Détail de l'auteur
Auteur Amélie VIAN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


![]()
![]()
Chou-fleur et chou brocoli
Amélie VIAN, AuteurLes choux à inflorescence, tels que le chou-fleur et le brocoli, sont appréciés par les consommateurs. Cependant, il nest pas toujours évident den avoir toute lannée. Il est donc essentiel de connaître leur cycle de développement et de planifier la mise en place de ces cultures. Les choux à inflorescence ont trois stades de développement : une phase juvénile (émission de feuilles) ; une phase dinduction florale (passage de létat végétatif à létat reproducteur de lapex) ; une phase de formation et de croissance de linflorescence. La durée de chacune de ces phases est impactée par la période de récolte (été, automne, hiver), par les variétés (plus ou moins précoces) et par la météo (température et pluviométrie). Les brocolis peuvent être implantés de mi-février à mi-mars en serre, puis de mi-mars à mi-mai en plein champ. Les récoltes sétaleront ainsi de début juin à mi-août. Les choux-fleurs peuvent être implantés en plein champ de mi-mars à fin juin, pour des récoltes de juin à septembre ; et de fin-juin à mi-juillet, pour des récoltes de mi-septembre à mai de lannée suivante. En vente directe, il est important de jouer sur les variétés pour étaler un maximum les récoltes. Cet article apporte également des informations sur la fertilisation, la plantation (semis, arrachis ou minimottes), le désherbage mécanique et lirrigation. Il explique aussi pourquoi il est préférable déviter les variétés CMS, et retranscrit litinéraire technique de Luc Lacombe, maraîcher bio des Pays de la Loire, qui utilise des variétés non CMS.
![]()
![]()
Le panais : les clés de la réussite
Maxime RENOU, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLe panais est une culture rustique de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Il est devenu un classique dans lassolement des maraîchers. Cette culture est peu exigeante en matière de fertilisation, mais, en revanche, la gestion de lenherbement est délicate : elle sapparente à celle de la carotte. Il est donc important danticiper la mise en place du panais (place dans la rotation, faux semis ). De plus, la faculté germinative des graines de panais est courte et la gestion de la levée est une étape assez difficile : faut-il faire des semis en graines prégermées, graines enrobées ou graines nues ? Dans cet article, trois maraîchers bio diversifiés du Grand Ouest décrivent leur stratégie : Christophe Asseray (Mayenne) effectue des faux semis traditionnels et sème des graines de panais prégermées ; Yoann Loyen, du GAEC du Friche Blanc (Loire-Atlantique), réalise de loccultation grâce à une toile tissée et du désherbage thermique sur le rang ; Stéphane Le Blanc (Indre) implante ses panais en mini-mottes à laide du Paperpot, un chariot de transplantation rapide originaire du Japon.
![]()
![]()
Contrôle sanitaire : Comment se préparer ?
Amélie VIAN, AuteurEn 2019, dans les Pays de la Loire, la DRAAF a effectué des contrôles auprès de maraîchers pour voir sils respectaient le « paquet hygiène ». Le paquet hygiène est un règlement européen qui vise à garantir la santé du consommateur. Il est basé sur une logique dobligation de résultats. Cet article détaille les principaux points de contrôle sur une ferme maraîchère et explique comment atteindre les objectifs du paquet hygiène. Bien qu'il ne soit pas exhaustif, il est toutefois possible de se référer au règlement européen n° 852/2004 pour obtenir la liste des résultats attendus. Les contrôles portent principalement sur les points suivants : lenvironnement des parcelles, en regardant les risques provenant du voisinage (aéroport, usine ) ou liés à lhistorique de la parcelle (résidus de traitements organochlorés) ; leau utilisée pour le lavage des légumes et pour lirrigation ; lhygiène du personnel ; les conditions de stockage des fruits et légumes ; la gestion du local de stockage de produits phytosanitaires (règles Certiphyto) ; la traçabilité montante et descendante des fruits et légumes (afin de pouvoir effectuer des rappels en cas de crise sanitaire) ; lhygiène du véhicule de transport ; la traçabilité des semences ; le respect des règles liées au compostage et à la fertilisation.
![]()
![]()
Contrôle sanitaire : comment se préparer ?
Amélie VIAN, AuteurDes contrôles sanitaires sur le "paquet hygiène", règlement européen, peuvent être faits chez les maraîchers. Le "paquet-hygiène" comprend plusieurs points dinspection, dont : - le contrôle des risques éventuels liés à lenvironnement des parcelles (comme le datura) ; - la qualité des eaux utilisées pour le lavage des légumes et lirrigation ; - le respect des règles dhygiène lors de la récolte et du stockage ; - la bonne gestion du stockage des produits phytosanitaires (selon les règles du Certiphyto, contrôle technique des pulvérisateurs à jour) ; - la traçabilité des semences (dont la conservation dun échantillon de semences fermières) ; - la conformité en matière de compostage et de fertilisation (origine des matières fertilisantes, plan de fumure). Des conseils sont donnés pour les différents points de contrôle.
