Détail de l'auteur
Auteur Emma CARROT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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Conduire son exploitation viticole selon les principes de l'agriculture biodynamique
Sandra BENNAMANE, Auteur ; Antoine CUEGNIET, Auteur ; Emma CARROT, AuteurBien qu'elle divise encore, la biodynamie recrute toujours plus d'adhérents, certifiés en France par deux organismes : Demeter (toutes filières) et Biodyvin (production viticole seulement). Dans cet article, les principes fondamentaux de l'agriculture biodynamique sont présentés : utilisation de préparations biodynamiques et d'extraits végétaux, travail en lien avec les rythmes cosmiques, sans oublier le respect des grands principes de l'agriculture biologique. Il est, en effet, nécessaire d'être certifié agriculture biologique pour obtenir une certification en agriculture biodynamique. Deux viticulteurs, installés dans le Languedoc-Roussillon, témoignent de leurs pratiques et de leurs observations, et prodiguent quelques conseils aux viticulteurs qui souhaiteraient se lancer.
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Le travail du sol en viticulture biologique en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Christophe AUVERGNE, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; ET AL., AuteurQuil soit réalisé sous le rang ou sur la totalité de la parcelle, le travail du sol est une pratique importante en viticulture biologique. Il permet de désherber, dameublir le sol, de le décompacter, denfouir les amendements et de maintenir un sol plat entre les inter-rangs. Toutefois, sil est mal réalisé, il peut engendrer une baisse de la portance du sol, un risque accru dérosion, la destruction des racines superficielles, une consommation importante en gazole, ou encore une accélération du processus de minéralisation (impliquant une perte de carbone). Afin dallier performances techniques et économiques, il est important de choisir un outil de travail du sol adapté. Ce dernier dépendra des objectifs recherchés, de la configuration de la vigne, de la nature du sol et de la pente, de lorganisation du travail, de la facilité de réglage de l'outil Les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de neuf outils (travaillant le rang ou linter-rang) sont détaillés. Même si les coûts liés au travail du sol peuvent être très variables dune exploitation viticole à une autre, notamment en fonction de leurs conditions pédoclimatiques, un tableau apporte quelques références technico-économiques (coûts de production, temps de travail). Enfin, il est rappelé que, pour maîtriser ses coûts de production, il est possible de limiter sa consommation de carburant en jouant sur le choix de loutil de travail du sol, la période de reprise du sol et la profondeur de travail.
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Le cuivre dans la lutte contre le mildiou en viticulture biologique en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Audrey PETIT, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | LATTES CEDEX (Mas de Saporta, Maison des Agriculteurs - CS 30012, 34 875, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE OCCITANIE | 2020Le cuivre est utilisé depuis le XIXème siècle comme fongicide. Il est actuellement au cur des stratégies phytosanitaires des viticulteurs engagés en agriculture biologique : son large spectre d'action et labsence de résistance connue à ce jour en font un levier majeur dans la lutte contre le mildiou. Toutefois, il peut présenter des effets secondaires non désirables : ce métal nest pas biodégradable, il a tendance à saccumuler dans les sols et à avoir des impacts négatifs sur la microfaune. Cette plaquette, qui est dédiée à lutilisation du cuivre dans la lutte contre le mildiou en viticulture biologique, commence par présenter des photos de vignes atteintes par cette maladie fongique afin de mieux lidentifier. Elle détaille ensuite les stratégies globales de lutte contre cette maladie en AB, avant de rappeler quelques aspects réglementaires liés à lutilisation du cuivre et de lister les différentes formes de cuivre employées dans les traitements antifongiques. Pour finir, elle présente les effets secondaires et non intentionnels du cuivre sur les vignes et lenvironnement, ainsi que ses impacts sur les procédés de vinification.
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La flavescence dorée en agriculture biologique
Marie LARGEAUD, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; Emma CARROT, AuteurEn viticulture, la flavescence dorée (FD) est une maladie incurable causée par un phytoplasme, qui engendre le dépérissement du pied de vigne. Cette maladie, très présente dans les vignobles occitans et très contagieuse, est transmise par la cicadelle de la flavescence dorée. Lorsque la maladie se présente, des traitements insecticides sont obligatoires et les pieds touchés doivent être arrachés. Limpact économique est donc non négligeable. Cette problématique entre dautant plus en compte dans le cas dune conversion en agriculture biologique. A ce jour, seul le pyrèthre naturel, insecticide dorigine végétale, est autorisé en bio pour lutter contre la cicadelle, au stade larvaire. Un essai sur les effets du pyrèthre naturel, réalisé en 2017, montre la sélectivité de la substance et donc limpact faible sur le reste de la faune du vignoble. En effet, cet essai confirme limpact sur les acariens, bien que peu durable dans le temps, mais montre quil nentraîne pas de baisse des autres arthropodes présents. Baptiste Cartier, responsable dun domaine de 22 ha conduits en bio, a créé un GDON (groupement de défense contre les organismes nuisibles) afin de ne pas être soumis à un traitement préventif insecticide obligatoire. De nouveaux outils dinformation et de prospection ont été mis en place afin dessayer de limiter la propagation de la FD.
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L'utilisation du cuivre en viticulture biologique : Résultats de lenquête 2018 menée en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Marie LARGEAUD, AuteurUne enquête en ligne a été lancée par les Chambres dAgriculture dOccitanie et SudVinBio auprès de viticulteurs biologiques sur leur utilisation du cuivre. Elle a été menée fin 2018, à la fin de la période dapprobation du cuivre (les conditions pour sa ré-homologation nétaient pas encore connues), et a porté sur les millésimes 2017 et 2018. Les résultats montrent que la quantité de cuivre utilisée en 2018 est nettement supérieur à celle employée en 2017. En effet, 50 % des 139 viticulteurs déclarent avoir utilisé plus de 4 kg/ha de cuivre métal en 2018 (contre 12 % en 2017) et 16 % ont dépassé les 6 kg/ha (contre 2 % en 2017). La forte pression du mildiou en 2018 a également occasionné beaucoup de pertes et a rendu difficile la conduite du millésime 2018. Les viticulteurs ont un positionnement très tranché sur la ré-homologation du cuivre : à la question « Est-ce quune conduite des vignes en AB sans cuivre vous semble réalisable ? », 94 % des viticulteurs ont répondu « non ». De plus, une préférence nette pour le maintien du lissage a été observée : 55 % des viticulteurs estiment quune conduite avec une dose maximale fixée à 4 kg/ha sans lissage nest pas envisageable. Dans ce cas, 50 % se sentiraient contraints darrêter lagriculture biologique.