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Auteur Marie AUGAGNEUR |
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La diversification des cultures en système céréalier : Des cultures légumières et autres diversifications à faibles intrants favorables à lenvironnement : Lexpérience des agriculteurs Bio des Hauts de France
Hélène PLUMART, Auteur ; Antoine STOFFEL, Auteur ; Marie AUGAGNEUR, Auteur | PHALEMPIN (26 Rue du Général de Gaulle, 59 133, FRANCE) : BIO EN HAUTS-DE-FRANCE | 2019Dans les Hauts-de-France, le secteur des grandes cultures est en mutation et de nombreux producteurs se posent la question de passer en bio. Afin de mieux cerner les impacts techniques, économiques et environnementaux dune conversion à lAB, une analyse a été réalisée sur les systèmes de production de 9 fermes céréalières bio ayant une part plus ou moins importante de légumes bio et présentes sur le territoire. Cette analyse a permis de souligner limportance dintroduire des cultures fourragères dans les rotations et de pouvoir se procurer des déjections animales pour fertiliser les champs. Elle révèle également la nécessité de revoir et de bien réfléchir à la gestion des cultures légumières en bio (les impacts sont importants en matière de main duvre). Ce document (réalisé dans le cadre de Transferabio) décrit les systèmes et fournit une évaluation agro-environnementale des systèmes de culture bio étudiés (impacts sur la qualité de leau, la fertilité des sols et la biodiversité), ainsi quune évaluation technico-économique de ces systèmes (rendements et marges, performances économiques, performances socio-économiques).
Guy Vanlerberghe Arboriculture et élevage ovin Oise
Marie AUGAGNEUR, AuteurGuy Vanlerberghe et son fils, Sébastien, sont arboriculteurs à Rosières en Valois (60). Suite à une visite chez un arboriculteur qui avait réintroduit de lélevage dans ses vergers, ils ont eu l'idée d'introduire des moutons dans leur verger en conversion. Cette réintroduction de lélevage, en 2015. est devenue la clé de la conversion en bio et le pilier du nouvel équilibre biologique de leur exploitation. Les deux premières années leur ont permis de réduire lutilisation de produits phytosanitaires progressivement et dapprendre à travailler avec les moutons. Aujourd'hui, ils possèdent un troupeau de 350 brebis Shropshire. Les principaux bienfaits sont la lutte contre les parasites, la gestion de lenherbement et de la fertilisation. "Le Shropshire peut être laissé en toute liberté dans un verger, explique Guy. Il ne consomme pas les écorces des arbres ni les ramures. En se frottant aux troncs, il les débarrasse de larves dinsectes comme la cochenille. En piétinant au pied des arbres, il accélère lenfouissement des feuilles mortes quil ne consomme pas et, avec elles, les spores de la tavelure qui ne peuvent plus projeter leurs conidies au printemps et contaminer les arbres lannée suivante. Par ailleurs, le piétinement fait fuir les gros ravageurs tels que les mulots ou les campagnols qui attaquent les racines des pommiers. Les moutons se nourrissent aussi des fruits véreux tombés au sol et coupent ainsi le cycle naturel des insectes." Bientôt, Guy et Sébastien vont installer un poulailler mobile au milieu du verger... Les répercussions économiques ne sont pas négligeables, comme le montrent les chiffres donnés par Guy. Pour lui, il est important de faire connaître et découvrir la bio et ses effets positifs, tant économiquement qu'humainement.