Détail de l'auteur
Auteur Tanguy DHELIN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (9)


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Abricots dans le Roussillon : La qualité gustative avant tout
Tanguy DHELIN, AuteurLe Verger bio de Véronique est basé dans le Roussillon. Il regroupe 50 ha dabricotiers, 40 ha de vignes et 8 ha de grenadiers. La conversion en bio du verger a débuté en 2012, sur 20 % des surfaces, et a abouti en 2018. Même si les producteurs étudient la diversification en figues et en avocats, leur spécialité reste labricot : ils en cultivent pas moins de 25 variétés. Leur objectif est de proposer des abricots bio tout au long de la période de production, sans interruption, de mi-mai à mi-septembre (une variété produit durant dix à quinze jours, il faut donc au moins vingt variétés pour couvrir cette période). Si la continuité de production est un critère prépondérant pour choisir les variétés, la qualité gustative est également très importante pour ces producteurs, tout comme laspect visuel. Ainsi, bien qu'ils soient en bio, la résistance aux bioagresseurs ne fait pas partie des principaux critères de sélection (il faut tout de même savoir que la région est peu propice au développement du monilia). Les abricots sont vendus sur de nombreux canaux : Amap, magasins spécialisés locaux, grande distribution, grossistes, industriels Chaque qualité dabricot a son marché particulier.
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Améliorer le travail du sol : Les bio, fer de lance de la traction animale
Tanguy DHELIN, AuteurLe 11 décembre 2020, la filière Cheval Sud a organisé une journée technique sur la traction animale en viticulture. A cette occasion, lInstitut français du cheval et de léquitation (IFCE) a présenté létude Equivigne. Cette dernière a été réalisée en partenariat avec lInstitut français de la vigne et du vin (IFV). Son objectif était didentifier les viticulteurs qui ont recours à la traction équine et de mieux comprendre leurs attentes. Au total, 96 producteurs, répartis sur toute la France, ont été interrogés sur un volet quantitatif, et 36 ont été interrogés sur un volet qualitatif. Les résultats montrent que la majorité des domaines qui ont recours à la traction animale sont en bio : ils représentent 68 % des viticulteurs interrogés. La plupart des viticulteurs font appel à un prestataire (63 %). Les viticulteurs qui font travailler eux-mêmes leurs chevaux ont souvent des domaines plus petits (médiane à 7 ha) que ceux qui font appel à une entreprise extérieure (médiane à 20 ha). Par ailleurs, la traction équine nest pas assez valorisée : 55 % des utilisateurs nen tirent aucune valorisation économique. Un autre projet, CaractEquivigne, devrait voir le jour et sintéresser à litinéraire technique de seize domaines viticoles en traction animale.
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Commercialisation des vins de Bordeaux : Se rapprocher des consommateurs
Tanguy DHELIN, AuteurLes attentes des consommateurs en matière de vins, et notamment de vins bio, ont été abordées lors dune conférence virtuelle Vinitech, organisée le 2 décembre 2020, par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Selon Jean-Marie Cardebat, directeur de la chaire vins et spiritueux Inseec U, « Bio rime avec proximité, local et circuits courts ». Il est donc important de repenser la proximité avec le consommateur, que ce soit dun point de vue géographique ou relationnel. Selon lui, il est nécessaire de se doter dune culture danimation de communauté et dune structure technique tournée vers le consommateur afin daccroître la valeur perçue. Il est également important de prendre en compte la nouvelle donne sociétale sur le plan environnemental et sanitaire : en 2017, une étude sur des vins blancs a montré que les consommateurs pouvaient accorder plus de poids aux caractéristiques sanitaires et environnementales quaux qualités sensorielles des vins. Dans cette étude, le vin bio et celui issu de cépages résistants ont vu le CAP (consentement à payer) des consommateurs augmenter après la dégustation. Les viticulteurs bio ont donc tout intérêt à communiquer sur leurs pratiques vertueuses.
