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Auteur BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (36)


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Evolutions en élevage biologique
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe nouveau règlement européen biologique 2018/848 (Annexe II, partie 2, point 1.4.1g) introduit une restriction vis-à-vis des aliments dallaitement utilisés en remplacement du lait maternel chez les ruminants. Désormais, ces aliments ne pourront plus contenir de composants de synthèse ou dorigine végétale. Les aliments dallaitement contenaient jusqualors souvent des matières grasses végétales (souvent issues de tournesol, de coprah ou en encore de colza biologiques) afin de ré-engraisser la poudre de lait écrémée. Des fluidifiants étaient aussi ajoutés pour pouvoir utiliser ces aliments dans des machines dallaitement sans obstruer les matériels.
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Fermes En ViE facilite le renouvellement des générations agricoles et la transition agro-écologique
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurEn France, près de 200 fermes disparaissent chaque semaine. Lorsque les propriétaires dune exploitation agricole partent à la retraite, sils ne trouvent pas de repreneurs, ils vendent souvent leur ferme à des voisins (agrandissement) ou à des porteurs de projets non agricoles. Pour éviter la disparition de ces fermes, la plateforme de financement participatif Fermes En ViE (FEVE) propose aux citoyens daider des producteurs à sinstaller sur des fermes agroécologiques. Lacquisition des terres et des bâtiments est ainsi financée par une communauté dinvestisseurs (citoyens) engagés. La Ferme de Magnantru est la première à avoir été financée par ce mécanisme. Cette ferme de 47 ha, basée près de Niort, repose sur un système en polyculture-élevage diversifié conduit en agriculture biologique. La ferme va être reprise par un jeune couple qui sera bientôt rejoint par un(e) maraicher(ère). Fermes En ViE travaille sur une dizaine dautres projets de fermes agro-écologiques.
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FLY-BUSTER et ACTIPOST autorisés en Elevage Biologique
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurCet article présente deux nouveaux produits désormais autorisés en élevage biologique : FLY-BUSTER et ACTIPOST. FLY-BUSTER est un piège attractif pour les mouches. Lobjectif est de créer une barrière contre ces insectes autour des bâtiments délevage, en les piégeant dans des seaux grâce à un attractif naturel et à un système de cônes « une voie » (une fois dans le seau, les mouches ne peuvent plus ressortir). ACTIPOST est un activateur de compostage. Il accélère la digestion de la partie fibreuse des fumiers, retient lazote ammoniacal et réduit les odeurs.
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Les Moutons de l'Ouest, le concept déco-pâturage qui cartonne en Bretagne
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLes Moutons de lOuest est une entreprise spécialisée dans lécopâturage. Elle a été créée en 2016, emploie 7 personnes (3,5 ETP), compte 80 clients et entretient 800 000 m2 despaces verts avec ses 600 moutons et chèvres. Au départ, lentreprise se concentrait dans les Pays de la Loire, mais, depuis 2018, elle a commencé à couvrir des sites en Bretagne. Beaucoup dentreprises et d'organisations sont, en effet, à la recherche de solutions plus éthiques et écoresponsables pour diminuer leur empreinte carbone, que ce soit par conviction ou dans le cadre de leur RSE. Avec une prestation clé en main, Les Moutons de lOuest leur offre une opportunité de gérer les espaces verts de manière plus durable. En parallèle, les Moutons de lOuest sensibilisent le grand public à léco-pâturage, au monde animal et à la préservation de la nature. Cet article est accompagné dun encart sur Quentin Noire, le fondateur de cette entreprise, ainsi que des témoignages de deux bergers employés par la structure (Nicolas Lefébure et Thibault Poulain) et des retours de six entreprises clientes.