![]()
![]()
Optimiser l'implantation d'une culture maraîchère au printemps : comparaison d'itinéraires techniques en culture de potimarron
Frédéric JOUIN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLa CAB Pays de la Loire a réalisé des essais, en production maraîchère bio, pour comparer différentes modalités de couverture du sol (sol nu, toile tissée, foin, autres paillages) et de travail du sol (aucun, passage à lactisol et au cultirateau, engrais vert broyé et incorporé ou couché avec un rouleau émietteur). Entre 2017 et 2019, des potimarrons précoces ont été cultivés sur des parcelles sableuses chez Patrice Lamballe, maraîcher bio, à Sainte-Gemme-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire. Les résultats montrent un intérêt à lutilisation de toile tissée associée à un travail du sol complet (actisol, puis cultirateau) en termes de rendement. Ils confirment également le rôle déterminant de la préparation du sol, quel que soit le type de couverture ; et son impact sur la réduction du temps de travail lié au désherbage. Une autre série dessais sur potimarrons, réalisés en 2018, sur la ferme du Hanneton, à Lombron, dans la Sarthe, a comparé deux conduites : lune avec paillage et lautre, plus classique, sur sol nu biné. Globalement, les deux modalités se valent sur le plan du temps de travail, ainsi que sur celui du rendement. Cependant, sur la modalité paille, les importantes repousses de blé ont fortement augmenté le temps de travail.
![]()
![]()
Les punaises : faut-il s'en méfier ?
Amélie VIAN, AuteurParmi les punaises qui colonisent nos champs et nos serres, certaines sont bénéfiques (auxiliaires de culture), alors que d'autres, phytophages, sont néfastes. Dans une première partie, cet article décrit plusieurs punaises ravageurs des cultures maraîchères : Lygus sp., Nezara viridula, Eurydema spp., Halyomorpha halys (ou punaise diabolique). Sont aussi décrits leurs plantes hôtes, les dégâts qu'elles peuvent occasionner et leurs cycles de vie. Dans une seconde partie, les résultats de premiers essais réalisés dans le cadre du projet IMPULsE sont rapportés. Ils concernent les cultures d'aubergines sous abri, les cultures de choux en plein champ et les cultures de tomates sous serre, sur lesquelles ont été évaluées les efficacités d'auxiliaires parasitoïdes, de filets anti-insectes, de plantes de service et de produits de biocontrôle, avec certains résultats prometteurs. A noter qu'en agriculture biologique, aucune solution curative n'est homologuée à ce jour.
![]()
![]()
Tuta Absoluta : Rappel des principales méthodes de lutte actuelles
Amélie VIAN, AuteurTuta absoluta est un ravageur de la tomate difficile à gérer : si aucune méthode de lutte nest mise en place, ses larves peuvent détruire jusquà 80 % de la production. Cet article commence par récapituler les différentes méthodes de lutte actuelles. Il présente ensuite deux essais visant à tester lefficacité de la confusion sexuelle contre ce ravageur. Le premier a été réalisé par le CIVAM BIO 66. Les résultats montrent que lutilisation de la confusion sexuelle, combinée à dautres méthodes de lutte, présente un réel intérêt : 10 % des plants du tunnel avec la confusion sexuelle (en plus des autres méthodes de lutte) ont été touchés par Tuta absoluta, contre 60 % des plants du tunnel témoin (où seules les autres méthodes de lutte ont été appliquées). Le deuxième essai a été mené par lAPREL. Il confirme lefficacité de la confusion sexuelle après avoir testé les diffuseurs Isonet T en combinaison avec dautres méthodes de lutte : les dégâts sur les fruits ont été retardés dun mois avec la pose de ces diffuseurs.
![]()
![]()
Réussir ses légumes primeurs
Amélie VIAN, AuteurLes légumes primeurs répondent à plusieurs problématiques : ils permettent davoir une gamme importante en sortie dhiver (lorsque les consommateurs demandent de la nouveauté) et détaler les objectifs de chiffre daffaires sur trois, voire quatre mois de plus. Néanmoins, leur production nécessite une technicité importante (désaisonnalisation et période climatique difficile). Dans cet article, deux producteurs situés en climat océanique décrivent leurs pratiques et apportent des conseils techniques. Ces pratiques seraient à adapter pour les producteurs situés en climat plus continental. Jean-Michel Potiron est un ancien maraîcher de Loire-Atlantique pratiquant la biodynamie. Il cultivait 1 ha, dont 3000 m2 de serres et 2000 m2 de tunnels nantais. Il décrit litinéraire technique de plusieurs légumes primeurs : carotte, navet, betterave, chou-fleur, persil, laitue batavia. Il apporte également des informations sur la gestion de laération sous tunnel. Le deuxième témoignage est celui de la Ferme des Grands Chênes, qui cultive 8,5 ha, dont 1500 m2 de serres. Des salades, courgettes, oignons blancs, fenouils, choux sont cultivés en légumes primeurs, dont une partie est produite en plein champ. Théophile Sauvetre, de la Ferme des Grands Chênes, explique comment les planches sont préparées. Il apporte aussi des informations sur la gestion des tunnels nantais, de la pollinisation, des maladies et des ravageurs, sur les variétés utilisées, ainsi que sur les dates de récolte.