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Auteur Manon RUFFY |
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Construire ses rotations de cultures en bio avec une cohérence agronomique
Manon RUFFY, AuteurLe GAEC Ursule est une ferme en polyculture-élevage (vaches laitières et volailles de chair), basée en Vendée. Elle est en bio depuis 1996. Sébastien Schwab, lun des associés de ce GAEC, apporte des conseils pour construire une rotation des cultures. Selon lui, il nexiste pas de rotation type, mais plutôt des principes à respecter pour assurer une cohérence agronomique tout en respectant certains objectifs de production. Il conseille tout dabord de se poser des questions dordre structurel : Comment est mon parcellaire (groupé, morcelé) ? Sur quels types de sol ? Quelle portance ? Ai-je de lélevage ? Si oui, est-ce que je vise lautonomie alimentaire sur ma ferme ? Deux rotations types sont mises en place sur le GAEC Ursule : une sur 8 ans pour assurer lautonomie alimentaire de lélevage et une sur 15 à 20 ans pour produire des cultures de vente (notamment pour la production dhuiles à la ferme). Sébastien Schwab détaille ensuite cinq grands principes à respecter : 1 Jouer sur lalternance des cultures de printemps et dautomne ; 2 Observer la flore adventice de la parcelle et adapter la culture suivante si nécessaire ; 3 Recourir à lalternance légumineuse / plante gourmande en azote ; 4 Éviter un retour trop fréquent des mêmes familles botaniques (notamment des protéagineux) ; 5 Intégrer trois ans de luzerne en fin ou début de rotation pour « nettoyer » la parcelle.
Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles
Manon RUFFY, AuteurLe GAB 85 propose des formations intitulées « Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles ». Lobjectif est de revoir les bases de lagronomie et du fonctionnement du sol, ainsi que dacquérir des méthodes et des outils de diagnostic simples, afin de permettre aux agriculteurs dêtre plus autonomes pour observer et analyser un sol. Après avoir défini ce quest un sol, les caractéristiques des différents constituants du sol sont détaillées, ainsi que leurs impacts dun point de vue agronomique : roches mères, éléments passifs, éléments actifs, éléments minéraux, éléments organiques, humus stable, matières organiques fugitives (MOF). Des exemples de pratiques favorisant lhumification ou, au contraire, favorisant la minéralisation, sont également apportés. Une méthode est ensuite décrite, point par point, pour observer un sol : 1 - caractériser la roche mère (réserve en calcaire, dureté daltération, composition) ; 2 décrire le climat (lessivant ? minéralisant ?) ; 3 détailler la topographie de la parcelle et la circulation de leau (hydromorphe ? drainant ?) ; 4 réaliser un profil pédologique (texture, compaction, circulation de leau, développement racinaire ). Une série de tests est aussi proposée pour aider à caractériser un sol : test du « boudin » (argiles) ; alcool à 99 % (argiles à feuillet/vie microbienne) ; eau (lessivage) ; eau oxygénée (MOF) ; acide chlorhydrique (calcaire). Un encart est également réservé à lobservation de plantes bio-indicatrices.
Santé animale : quelle gestion des troupeaux par les éleveurs bio ?
Manon RUFFY, AuteurEn élevage biologique, la prévention est un élément clé pour limiter les pathologies et donc les traitements. Bien observer son troupeau est alors essentiel. Cet article revient sur deux méthodes complémentaires basées sur cette observation, chacune dentre elles pouvant être acquise par un éleveur via des formations. La première concerne la méthode Obsalim®. Celle-ci permet un diagnostic de létat nutritionnel et des besoins de lanimal pour ensuite améliorer sa ration, et ce, chez les bovins, les caprins et les ovins. Cette méthode sappuie sur lobservation de 12 zones de lanimal (il, échine, nez ). Pour chacune de ces zones, lenjeu est de repérer certains symptômes pouvant être mis en lien avec des critères alimentaires comme lénergie totale de la ration. Lanalyse des divers symptômes et de leur fréquence sur le troupeau permet détablir un diagnostic (ex : des signes de léchage derrière lépaule sont à mettre en lien avec une acidose post-prandiale). La seconde méthode présentée porte sur la communication et le comportement animal. Être ainsi formé peut aider à identifier et donc à prévenir des problèmes pouvant impacter la santé du troupeau mais aussi éviter des accidents. Chaque animal réagit en fonction de son espèce et l'éleveur doit appliquer plusieurs règles pour communiquer avec son troupeau (consignes claires...), pour conduire son troupeau (regarder droit devant...) et pour observer son troupeau.