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5 solutions alternatives à lutilisation de soja en élevage de vaches laitières
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe soja est largement utilisé dans les rations des vaches laitières. Il présente toutefois deux inconvénients : il est produit outre-Atlantique et son prix est très volatile. Cest pourquoi le projet PROTECOW a étudié cinq alternatives à son utilisation. Ces alternatives devaient respecter deux critères : maintenir le niveau de production des animaux et les résultats économiques de la ferme. Lune des cinq alternatives envisagées est de convertir le système de production à lagriculture biologique tout en conservant un haut niveau de production par vache laitière. Cette solution pourrait convenir à des exploitations qui ont une bonne situation financière, afin de supporter la période de conversion de deux ans, et dont les rations sont, en plus du maïs, basées sur lherbe (pâturage). La conversion à l'AB a été simulée sur une ferme type de 100 ha avec 100 VL à 8 300 L de lait/an. Elle a nécessité de revoir intégralement lassolement de lexploitation et a permis de remplacer partiellement le soja (- 64 %, soit une économie de 51 t/an). Néanmoins, elle entraîne une baisse du niveau de production (-1 400 kg/lactation). Si les prix du lait bio sont élevés, cette diminution de la production peut être compensée au niveau de la marge nette.
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La betterave fourragère, lassurance matière sèche pour les années sèches
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLes surfaces de betteraves fourragères augmentent en France. Cette culture présente lavantage dêtre particulièrement productive et résiliente face aux aléas climatiques. Comme chaque année, lADBFM (Association pour le Développement de la Betterave Fourragère Monogerme) a mis en place un réseau dessais afin dévaluer différentes variétés. En 2019, 23 variétés ont été comparées. Ces dernières se sont toutes bien développées malgré la canicule, la sécheresse et lexcès deau à lautomne. Les rendements sont, en moyenne, supérieurs à 97 tonnes de racines par hectare. Pour permettre aux éleveurs de choisir plus facilement leurs variétés, lADBFM a créé une nouvelle nomenclature : le type « Moyennement riche en MS » (matière sèche) correspond à des variétés polyvalentes qui peuvent aussi bien être pâturées, que distribuées entières ou en morceaux ; le type « Riche en MS » est attribué à des variétés plus productives, qui se conservent mieux et quil vaut mieux couper pour donner aux animaux ; le type « Très riche en MS » est utilisé pour des variétés à forte teneur en sucres solubles, à distribuer en morceaux avec des rations adaptées.
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Bio : ReVABio. Nouveau projet de recherche consacré à lagneau bio
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurComment proposer une viande dagneau biologique de qualité, toute lannée, aux consommateurs, tout en assurant un revenu correct aux éleveurs ? Voici la question à laquelle vont tenter de répondre les quinze partenaires du projet Casdar ReVABio la Régularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique (ce projet est piloté par lInstitut de lélevage et lItab). La demande en agneaux est encore très saisonnée en France et la consommation est importante autour de Pâques. Or, les brebis mettent naturellement bas en fin dhiver : les premiers agneaux dherbe sont abattus au début de lété, puis loffre augmente en automne alors que la demande est moins importante. Une des solutions pour ajuster loffre et la demande est de désaisonner les brebis pour quelles élèvent leurs petits durant lhiver et que ceux-ci soient commercialisés au printemps. Toutefois le désaisonnement nest pas simple en AB (interdiction dutiliser des hormones) et une production étalée représente un coût pour les éleveurs. Cest pourquoi le projet ReVABio (2020-2023) va analyser : 1) les techniques détalement de la production et leur acceptabilité ; 2) les complémentarités et les concurrences entre les bassins de production ; 3) les impacts des techniques de finition et détalement sur la qualité de la viande.
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Les Français aiment la viande bio !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurSelon la sixième vague de lenquête « Les Français et la consommation de viande bio », conduite en septembre 2020 par lIfop pour la Commission Bio dINTERBEV, 72 % des Français déclarent consommer de la viande bio, au moins de manière occasionnelle, ce qui représente 13 points de plus comparé à 2015. Les plus fidèles adeptes de la viande bio sont les plus de 50 ans et les catégories socio-professionnelles supérieures. Les principales raisons pour lesquelles lensemble des consommateurs de viande bio achètent ce produit sont : le respect du bien-être animal, les bénéfices pour la santé, le contrôle sanitaire renforcé, le goût, le fait dassurer aux éleveurs un meilleur revenu, les bénéfices pour lenvironnement, un acte citoyen. Le sondage fait également ressortir deux grands enseignements en matière daccessibilité : parmi les consommateurs de viande, 72 % estiment quil est indispensable de trouver de la viande bio au sein de loffre globale de produits bio, et 60 % des personnes interrogées jugent quil est justifié de payer plus cher une viande bio quune viande non bio (ce chiffre atteint même 70 % chez les consommateurs de viande bio). Du côté de la distribution, cette enquête a révélé une montée en puissance de la restauration hors domicile.
