Détail de l'auteur
Auteur Maxime RENOU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (9)


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Accompagner techniquement ses salariés : Exemple du groupe déchanges insertion
Maxime RENOU, AuteurLe groupe déchanges « Insertion », animé par le GAB 44, rassemble une dizaine de fermes biologiques maraîchères qui ont la particularité dêtre des structures dinsertion ou de travailler avec un public handicapé. Les encadrants se sont regroupés (organisation de quatre rencontres annuelles), afin de travailler sur leurs techniques et sur laccompagnement de leur public. Ces échanges ont mené à la construction doutils permettant daméliorer lautonomie et la technicité des personnes en voie dinsertion ou handicapées. Sept fiches, détaillant des techniques à mettre en uvre, ont ainsi été créées pour la plantation, le désherbage, lentretien de la tomate (version enroulement et version clips), la préparation de la récolte, la récolte de légumes bottes, la récolte de légumes fruits, ainsi que la récolte de légumes feuilles. Ces fiches ont été adaptées, tant dans leur rédaction que dans leur mise en page, au public visé. Ce dernier est parfois non lecteur, non francophone, ou a besoin dune simplification maximale des tâches. Pour cela, les fiches ont été réalisées via la méthode FALC facile à lire et à comprendre et sont un maximum illustrées. Ces différentes fiches sont disponibles sur le site internet du GAB 44.
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Le panais : les clés de la réussite
Maxime RENOU, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLe panais est une culture rustique de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Il est devenu un classique dans lassolement des maraîchers. Cette culture est peu exigeante en matière de fertilisation, mais, en revanche, la gestion de lenherbement est délicate : elle sapparente à celle de la carotte. Il est donc important danticiper la mise en place du panais (place dans la rotation, faux semis ). De plus, la faculté germinative des graines de panais est courte et la gestion de la levée est une étape assez difficile : faut-il faire des semis en graines prégermées, graines enrobées ou graines nues ? Dans cet article, trois maraîchers bio diversifiés du Grand Ouest décrivent leur stratégie : Christophe Asseray (Mayenne) effectue des faux semis traditionnels et sème des graines de panais prégermées ; Yoann Loyen, du GAEC du Friche Blanc (Loire-Atlantique), réalise de loccultation grâce à une toile tissée et du désherbage thermique sur le rang ; Stéphane Le Blanc (Indre) implante ses panais en mini-mottes à laide du Paperpot, un chariot de transplantation rapide originaire du Japon.
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Orgaleg : Une réponse aux attentes sur le pilotage de la fertilisation
Vincent LE CAM, Auteur ; Maxime RENOU, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa conduite de la fertilisation sur les exploitations de maraîchage diversifié peut être particulièrement compliquée. Afin d'aider les maraîchers concernés dans leurs pratiques, et éviter d'éventuelles erreurs de sur- ou de sous-fertilisation, le réseau GAB-FRAB Bretagne a mis en place, en 2013, l'outil Orgaleg. En 2020, avec l'appui de la FNAB, cet outil évolue vers une version web. Il permet de réaliser des plans de fumure prévisionnels à partir des caractéristiques des parcelles, mais aussi de construire le planning de cultures de la ferme. Aujourd'hui utilisable avec l'appui d'un technicien, Orgaleg devrait pouvoir, à terme, être utilisé de manière autonome par les maraîchers.
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Les rotations : Fondement des systèmes maraîchers bio diversifiés
Maxime RENOU, AuteurLargement encouragées dans le cahier des charges, les rotations sont également de véritables leviers techniques pour éviter des problèmes à court, moyen et long termes en maraîchage bio diversifié. Elles doivent être conçues pour optimiser la gestion des bioagresseurs, le contrôle des adventices, la fertilisation et la qualité du sol. En matière de protection des cultures, elles permettent de diminuer les bioagresseurs spécifiques à une culture ou de casser leur cycle de développement en jouant sur la saisonnalité des cultures. Pour la gestion de lenherbement, lalternance de cultures salissantes et nettoyantes, ainsi que lalternance de cultures aux cycles de développement plus ou moins longs vont perturber la levée des adventices saisonnières. La fertilisation peut être optimisée en plaçant des cultures à forts besoins en tête de rotation, puis des cultures moins exigeantes, suivies par des cultures à faibles besoins. Cet article détaille également deux exemples de rotations : une rotation type pour les systèmes sous abri, qui permet doptimiser lespace tout en implantant un engrais vert, et une rotation plein champ sur 5 ans, mise en place par Claire et Gaëtan Lecoq (maraîchers bio diversifiés).
