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Auteur Marie LARGEAUD |
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La flavescence dorée en agriculture biologique
Marie LARGEAUD, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; Emma CARROT, AuteurEn viticulture, la flavescence dorée (FD) est une maladie incurable causée par un phytoplasme, qui engendre le dépérissement du pied de vigne. Cette maladie, très présente dans les vignobles occitans et très contagieuse, est transmise par la cicadelle de la flavescence dorée. Lorsque la maladie se présente, des traitements insecticides sont obligatoires et les pieds touchés doivent être arrachés. Limpact économique est donc non négligeable. Cette problématique entre dautant plus en compte dans le cas dune conversion en agriculture biologique. A ce jour, seul le pyrèthre naturel, insecticide dorigine végétale, est autorisé en bio pour lutter contre la cicadelle, au stade larvaire. Un essai sur les effets du pyrèthre naturel, réalisé en 2017, montre la sélectivité de la substance et donc limpact faible sur le reste de la faune du vignoble. En effet, cet essai confirme limpact sur les acariens, bien que peu durable dans le temps, mais montre quil nentraîne pas de baisse des autres arthropodes présents. Baptiste Cartier, responsable dun domaine de 22 ha conduits en bio, a créé un GDON (groupement de défense contre les organismes nuisibles) afin de ne pas être soumis à un traitement préventif insecticide obligatoire. De nouveaux outils dinformation et de prospection ont été mis en place afin dessayer de limiter la propagation de la FD.
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L'utilisation du cuivre en viticulture biologique : Résultats de lenquête 2018 menée en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Marie LARGEAUD, AuteurUne enquête en ligne a été lancée par les Chambres dAgriculture dOccitanie et SudVinBio auprès de viticulteurs biologiques sur leur utilisation du cuivre. Elle a été menée fin 2018, à la fin de la période dapprobation du cuivre (les conditions pour sa ré-homologation nétaient pas encore connues), et a porté sur les millésimes 2017 et 2018. Les résultats montrent que la quantité de cuivre utilisée en 2018 est nettement supérieur à celle employée en 2017. En effet, 50 % des 139 viticulteurs déclarent avoir utilisé plus de 4 kg/ha de cuivre métal en 2018 (contre 12 % en 2017) et 16 % ont dépassé les 6 kg/ha (contre 2 % en 2017). La forte pression du mildiou en 2018 a également occasionné beaucoup de pertes et a rendu difficile la conduite du millésime 2018. Les viticulteurs ont un positionnement très tranché sur la ré-homologation du cuivre : à la question « Est-ce quune conduite des vignes en AB sans cuivre vous semble réalisable ? », 94 % des viticulteurs ont répondu « non ». De plus, une préférence nette pour le maintien du lissage a été observée : 55 % des viticulteurs estiment quune conduite avec une dose maximale fixée à 4 kg/ha sans lissage nest pas envisageable. Dans ce cas, 50 % se sentiraient contraints darrêter lagriculture biologique.