L'arbre va (re) trouver sa place dans les vignes
Justine GRAVÉ, AuteurLes essais dagroforesterie se multiplient dans les vignes. Le projet Casdar Vitiforest (2015-2017) avait notamment pour objectif dévaluer limpact agronomique environnemental et économique de la conduite de la vigne en agroforesterie. Des premières tendances ont pu être dégagées. A priori, il ny a pas de concurrence pour leau ou lazote, tant que lassociation vigne-arbre a moins de dix ans. En revanche, à Restinclières (contexte méditerranéen), où la cohabitation existe depuis plus de dix ans, une concurrence pour lazote a été observée. Cest pourquoi il est recommandé de respecter au moins 2,5 m de distance entre les arbres et les rangs de vigne. Lentretien de larbre (taille, cernage du système racinaire ) peut également participer à limiter cette concurrence. Dans tous les cas, larbre modifie le microclimat (ombre, convection dair) et a un réel impact positif sur la biodiversité. Par ailleurs, la mise en place dun système agroforestier se réfléchit sur le long terme et demande de lanticipation. Un encart est réservé à Landfiles, le réseau social des apprentis agroforestiers.
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Le débourbage par flottation se perfectionne
Justine GRAVÉ, AuteurLe débourbage par flottation est principalement utilisé pour clarifier les moûts rosés et rouges issus de thermovinification. Cette technique est également employée, dans une moindre mesure, pour les blancs. Apparue à la fin des années 80 et autorisée en bio, elle consiste à former un « floculat » à laide denzymes et de colles, puis à entraîner ce « floculat » vers le haut de la cuve via de petites bulles dazote. Cette technique est peu utilisée en France, alors quelle connaît un boom dans dautres pays. Plusieurs retours dexpériences dnologues et de viticulteurs (dont certains sont en bio) sont présentés.
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Deux stratégies dentretien du sol mécanique à la loupe
Justine GRAVÉ, AuteurLes interventions dentretien du sol sont le premier poste de dépenses en viticulture biologique. Nicolas Constant, ingénieur chez Sudvinbio, a mené un suivi de consommation de GNR (Gazole non routier) sur deux domaines bio situés en Occitanie (en IGP oc) de 2016 à 2018. Ces deux domaines cultivent de la vigne sur des sols productifs mais ont des stratégies dentretien du sol complètement différentes : le domaine A (70 ha) cherche à maximiser ses rendements en limitant lenherbement toute lannée, tandis que le domaine B (30 ha) maximise les couverts végétaux en hiver et les réduit à linterrang en été. Ainsi, le domaine A réalise 8 à 9 interventions par an et utilise des outils assez puissants qui consomment beaucoup de GNR (ex : houe rotative à axe horizontal). Il a consommé 160 L/ha de GNR sur trois ans, ce qui correspond à une émission de 0,43 t/ha de CO2 durant cette période. Le domaine B cumule 6 à 7 interventions et combine des interventions dentretien du rang et de linterrang. Au total, il na consommé que 67 L/ha de GNR sur trois ans (soit 0,18 t/ha de CO2). Il faut également noter que la différence de rendement nest pas élevée entre ces deux domaines (80 hL/ha pour le domaine A contre 70 hL/ha pour le domaine B).
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Dossier : Bio : les acquis de lexpérience
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurNathalie et David Drussé sont viticulteurs bio en Indre-et-Loire depuis 5 ans. Olivier Roches est viticulteur bio, en Dordogne, et converti à l'AB depuis 10 ans. Rémy Soulié est aussi producteur de vins, dans lHérault, sur une exploitation familiale qui na jamais connu de traitements chimiques et en AB depuis 20 ans. Chacun revient sur les points-clés de son métier. Malgré des anciennetés en AB différentes, chacun saccorde sur limportance de lobservation de la vigne, sur la nécessité danticiper pour agir au bon moment et ne pas se faire déborder, par lherbe éventuellement mais surtout par les maladies, comme le mildiou. Le travail du sol est aussi un élément important et chacun doit trouver litinéraire technique qui convient à sa situation. La qualité de la pulvérisation est aussi un point essentiel pour réussir ses interventions. Si Nathalie et David réfléchissent encore au meilleur itinéraire technique pour eux, notamment pour maîtriser lherbe, Olivier, en Dordogne, met en avant limportance davoir une vigne en bon état au moment de la conversion pour avoir un outil de production performant. Lui-même a dû accélérer la remise en état de sa vigne pour compenser la baisse des rendements une fois passé en AB. Pour Rémy, dans lHérault, un des éléments-clés est de mécaniser tout ce qui peut lêtre, notamment pour ne pas se laisser déborder et ne pas être tributaire dune main duvre parfois difficile à trouver, alors quil faut passer plus de temps dans la vigne en bio quen conventionnel. Ces deux derniers vignerons se diversifient aussi, le premier avec des gîtes sur la ferme et le second avec le photovoltaïque.