Détail de l'auteur
Auteur Cloé MONTCHER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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L'acupuncture sur les animaux : 5 aiguilles suffisent !
Marie REDON, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurEn Auvergne, deux groupes d'éleveur·euse·s du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire ont commencé à se former à l'acupuncture. L'apposition des aiguilles, ou des doigts, réalisée par l'éleveur en préventif comme en curatif, vient rééquilibrer les énergies intérieures et extérieures. Brigitte Bellin, éleveuse de chèvres bio à Cisternes-la-Forêt (63), a mis en place cette pratique pour remédier à des problèmes de fièvre sur des chèvres. Elle partage son expérience et les questions qu'elle se pose.
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Apiculture : L'hydromel : une boisson à valoriser localement par les apiculeurs-trices ?
Cloé MONTCHER, AuteurEn février 2021, une douzaine d'apiculteurs-trices se sont réunis en Haute-Loire, pour se former à la fabrication d'hydromel avec l'apiculteur bio Alexandre Sintes, du Sud de la France. L'hydromel est composé de miel, d'eau et de levures et il est légèrement alcoolisé. Alexandre Sintes s'est rapproché du monde du vin pour mieux comprendre les processus de fermentation et élaborer ses propres recettes. Dans cet article, il partage ses connaissances de l'hydromel et en détaille les étapes techniques de fabrication, en particulier l'étape de la fermentation. Un encart est consacré aux sulfites, dont l'ajout participe à la stabilisation et à la conservation du produit. Alexandre Sintes estime qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter des sulfites dans les micro-cuvées, mais il explique comment bien gérer leur éventuelle introduction dans l'hydromel.
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Des betteraves fourragères de retour sur le Haut Lignon : L'expérience du GAEC du Nid !
Cloé MONTCHER, AuteurEn Haute-Loire, Mathieu et Etienne Valla élèvent 70 vaches laitières bio. Pour gagner en autonomie alimentaire et développer leur production laitière, le GAEC du Nid s'est lancé, en 2020, avec quelques éleveurs voisins, dans la culture de betteraves fourragères. Les éleveurs ont, au préalable, investi dans du matériel et préparé leur sol. La betterave fourragère a ensuite été semée sur 6 ha en tout, au mois de mai. Les opérations qui ont permis de récolter, en novembre, environ 40 tonnes de betteraves, sont décrites.
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L'acupuncture sur les animaux : 5 aiguilles suffisent !
Marie REDON, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurDeux groupes d'éleveurs-ses du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire ont participé, en décembre 2020, à des formations d'initiation avec Nayla Cherino Parra, vétérinaire spécialiste de l'acupuncture. L'acupuncture, dont les pratiques remontent à plus de 3000 ans, a été utilisée par la médecine chinoise pour prévenir l'apparition des maladies chez les humains. Aujourd'hui, cette médecine naturelle bénéficie aussi aux animaux, en complément des soins classiques et, bien entendu, à condition que les besoins vitaux des animaux soient préalablement satisfaits. Outre son efficacité, cette médecine complémentaire permet de réduire l'utilisation de médicaments. 5 points d'acupuncture en particulier permettent de ré-équilibrer un animal. Une bonne compréhension des principes de l'acupuncture est nécessaire avant de commencer à pratiquer (rôle des méridiens dans le corps, notion d'énergies intérieures et extérieures...). La technique d'apposition des aiguilles peut ensuite être abordée. Les effets sont souvent au rendez-vous, comme en témoigne Brigitte Bellin, éleveuse à Cisternes-la-Forêt (63), qui s'est formée à l'acupuncture pour résoudre des problèmes de fièvre sur des chèvres qui ne mangeaient plus, avec de bons résultats.
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Agro-écologie : Les apiculteurs-rices se regroupent en région Auvergne-Rhône-Alpes !
Cloé MONTCHER, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurSuite à une dynamique forte des apiculteurs de Haute-Loire et dArdèche, les GAB de ces deux départements (à savoir Haute Loire BIO et Agri Bio Ardèche) ont, chacun, déposé une demande de GIEE. Lobjectif est que ces collectifs dapiculteurs soient reconnus par lÉtat. Ces producteurs vont ainsi sengager dans un projet de trois ans visant à modifier ou à consolider leurs pratiques pour mettre en uvre une transition agro-écologique, avec à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Dans un premier temps, des diagnostics agro-écologiques ont été réalisés chez chaque apiculteur, ce qui a permis deffectuer un état des lieux concernant le volet technique, le volet économique, les conditions de travail et les évolutions souhaitées. Plusieurs pistes de travail ont ainsi pu être définies : améliorer les conditions de travail et réduire la pénibilité, optimiser et limiter le nourrissement, mieux appréhender les problèmes sanitaires (varroa), travailler sur la sélection des souches pour obtenir des colonies adaptées Plusieurs travaux de groupes et des formations ont ainsi pu être mis en place, notamment autour du varroa, de la sélection génétique et de lenvironnement des ruchers (recensement d'emplacements, meilleure connaissance des plantes mellifères, liens entre apiculteurs et agriculteurs bio).