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Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
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HVE et bio : Une histoire compliquée
Tanguy DHELIN, AuteurLe développement de la certification HVE Haute valeur environnementale a entraîné sa comparaison, voire sa confrontation avec la bio. Si certaines voix alertent sur les dangers de confusion pour le consommateur, dautres prônent lapaisement et la complémentarité. La HVE peut, en effet, être vue comme une première marche pour permettre aux producteurs darriver à la certification bio. Néanmoins, en 2021, lattribution de 76 millions deuros de crédit dimpôt à la certification HVE a engendré des tensions. Déjà, en décembre 2020, des syndicats et des ONG avaient tenu une conférence de presse pour dénoncer "lillusion de transition écologique" de la HVE. Certains producteurs bio cumulent les deux certifications. Ils sont notamment intéressés par la dimension biodiversité de la HVE. Pour autant, France Nature Environnement souligne que les critères de la HVE ne vont pas assez loin. De plus, les systèmes biologiques entraînent déjà le développement dune certaine biodiversité. La différence essentielle entre ces deux certifications réside dans la possibilité dutiliser des produits phytosanitaires de synthèse avec la HVE. Les IFT à respecter pour obtenir la certification environnementale font dailleurs débat (pas assez restrictifs), ainsi que la liste des produits de traitement autorisés.
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OAD destinés à la bio : Une offre encore timide
Tanguy DHELIN, AuteurAlors que les outils daide à la décision (OAD) se multiplient, peu dagriculteurs les prennent en main : une enquête Arvalis-BVA, réalisée en 2020, a comptabilisé 12 % dagriculteurs utilisateurs dOAD. Ces agriculteurs cultivent néanmoins près de 25 % des surfaces françaises. Ces chiffres doivent toutefois être nuancés car ils ne prennent pas en compte les conseils prodigués par un technicien à laide dun OAD. En bio, la dynamique est encore moins importante, aussi bien du côté des producteurs que de celui des coopératives bio, par exemple. La plupart des OAD ne sont, en effet, pas utilisables par les producteurs bio, puisquils concernent les traitements avec phytosanitaires de synthèse (57 % des OAD). De plus, en agriculture biologique, tout interagit, ce qui rend plus compliqué le pilotage dun élément plus quun autre. Actuellement, il existe deux types dOAD sur le marché : les outils tactiques (97 %), pour une gestion quotidienne, et les outils stratégiques (3 %), pour une gestion à plus long terme. Or, ce sont les outils stratégiques qui intéressent le plus les producteurs bio. En parallèle de cet article, un encart présente Interplay, un jeu sérieux développé par lInrae et lItab pour simuler et évaluer les services rendus par différentes associations de céréales et de légumineuses.
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Bilan des vendanges 2020 : Un millésime qualitatif
Tanguy DHELIN, AuteurLes rendements des vendanges 2020 sont très hétérogènes selon les régions viticoles. Le gel et la grêle ont impacté certains vignobles mais, globalement, cest la sécheresse de lété qui a affecté les rendements, avec une répartition très inégale des rares pluies, ce qui a engendré de fortes disparités entre les vignobles. Néanmoins, la qualité semble être au rendez-vous pour tout le monde. Cet article effectue un tour dhorizon des caractéristiques des vendanges 2020 des vignobles conduits en agriculture biologique. Pour cela, il sappuie sur les retours de certaines coopératives et associations de producteurs : Sudvinbio, Sud-Est Vin Bio, Association Champagne Biologique, Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, Loire Vin Bio. Un focus est également réalisé sur les dégâts causés par le mildiou en Occitanie et sur les impacts du manque de pluie et des fortes chaleurs sur les pieds de vigne.
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Pays de la Loire : Le binage fait son show
Tanguy DHELIN, AuteurUne démonstration de matériels spécialisés dans le désherbage mécanique (bineuses, robots, automoteurs) a été organisée, le 20 septembre 2018, dans le Maine-et-Loire. Pour cela, la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire et le Comité Départemental de Développement Légumier (CDDL) ont réuni les bineuses Novaxis de Garford et Robovator de Kult, les robots de désherbage Dino de Naïo Technologies et Anatis de Carré, le véhicule électrique Toutilo (qui permet de travailler allongé) et le tracteur enjambeur étudié pour le maraîchage Cultitrack de Terrateck. Pour la démonstration, ces outils ont pu être testés sur les planches dun champ de salades. Ils présentent tous un point commun : celui de nécessiter pas ou peu de main duvre, alors que le désherbage manuel retrouve une place en maraîchage mais les agriculteurs rencontrent des problèmes de recrutement. Le Toutilo présente un confort de travail, ce qui nest pas négligeable pour fidéliser du personnel.