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La luzerne : Une fourragère riche en protéines
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa luzerne est une légumineuse aux multiples avantages agronomiques. Dans les élevages, elle peut également permettre datteindre lautonomie protéique. Cet article fournit de nombreux conseils techniques pour mettre en place cette culture fourragère. Il décrit tout dabord ses intérêts agronomiques, principalement lenrichissement en azote du sol et lamélioration de sa structure. Il cite également les avantages et les inconvénients dune luzerne conduite en pur et dune luzerne conduite en association avec une graminée (dactyle ou brome). Il explique aussi comment choisir une variété en fonction de différents critères : la dormance, la tolérance à la verse, la répartition du rendement sur lannée, la teneur en protéines, la tolérance aux maladies, la tolérance aux nématodes et la pérennité. Des conseils techniques pour semer la luzerne sont proposés : préparation du lit de semences, profondeur de semis, dose de semis, période dimplantation. L'article décrit également sa conduite et sa récolte : fréquence de fauche, récolte en foin, en ensilage, en enrubannage, affouragement en vert, pâturage. Des données sont également fournies sur les besoins de la luzerne et les amendements à réaliser (amendement basique, apport en phosphore). Enfin, des valeurs alimentaires moyennes sont indiquées pour les différents modes de récolte (UFL, PDIN, PDIE).
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En direct de chez Moulin Beynel
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurMoulin Beynel, engagé dans lagriculture biologique depuis 10 ans, est un fournisseur daliments pour volailles et ruminants. Son nouveau site de fabrication, situé en Corrèze, est spécialisé dans lélaboration d'aliments bio. Selon le cahier des charges bio, les aliments doivent contenir au moins 95 % de matières premières certifiées bio, les 5 % restants concernant uniquement les matières minérales, vitamines et oligo-éléments. Poule pondeuse, Lapin et Volaille bio Beynel sont des exemples de produits pour animaux de basse-cour. Pour les aliments des ruminants (Beynel Agneau, Beynel 17), les matières premières issues de cultures en deuxième année de conversion (C2) peuvent être utilisées à hauteur de 30% dans la ration. Les recettes des aliments sont constituées uniquement de matières premières C2 ou bio.
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L'herbe, première ressource pour tendre vers l'autonomie alimentaire
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurL'autonomie alimentaire d'un élevage passe notamment par la production d'herbe, première ressource en énergie et en protéines. Toutefois, la conduite des prairies demande une forte technicité pour assurer la production d'un fourrage de qualité, celle-ci étant aussi fortement liée à d'autres facteurs tels que les conditions pédoclimatiques. Cet article, inspiré d'un communiqué du Gnis, apporte quelques éléments sur la valeur alimentaire des prairies et son évolution selon différents facteurs : le stade de récolte, la hauteur d'exploitation, le mode d'exploitation (fauche ou pâture), le choix des espèces et variétés, etc.
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Mesures biologiques : utiliser les prédateurs naturels des mouches
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLes mouches domestiques peuvent être particulièrement gênantes en élevage. Pour lutter contre les invasions, il existe plusieurs parasites, utilisables dans le cadre d'une lutte biologique. Cet article présente deux mini-guêpes parasitoïdes, Muscidifurax et Spalangia. Celles-ci agissent en pondant dans les pupes de mouches. La mini-guêpe se développe ensuite en se nourrissant de cette pupe. Les deux espèces présentées ici sont relativement complémentaires puisque la première parasite les pupes de mouches présentes dans les trois premiers centimètres de litière alors que la seconde agit plus en profondeur. Muscidifurax et Spalangia se trouvent d'ailleurs dans le commerce dans un contenant commun. Les conditions d'utilisation optimales sont précisées : surface à traiter, moments d'intervention, lieux de dispersion des mini-guêpes, etc.
