Détail de l'auteur
Auteur Laura DUPUY |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


![]()
![]()
Elevage laitier : Pâturage tournant en prairies irriguées
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurEn AB depuis 2012, l'EARL de Piquemolle, dans du nord du Lot-et-Garonne, en bovins lait, a fait le choix de maximiser le pâturage, toute lannée, grâce à lirrigation en période estivale. Pour ce faire, les deux associés ont fait évoluer le système fourrager et le troupeau. Si ce dernier compte toujours 40 vaches, ce ne sont plus des Prim'Holstein à 7 260 l/an en moyenne, mais des croisées Angus/Jersiaises/Rouges Suédoises/Norvégiennes à 6 015 l/an. Le maïs a été totalement abandonné et lassolement compte maintenant 10 ha de prairies de fauche, 42 ha de prairies pâturées, dont 14 ha semés (mélange plantain/chicorée/trèfles) et irrigués et 18 ha de prairies naturelles. Les vaches pâturent 10 mois par an, au lieu de 3,5 mois dans le système précédent. Les éleveurs ont choisi de mettre en place un pâturage tournant cellulaire. En 2018, il y a eu ainsi 10 tours de pâturage sur les 10 ha de parcelles semées avec le mélange chicorée/plantain/trèfles. Avec le changement de système, une forte baisse des charges a été constatée, passant de 106 /1000 litres en 2015 à 56 /1000 l en 2017 (avec une forte baisse des concentrés, passant de 99 g/l à 29 g/l). Ceci sest traduit par une amélioration des résultats économiques, avec un EBE/1000 litres passant de 179 en 2015 à 253 en 2017.
![]()
![]()
Lablab et cowpea : Résultats des plateformes fourragères 2019
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurEn 2019, les Chambres dagriculture de la Creuse et de la Dordogne ont mis en place des plateformes fourragères afin dobtenir des références sur le lablab et le cowpea. Lobjectif est dassocier lune de ces légumineuses à une céréale fourragère (maïs, sorgho ou moha) afin de gagner en biomasse et daugmenter la teneur en matière azotée des fourrages. Lexpérimentation réalisée en Creuse a porté sur des cultures fourragères destinées à être récoltées. Elle a comparé quatre modalités : sorgho pur, mélange sorgho et cowpea, maïs pur, mélange maïs et lablab. Les modalités à base de sorgho ont été enrubannées le 30 juillet, et les modalités à base de maïs ont été ensilées le 10 septembre. Les résultats obtenus montrent que maïs est le fourrage énergétique le plus productif et le moins cher à produire. Quant aux associations despèces, elles nont pas apporté les gains escomptés. Toutefois, les résultats obtenus doivent être replacés dans le contexte de lannée 2019 (printemps frais et sécheresse estivale). Lexpérimentation conduite en Dordogne portait sur des couverts destinés à être pâturés. Lessai, conduit en AB, comprenait six bandes : sorgho pur, mélange sorgho et cowpea, cowpea pur, mélange cowpea et moha, moha pur, mélange trèfle flèche et trèfle dAlexandrie. Les associations nont pas permis de gagner en biomasse, par rapport aux espèces semées en pur. En revanche, le cowpea pur permet un gain de biomasse de 1,7 tMS/ha par rapport au mélange de trèfles. Cette piste peut savérer intéressante pour gérer le déficit fourrager estival.
![]()
![]()
Résultat de l'essai variétés blé bio à Sainte-Sabine
Laura DUPUY, Auteur ; Aude CARRERA, AuteurDepuis plusieurs années, Arvalis-Institut du végétal met en place un essai variétal de blé bio à Sainte-Sabine, un village situé à la frontière entre le Lot-et-Garonne et la Dordogne. Cet essai est sous protocole Itab-Arvalis, en partenariat avec les Chambres dagriculture des deux départements précédents. En 2020, 17 variétés ont été testées, dont trois variétés de blé biscuitier, trois variétés de blé améliorant, un mélange de quatre variétés, deux nouvelles variétés inscrites en AB et plusieurs autres variétés issues du catalogue européen. Quatre variétés « témoin » ont également été implantées pour pouvoir comparer les résultats de cet essai avec ceux obtenus dans dautres essais variétaux du Sud-Ouest de la France et avec les résultats obtenus les années précédentes. Le rendement moyen enregistré pour cet essai est de 32,7 qx/ha, allant de 25,4 pour Izalco CS à 42,7 pour Hansel. La teneur en protéines moyenne est de 10,5 (allant de 8,4 pour Gwenn à 12,7 pour Izalco CS). Trois groupes de variétés ont pu être discernés : des variétés à bons rendements mais à faibles teneurs en protéines (intéressantes en C2) : Attlass, Hansel, Geny et Gwenn ; des variétés « de compromis » à rendements et teneurs en protéines intermédiaires : Apexus, Energo, Alicantus et Christoph ; des variétés à bonnes teneurs en protéines : Izalco CS, Togano et Liskamm.