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Echanger et se former pour progresser sur sa ferme : la force du réseau bio
Maxime RENOU, AuteurAvec quelques années de recul sur leur installation, des maraîchers en agriculture biologique témoignent de limportance que les groupes déchanges ont eu pour eux. Sur les premières années, ils permettent aux agriculteurs de voir différents systèmes et outils et de s'en inspirer pour répondre à leurs propres problématiques. Les groupes déchanges sont aussi loccasion de « faire réseau », en diffusant des pratiques et en assurant un lien social entre les adhérents. Les bulletins réguliers des réseaux bio participent également à cette dynamique de mise en valeur des expériences des agriculteurs.
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Recueil de Savoir-faire Paysans : Climat et bio : Pratiques d'atténuation et d'adaptation face au changement climatique
Olivier LINCLAU, Auteur ; Maxime RENOU, Auteur ; Leila VAN THEEMST, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2019Ce document décrit 10 fermes bio en Pays de la Loire (2 en maraîchage, 1 en viticulture, 2 en polyculture bovins viande, 4 en polyculture bovins lait, 1 en polyculture polyélevage). Chacune dentre elles a mis en place des pratiques vertueuses face au changement climatique, atténuant ainsi ses propres émissions de gaz à effet de serre. Ces initiatives inspirantes fourniront des pistes de réflexion pour les agriculteurs désireux de faire évoluer leur système pour le rendre plus résilient face aux aléas climatiques actuels et futurs et de contribuer, par leurs pratiques, à atténuer limpact des activités agricoles sur le climat.
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Traction animale - EARL de la Coulée : la diversité comme alternative
Maxime RENOU, AuteurRécemment installés au Gâvre, en Loire-Atlantique, Estelle Mylle et Nicolas Couëdel ont deux mots d'ordre : autonomie et diversité. Cela se traduit au niveau des ateliers (production de légumes de plein champ et grandes cultures ; prestations de services en traction animale), des métiers (paysan, bûcheron, galletière...), et des outils utilisés, avec une place importante donnée à la traction animale, avec trois chevaux et un mulet. Les travaux d'entretien, de précision et de soutien à la récolte (transport), sont effectués en traction animale. Les tracteurs des voisins ou de la CUMA sont utilisés pour les travaux plus importants. Pour les deux agriculteurs, les intérêts sont écologiques, techniques (précision, fenêtres d'intervention plus larges) et relationnels (rapport à l'animal).
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Livrer en direct les magasins spécialisés
Maëla PEDEN, Auteur ; Maxime RENOU, AuteurEn maraîchage, la livraison directe des magasins bio spécialisés nest pas sans conséquences sur lorganisation du travail, que ce soit côté producteur ou côté magasin. Linterview de ces deux parties permet de mieux cerner les enjeux liés à la production et à la commercialisation. LEARL du Friche blanc (Loire-Atlantique), conduite en bio, commercialise 50 % de ses légumes en vente directe et 50 % en demi-gros en restauration collective, ainsi quauprès de quatre Biocoop. Luc Lacombe, associé de lEARL, explique ce quimplique la vente à un magasin spécialisé : il décrit la gamme livrée en magasins spécialisés, lintérêt de ce type de commercialisation, lorganisation commune avec les autres producteurs qui fournissent un même magasin, les conséquences sur la production, léquipement et lorganisation du travail et aborde la question des prix. Dans un second temps, Agathe Kermagoret, référente fruits et légumes bio de cinq Biocoop dans le Morbihan, décrit sa manière de travailler avec les 25 maraîchers qui lapprovisionnent : elle explique le choix de travailler avec des producteurs locaux, la planification de lapprovisionnement, les exigences de qualité et les améliorations quelle aimerait mettre en place.
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Planifier sa production : se poser lhiver pour moins courir lété
Maxime RENOU, AuteurLa planification en maraîchage est souvent un exercice périlleux, mais elle permet de répondre à plusieurs contraintes qui peuvent être liées à la surface, à la commercialisation, au contexte pédoclimatique ou encore à la stratégie adoptée par l'agriculteur. Pour assurer cette planification, il convient de mobiliser plusieurs leviers agronomiques (choix variétal, date de semis), techniques (tunnel, serre), voire organisationnels (mutualisation dassolements, achat-revente). Pour y parvenir, la méthodologie consiste, dans un premier temps, à définir ses objectifs de production : Quelle gamme ? Quelle quantité ? Il faut ensuite retranscrire ces volumes en surfaces à partir des rendements de référence. Il convient de prendre entre 15 et 40 % de marge derreur. Enfin, il faudra définir les dates dimplantation. Un exemple théorique sur une production de tomates pour 100 paniers vendus en AMAP permet dappliquer cette méthode. Il faut ensuite construire son tableau de planification en détaillant la surface occupée et les étapes clés. Nicolas Gétin, associé du GAEC Dureau basé en Loire-Atlantique (en AB), apporte son témoignage sur lutilité de la planification. Cette dernière doit tenir compte dune diversité de débouchés qui ont été priorisés en fonction du prix de vente : fournir avant tout les paniers et la vente directe, puis les magasins spécialisés et enfin les grossistes. Un point est fait annuellement pour ajuster les quantités à implanter.