Détail de l'auteur
Auteur Amélie LENGRAND |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


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Dossier : Climat, le réseau bio en Grand Est se mobilise
Pauline BOGE, Auteur ; Patricia HEUZE, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2022, les 2ème et 3ème volets du 6ème rapport du GIEC ont de nouveau mis en évidence lurgence dagir face au changement climatique. Diversification des cultures, agriculture biologique et réduction de la consommation de viande sont autant dingrédients qui pourront permettre datténuer le changement climatique et de sadapter à ses conséquences. Dans ce cadre, Bio en Grand Est participe à plusieurs projets en lien avec le climat présentés dans cet article : - Le projet Eau et Climat FNAB 2021-2022 ; - Le projet Transfrontalier Klimaco 2021-2023 ; - Un projet de développement des semences paysannes en Champagne-Ardenne et leur valorisation par des filières locales ; - Le projet « Résilience des systèmes grandes cultures biologiques en Champagne et en Meuse », proposé par lAgence de leau Seine Normandie ; - Le partenariat avec la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises ; - Le programme Agroécologie du Pays Terres de Lorraine ; Laccompagnement du réseau de fermes bio climat du Grand Est.
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Dossier : L'élevage de porcs et de volailles : Quelles actualités en AB et en Grand Est pour 2022 ?
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; Chloé SCHNELLER, AuteurCe dossier traite des changements réglementaires 2022 en élevages de porcs et de volailles bio, ainsi que du développement des filières longues et courtes en Grand Est. Les points suivants sont abordés : - Hausse des prix de l'aliment bio, comment peut-elle être prise en compte par les producteurs ? ; - Des nouvelles de la filière porcine d'Unébio en Grand Est ; - Zoom sur les outils d'abattage et de transformation en porc bio dans le Grand Est, utilisables en circuits courts ; - En élevage de porcs, la méthode de castration évolue - y compris en AB ; - Grippe aviaire : un confinement contesté par le réseau bio ; - MTOOL : un outil à disposition des producteurs de volailles afin d'éviter le picage et d'améliorer le bien-être animal.
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Rencontre avec Clémence Discours, éleveuse de Normandes à Sauville (08)
Amélie LENGRAND, AuteurClémence Discours s'est installée en bovins lait bio, le 1er janvier 2017, sur la ferme familiale, à Sauville (08). Elle élève son troupeau de vaches laitières, principalement des Normandes et quelques Jersiaises, en pâturage tournant, sur 75 ha d'herbe et 10 ha où sont cultivés méteils, seigle, trèfle et luzerne. L'exploitation, où les pratiques étaient déjà proches de la bio (peu d'engrais utilisés, utilisation du fumier, ration basée sur l'herbe et le foin), s'est convertie en bio avec l'installation de Clémence. Fin novembre 2021, son père quitte subitement le GAEC. Dans cette entrevue, Clémence raconte l'évolution de son système (rotation, cheptel, parcellaire) et l'atteinte d'un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Bien intégrée dans la communauté d'agriculteurs locale, l'éleveuse fait mûrir un projet de commercialisation de ses produits en vente directe.
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Dossier : Diversifier sa ferme bio par des ovins, retours dexpériences en région !
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurA travers des retours dexpériences de producteurs bio du Grand Est, ce dossier illustre les intérêts de la diversification dune exploitation spécialisée par lintroduction dun troupeau ovin. Ainsi, Nathan Muller (67), viticulteur, et Marc Rolli (68), arboriculteur, font pâturer leurs parcelles par un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs proches de leurs exploitations. Chez le viticulteur, le pâturage, de fin juin à mi-août à raison de 150 moutons/ha, pendant 2 à 4 jours par parcelle, permet notamment de gérer lenherbement et leffeuillage. Chez larboriculteur, les 25 ha de pommiers sont pâturés à lannée, avec un chargement de 100 brebis sur 2 à 3 ha pendant 2 à 3 jours, les brebis mettant bas en extérieur. Ceci permet daider à gérer lenherbement, doù une récolte facilitée, mais cest aussi un plus pour réduire la pression du carpocapse et de la tavelure. Autre retour dexpérience : celui dun GAEC en bovins lait, dans les Ardennes, qui sest diversifié avec la création dun atelier ovins viande, permettant ainsi linstallation dun autre actif. Ceci a conduit à une meilleure valorisation des fourrages, à une gestion du parasitisme et des performances animales améliorées, surtout pour les ovins, ainsi qu'à la création dune nouvelle source de revenus. Lintroduction dun troupeau ovin dans un système en polyculture-élevage bovin lait fait lobjet dune étude par lINRAE de Mirecourt, avec lobjectif dêtre autonome (0 aliments achetés) et économe (100 % plein air, conduite à lherbe toute lannée), avec le choix dintervenir le moins possible sur le troupeau ovin. Les résultats 2019 sont intéressants, lobjectif plein air intégral ayant été atteint. Néanmoins, intégrer un atelier ovin aux côtés de bovins demande de réfléchir aux dates de mises bas pour répartir la charge de travail, de prévoir des investissements pour des clôtures et un système dabreuvement adapté aux deux espèces, de développer le pâturage tournant et de réfléchir à la commercialisation des agneaux.