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Développer et soutenir les filières allaitantes Bio : les projets BIOVIANDES et REVABIO
Cloé MONTCHER, AuteurA léchelle du Massif Central, le projet BioViandes sintéresse au développement de filières bovines et ovines allaitantes biologiques. Animé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, il regroupe de nombreux acteurs du territoire, comme la FRAB AuRA, des GAB, des Chambres dagriculture, Coop de France, lIDELE, lITAB ou encore INRAE. Une partie de ces acteurs se sont aussi investis dans le projet Casdar ReVABio (REgularité des Ventes clé de développement de lAgneau BIOlogique), porté par Idèle et l'ITAB. Lobjectif, dans les deux projets, est de travailler sur ladéquation entre la production bio (notamment sur lengraissement en système herbager, dans le projet BioViandes) et la commercialisation bio.
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Retour sur la rencontre débat du 13 octobre 2020 : Quel avenir pour la filière viande bovine biologique dans le Massif Central ?
Anne HAEGELIN, Auteur ; Cloé MONTCHER, Auteur ; Rémi MASQUELIER, AuteurUne rencontre débat sur la filière viande bovine bio dans le Massif Central, organisée par Haute-Loire biologique, Agri Bio Ardèche et la FRAB AuRA, s'est déroulée, le 13 octobre 2020, à Freycenet la Tour (43). L'avenir de la filière viande bovine bio a été abordé à travers 3 angles majeurs. Premièrement, la question du renouvellement des générations se pose de façon cruciale. La nécessité d'améliorer l'interconnaissance entre repreneurs et cédants, entre autres, a été identifiée comme une piste d'actions adaptée. Deuxièmement, face au changement climatique, les systèmes fourragers doivent évoluer, avec des conséquences sur la gestion des troupeaux, sur les bâtiments, etc. Par ailleurs, pour que la contribution des exploitations au réchauffement climatique diminue, il est nécessaire de désintensifier les élevages et de maintenir les prairies. Pour soutenir ces changements, il faut que les aides PAC évoluent elles aussi. Troisièmement, l'avenir de la filière passe par la promotion, auprès des consommateurs, d'un produit bio, local et éthique. Jacques Caplat, agronome-ethnologue, qui était le grand témoin de cette journée de débat, livre son regard sur ces 3 dimensions et apporte des éclairages complémentaires.
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BioViandes : un projet sur la filière viande bio à léchelle du Massif Central
Cloé MONTCHER, AuteurDepuis la fin de lannée 2017, le projet BioViandes, qui est coordonné par le Pôle Bio Massif Central, cherche à mieux structurer la filière viande biologique dans la grande région du Massif Central. Ce territoire est une terre délevage qui comporte un nombre croissant de troupeaux biologiques. Bien que la viande bio soit un produit de plus en plus recherché par les consommateurs et que lélevage bio soit important dans le Massif Central, une inadéquation est observée entre loffre et la demande. Beaucoup délevages biologiques produisent, en effet, des animaux maigres (broutards) qui ne sont pas valorisés dans les filières biologiques. Les opérateurs de laval demandent, au contraire, plus danimaux finis. Lengraissement peut être considéré comme une clé de réussite pour les systèmes bio. Encore faut-il réussir à engraisser efficacement, sans acheter trop daliments extérieurs car leurs coûts sont importants en AB. Les élevages de ce territoire ont donc tout intérêt à engraisser majoritairement leurs animaux à lherbe, puisque cette ressource est importante sur le Massif Central. Le projet deuxième volet du projet BioViandes va ainsi étudier les axes suivants : 1 Renforcer lapproche collective à léchelle de ce territoire ; 2 Contribuer à lever les freins techniques et économiques à lengraissement à lherbe de bovins et ovins bio ; 3 Travailler au développement des débouchés pour la viande bio à l'herbe du Massif Central.