![]()
![]()
Blé bio en Nouvelle-Aquitaine : Synthèse des essais variétaux 2019
Laura DUPUY, Auteur ; Philippe MOUQUOT, Auteur ; Mathieu DEMON, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2019, deux essais ont été conduits en Nouvelle-Aquitaine afin dévaluer de nouvelles variétés de blé en agriculture biologique. Lun était situé à Granzay-Gript (79) et lautre à Ferrensac (47). Plusieurs critères ont été évalués : rendement, résistance aux maladies, qualité meunière et pouvoir couvrant. Au total, 21 variétés ont été testées à Ferrensac et 19 à Granzay-Gript (dont 13 variétés communes aux deux essais). Deux associations de variétés ont également été évaluées. À Granzay-Gript, le rendement moyen était de 22,5 qx/ha (de 12,5 qx/ha pour Valbona® à 35 qx/ha pour Filon®) avec un taux de protéines moyen de 10,9 % (de 8,4 % pour Filon® à 13,9 % pour Royal®). A Ferrensac, le rendement moyen était de 32,5 qx/ha (de 22,7 qx/ha pour le Rouge de Bordeaux® à 40,8 qx/ha pour Attlass®) avec un taux de protéines moyen de 8,9 % (de 7,2 % pour Attlass® à 10,7 % pour Togano®). Globalement, plus le rendement est élevé, plus le taux de protéines est faible. En bio, il est ainsi possible de distinguer des variétés à profil fourrager et dautres avec un profil meunier. Les mélanges variétaux (profil fourrager et meunier) présentent un bon compromis rendement/protéines. Des données sur le pouvoir couvrant des variétés, ainsi que sur les marges brutes sont également présentées.
![]()
![]()
Soja bio : Gérer les adventices et les risques de non récolte
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Charlotte CHAMBERT, Auteur ; ET AL., AuteurAfin doptimiser le rendement du soja bio, deux points sont à maîtriser : le désherbage et la récolte. Afin de limiter la pression des adventices, le ou les faux semis sont indispensables. Les passages de herse étrille, houe rotative et bineuse au stade jeune adventice permettent de limiter le salissement. En dernier recours, lutilisation dune écimeuse et le passage manuel permettent déliminer les adventices résiduelles. Au niveau de la récolte, le choix variétal est essentiel et se raisonne par le contexte climatique et lexposition au risque de pluie à maturité. Des essais, réalisés en Gironde depuis 2015, montrent que lutilisation de variétés précoces peut être une stratégie de gestion du risque à la récolte car, bien que le rendement soit généralement plus faible, la récolte est assurée et du temps est gagné pour la préparation du sol de la culture suivante. Enfin, pour valoriser au mieux la récolte, une inoculation systématique est recommandée afin déviter les variations des taux de protéines. De nouvelles méthodes dinoculation basées sur lutilisation de semences pré-inoculées sont à disposition des agriculteurs dans le but de faciliter lopération.
![]()
![]()
Dossier spécial Elevage herbivore & monogastrique : Maïs associés à du Lablab et du Cow-pea : Premiers résultats en Nouvelle-Aquitaine
Nicolas DEMARIS, Auteur ; Thierry MOUCHARD, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurLes ensilages de maïs et de sorgho sont des fourrages pauvres en protéines, demandant lutilisation de compléments azotés coûteux, notamment en AB. Aussi, des essais dassociations de maïs et de sorgho fourrager ont été menés avec deux nouveaux protéagineux, le Lablab et le cow-pea, en faisant varier la densité, la proportion entre espèces ou les techniques de semis. Ces essais ont été conduits sur 5 sites répartis en Dordogne, Haute-Vienne et Charente. Suite aux conditions climatiques de lannée, les mélanges avec sorgho nont pas fonctionné. Pour ce qui concerne les mélanges avec maïs, des problèmes de levées ont été observés (mauvaises levées ou levées hétérogènes notamment), ainsi que des rendements moindres pour les parcelles avec mélanges par rapport aux témoins maïs seul, ou encore des valeurs de matière azotée trop faibles pour les associations, plus des surcoûts de charges de lordre de 60 / ha. Ces résultats plutôt négatifs peuvent sexpliquer par des aléas météorologiques mais aussi par labsence de nodosités sur les racines des protéagineux dans ces essais. Or, à ce jour, il nexiste pas dinoculum homologué et, sans présence de la bactérie indispensable à la réalisation de la symbiose, le protéagineux napporte pas de plus-value en matière dazote, voire il entre en concurrence avec le maïs. Il est prévu de reconduire des essais en 2019.
![]()
![]()
Essai variétés de soja en Dordogne
Laura DUPUY, AuteurUn essai sur neuf variétés de soja en AB (Isidor, Sumatra, Santana, Luna, Steara, Wendy, Pallador, Sinfonia et Inventor) a été mené en 2018 par la Chambre dAgriculture de Dordogne, en partenariat avec Terres Inovia. Une visite a été organisée le 5 septembre : les parcelles ont pu être observées et les premiers résultats présentés. Toutefois, les mesures précises de rendement, les teneurs en protéines et les mesures de PMG nétaient pas encore disponibles. Ces résultats seront intégrés à la synthèse variétale réalisée par Terres Inovia. Un encart est réservé au dernier point abordé au cours de cette visite : la biodiversité fonctionnelle. 90 % des larves de carabes et 80 % des adultes sont carnivores et consomment des limaces, taupins, pucerons, cicadelles Une étude récente a montré que leur population peut manger jusquà 4 000 graines dadventices/m2/jour.