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Dossier : Le logement des veaux
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurEn élevage bio, le cadre réglementaire concernant le logement des veaux, quelle que soit la production (bovins lait et viande), prévoit notamment les points suivants : interdiction de maintenir les veaux en case individuelle dès quils atteignent 7 jours, accès obligatoire à une aire extérieure avec une surface minimale et en partie découverte, obligation de bénéficier dune surface minimale en bâtiment, dont au moins la moitié construite en matériau dur. Ces éléments réglementaires ne sont pas forcément connus de tous les éleveurs. Cet article détaille les dispositions du règlement bio pour le logement des veaux. Il fait aussi une étude comparative des équipements existants pour le logement des veaux (case individuelle en bâtiment, niche individuelle extérieure, cases collectives intérieures et extérieures) et de leur adéquation avec la réglementation. Enfin, une enquête, menée dans le Grand Est et ayant rassemblé 64 réponses déleveurs, montre que, chez 78 % dentre eux, les veaux nont pas accès à une aire extérieure et que la mise en conformité sur ce point sera compliquée, voire très compliquée, pour la très grande majorité dentre eux.
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Portrait : Rencontre avec Jérôme Hallet, éleveur de Limousines à Baâlons (08)
Amélie LENGRAND, AuteurJérôme Hallet s'est installé, en 2016, sur la ferme familiale, à Baâlons (08), après y avoir été d'abord aide familial. Sur cette ferme en polyculture-élevage avec maïs ensilage, la conversion bio a été amorcée en 2015 et, à son installation, Jérôme a arrêté le maïs. Il explique le choix de la bio qui lui a permis d'allier sa passion pour la protection de l'environnement et son métier d'éleveur de vaches Limousines. La place qu'il accorde aux problématiques environnementales lui a dicté de nombreuses actions en faveur de la biodiversité sur sa ferme, dont le non-labour pour améliorer la vie du sol. Grâce à l'élevage, la fertilisation des terres se fait naturellement. Il explique comment il utilise l'homéopathie et l'aromathérapie en prévention sur ses animaux. Jérôme est aussi président de l'association ReNArd (Regroupement des Naturalistes Ardennais) qui étudie, protège et fait connaître la nature et l'environnement. Des chantiers bénévoles sont régulièrement organisés pour planter des haies dans les fermes, fabriquer des hôtels à insectes, des nichoirs... Jérôme aimerait aussi installer des ruches, il s'intéresse à la biodynamie, à l'agroforesterie et ne manque pas de projets.
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Dossier : Sécheresse 2018 : coup rude pour les éleveurs
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurLa sècheresse de l'été 2018 a impacté la pousse de lherbe. Au niveau national, cette dernière sétablit seulement à 32 % de la pousse de référence, sur la période allant du 20 juin au 20 septembre. La situation est encore pire au niveau de la région Grand-Est pour laquelle ce chiffre nest que de 8 % de sa pousse de référence. Une enquête menée dans cette région auprès de 147 producteurs en AB a montré que la moitié dentre eux ont déjà dû faire des aménagements : achat de fourrages et/ou vente danimaux. Les opérateurs doivent dailleurs faire face à une arrivée importante danimaux de tous types, plus ou moins maigres. Dans cette situation, il faut savoir que, si lachat daliments conventionnels reste possible sur dérogation, cela reste très encadré : limité aux fourrages, si possible que pour les animaux non productifs, obligation de ne plus avoir de tels fourrages sur lexploitation au plus tard le 30 avril 2019 Par ailleurs, léchange direct entre agriculteurs est possible mais, là aussi, en respectant la réglementation, qui rend notamment obligatoire le passage physique ou comptable par un organisme collecteur pour les céréales (sur le principe fixé par la loi de la séparation des métiers de production ou de stockage, de ceux de la commercialisation). Ces aléas climatiques devenant de plus en plus fréquents, des actions sont en cours, dans le Grand Est ou ailleurs, pour faciliter les échanges entre éleveurs et polyculteurs sur le moyen et long terme (principe de lautonomie à léchelle du territoire). Il peut être aussi intéressant de repenser son pâturage pour loptimiser. Des formations peuvent aider à identifier les pratiques les plus adaptées à son système.