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La Mourérous : Reconnaissable avec ses pattes et sa tête de couleur rousse
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa Mourérous est une race ovine des Alpes du Sud. Elle a été menacée de disparaître jusquà sa reprise en main en 1977 par lÉtablissement départemental de lélevage et la Fédération des éleveurs ovins des Alpes-de-Haute-Provence. Un schéma de sélection a été mis en place à partir de 1983. Les effectifs sont, depuis, en augmentation (36 000 brebis en 2000) et la Mourérous ne fait plus partie des races menacées depuis 2014. Elle est principalement présente dans le sud de la région Provence-Alpes-Côte dAzur, ainsi que dans la Drôme, en Isère et en Savoie. Cette brebis de format moyen (50-60 kg pour les brebis, 70-90 kg pour les béliers) est reconnaissable à sa tête et ses pattes rousses. Elle est rustique, bien adaptée aux milieux secs et froids, et présente de bonnes aptitudes à la marche en alpage et au pâturage sur des parcours (elle possède une bonne tolérance aux transitions alimentaires bergerie/pâturage). Elle est particulièrement bien adaptée aux systèmes délevage pastoraux méditerranéens. Sa reproduction est basée sur une mise-bas par an, équilibrée à léchelle du troupeau entre le printemps et lautomne, suivant la ressource en herbe disponible et les bassins de consommation.
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Les Moutons de l'Ouest : Retour sur 3 ans déco-pâturage au service de la biodiversité
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLes Moutons de lOuest est une entreprise spécialisée dans léco-pâturage. Elle est basée à Nantes et a été créée en 2016 par Quentin Noire. Elle emploie actuellement quatre personnes, compte 40 clients (sièges sociaux dentreprises, écoles, résidences pour seniors, sites logistiques, centrales solaires, collectivités, bailleurs sociaux, hôpitaux ), et entretient 350 000 m2 avec 300 moutons et chèvres. La prestation de services proposée par les Moutons de lOuest offre de nombreux avantages à ses clients dans la gestion de leurs espaces verts car elle propose une solution clé en main et soccupe du projet de A à Z : mise en place d'installations (clôtures, abris, abreuvoirs, panneaux dinformations), assurance, visites de contrôle, astreinte 24/7, tonte, soins vétérinaires, déclarations administratives, entretien annuel de satisfaction avec le client, etc. Cette entreprise sengage également pour le bien-être des animaux en choisissant des races adaptées à la typologie du terrain et participe à la sauvegarde de races à petits effectifs. Elle utilise une technique de pâturage extensif tournant afin de diminuer le risque de propagation des parasites et de limiter le déplacement des animaux.
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Une pépinière de chevrettes et boucs de race Poitevine en Deux-Sèvres
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurMathias Chebrou est éleveur caprin (Ferme du Vieux-Chêne) depuis quinze ans dans les Deux-Sèvres. Début 2019, il sest lancé dans lamélioration génétique de la race Poitevine, en élevant des bouquillons et des chevrettes sélectionnés dans des élevages référents, afin de les proposer ensuite à la vente à dautres élevages. Cette pépinière devrait permettre aux nouveaux éleveurs de sinstaller plus sereinement, en achetant des animaux issus dun même élevage (ce qui minimise les risques sanitaires) et en acquérant des lots de chevrettes homogènes (tant au niveau de leurs qualités laitières, que de leur gabarit et du standard de la race). Depuis février, près de 200 chevreaux sont élevés à la ferme du Vieux Chêne, conduite en agriculture biologique et à taille humaine. Mathias travaille en partenariat avec lAssociation pour la Défense et le Développement de la Chèvre Poitevine (ADDCP) afin dêtre sûr de répondre aux critères et aux attentes de la race. Les animaux suivent un protocole sanitaire rigoureux, appliqué en collaboration avec un vétérinaire spécialisé en caprin, qui se base sur des méthodes naturelles.