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Élevage : Autonomie et performance : le séchage en grange
Cloé MONTCHER, AuteurAu début de lannée 2019, plusieurs éleveurs de Haute-Loire ont suivi une formation sur le séchage en grange. Lobjectif était de regrouper des éleveurs récemment équipés ou avec un projet à court terme, afin de discuter concrètement de la mise en place dun séchoir solaire. Les agriculteurs qui ont adopté le séchage en grange ont fait le choix dinvestir pour être moins dépendants du climat, pour obtenir des fourrages de meilleure qualité ou pour mieux valoriser leurs ressources fourragères. La maîtrise de la gestion des prairies et de la fenaison reste primordiale car le séchoir ne peut pas rattraper un fourrage mal conditionné dès le départ. Dailleurs, toutes les espèces prairiales ne sont pas adaptées à cette technique (telles que les variétés tétraploïdes). Il est recommandé dutiliser des mélanges despèces plutôt que des implantations pures. Le foin séché en grange demande une rapidité dexécution pour toutes les tâches : lherbe coupée en J1 pourra être récoltée et engrangée en J2. En plus des données techniques supplémentaires, cet article présente les retours dexpériences de deux fermes : le GAEC de Pierregrosse (Haute-Loire), équipé depuis 2005, et le GAEC de Gaillard (Loire), équipé depuis 2018.
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Portrait : Lengraissement à lherbe et la finition des mâles en taurillons
Cloé MONTCHER, Auteur ; Lise FABRIÈS, AuteurBenoît Baguet sest installé à Cohade (Haute-Loire) en 1989, dans une ferme en polyculture-élevage. Depuis, il fait évoluer en permanence son système dexploitation, notamment pour le diversifier : culture dasperges, vente directe, développement de la viande de taurillon, passage en bio en 2000 Depuis sa conversion à lAB, lun de ses objectifs est dêtre 100 % autonome. Cet éleveur de vaches limousines a également choisi dengraisser la totalité de ses animaux. Les mâles sont vendus, soit en veaux (moins de 8 mois), soit en taurillons (24 à 30 mois), en vente directe, sous forme de caissettes. Au départ, la viande de taurillon nétait pas évidente à commercialiser, mais la vente directe a permis de la valoriser. Les génisses de 24 à 30 mois et les vaches de réforme sont vendues à l'entreprise Biovie (basée à Brioude, 43). Benoît Baguet favorise un maximum lengraissement à lherbe. Sa rotation des cultures est dailleurs basée sur la luzerne : maïs grain, blé boulanger, méteil et quatre ans de luzerne. Cette dernière est séchée en grange ou distribuée en vert (à laide dune autochargeuse) aux animaux engraissés en bâtiment, afin de valoriser les parcelles éloignées. Le méteil est concassé et stocké : les taurillons en reçoivent 2 à 3 kg par jour.
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Comment lutter, en agriculture biologique, contre le Varroa destructor ?
Cloé MONTCHER, AuteurPetit acarien venu d'Asie il y a une quarantaine d'années, le Varroa destructor infecte aujourd'hui les colonies d'abeilles dans toute la France. Depuis, des produits et techniques ont vu le jour pour tenter de limiter les dégâts et venir à bout du ravageur, mais cela ne constitue au final qu'un ensemble de dispositifs intéressants en agriculture biologique, pas une solution miracle. Retour sur le cycle de vie et les modes d'action de ce parasite, avant de passer en revue les traitements utilisés en apiculture biologique : thymol, acide formique et acide oxalique. Ces traitements, qui restent aléatoires d'un rucher à l'autre et d'une région à l'autre, peuvent aujourd'hui se voir complétés par les biotechniques, dont les trois principales sont : le retrait de couvain mâle, la création d'essaims (ces deux dernières techniques pouvant être couplées) et l'encagement des reines.
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Varroa destructor : un problème unanime contre lequel les apiculteurs peuvent agir même en AB !
Cloé MONTCHER, AuteurIntroduit il y a une quarantaine dannées en France, Varroa destructor a maintenant colonisé toutes nos régions, exceptée lÎle dOuessant. Le premier moyen de lutte, visant à détruire les essaims infestés, sest révélé inefficace. Il nexiste toujours pas de méthode miracle mais plusieurs moyens de lutte sont toutefois intéressants. Après avoir décrit le cycle du varroa ainsi que son impact sur une colonie, cet article insiste sur limportance de létape de comptage de ce parasite. Elle permet dévaluer au plus juste le taux dinfestation avant de décider dintervenir ou non, en saidant des seuils critiques nationaux. Les différentes méthodes de comptage sont brièvement décrites : langes graissés au fond des ruches, méthode du sucre glace, congélation, désoperculation directe. Les traitements utilisés en AB sont ensuite présentés. Ils reposent sur trois principes actifs : le thymol, lacide formique et lacide oxalique. En parallèle de ces traitements, il est également possible de mettre en place des pratiques particulières pour réduire le nombre de varroas et créer des périodes sans couvain qui entraînent naturellement la mort du varroa. Ces pratiques se basent sur les cycles biologiques du varroa et de labeille. Il en existe quatre principales : le retrait du couvain mâle, la création dessaims, le retrait du couvain couplé à la création dessaims et lencagement des reines. Larticle détaille plus amplement les impacts de ces pratiques sur la colonie et le parasite.