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Auteur Catherine GERBOD |
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Dossier : Diversification : Bière, le nouvel eldorado ?
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLes bières artisanales sont en plein essor, en particulier en France, et le marché devrait se maintenir dans l’avenir, avec une diversification et de l’innovation dans les produits proposés. Les bières bio sont bien représentées et 30 % environ des brasseries indépendantes en proposent. Néanmoins, pour un viticulteur, se diversifier en produisant de la bière n’est judicieux que si le domaine dispose déjà d’une clientèle bien établie, plutôt locale. La production de bière est assez technique. Elle implique de se former et demande un investissement conséquent. Il est aussi possible de solliciter un microbrasseur existant pour la fabrication. Cultiver son houblon ou son orge est à étudier selon les situations. Quatre viticulteurs, qui proposent tous de la bière bio, témoignent : Germain Croisille, viticulteur bio au Château les Croisille, dans le Lot ; Vincent Quenard, viticulteur bio au Domaine Claude Quenard et fils, en Savoie ; Jean-Baptiste Pinard, viticulteur au domaine de la Tour Vert, en Charente, et Rémi Mouton, associé gérant du Domaine de Burosse, dans le Gers.
Dossier : Foncier : Quelle taille pour mon exploitation ?
Catherine GERBOD, AuteurLe foncier est un élément central des exploitations viticoles, et son dimensionnement dépend du modèle de production de la structure. La surface peut être amenée à évoluer, et plusieurs spécialistes dans le domaine viticole proposent leurs conseils pour bien gérer cette évolution : se projeter sur 5 ans ; élaborer des comptes prévisionnels ; anticiper les effets de seuils ; estimer la potentielle rentabilité ; analyser le mode et le potentiel de commercialisation ; appréhender les impacts non financiers ; envisager une alternative de fermage plutôt qu’un achat de foncier. Stéphane Defraine, viticulteur bio en Gironde sur 53 ha, explique sa démarche de réduire de 15% sa surface de vigne. Myriam Bruyère est arboricultrice bio dans la Drôme ; elle cultive, depuis quelques années, 3 ha en vigne, notamment grâce à l’aide de la coopérative locale.
Dossier : Qu’attendre du label Bas carbone ?
Catherine GERBOD, AuteurAfin de développer les projets de compensation carbone en agriculture, le ministère de la Transition écologique porte le label Bas carbone, qui intègre un cadre officiel de méthodologies, notamment pour faire des diagnostics carbone sur l’impact des pratiques et sur les leviers d’amélioration en matière de réduction et de stockage. Ces méthodologies sont adaptées par production. Si, en viticulture, le référentiel n’est pas encore opérationnel, des méthodes sont déjà existantes pour faire un diagnostic carbone. C’est ainsi qu’un couple de jeunes viticulteurs du Maine-et-Loire ont pu faire, en 2022, un tel diagnostic sur leur exploitation en conversion bio. Pour eux, cela a été l’occasion, dans une démarche volontaire de production durable, de faire un état des lieux et d’identifier des pistes d’actions (ex. : améliorer l’écoconduite avec un changement de tracteur pour un moins puissant, voire un électrique). Au-delà du diagnostic et du plan d’actions, un producteur peut aller jusqu’à se faire labelliser, ce qui peut aider à mettre en avant son engagement environnemental, auprès de ses clients en particulier. Cela peut aussi permettre de valoriser son potentiel de réduction et de stockage de carbone en « vendant des tonnes de CO2 ». Le diagnostic Bas carbone ayant permis de chiffrer les crédits carbone pouvant être dégagés par un projet (ex. l’implantation de haies), ces derniers peuvent faire l’objet d’un contrat de compensation liant le porteur du projet (un producteur) et un acheteur de crédits carbone (une entreprise, une collectivité, un particulier…). Le prix des crédits carbone se situe généralement sous les 40 euros la tonne.
L'agrivoltaïsme, un avenir pour la vigne ?
Catherine GERBOD, AuteurL'agrivoltaïsme, association de panneaux photovoltaïques et de cultures sur une même parcelle, les panneaux devant apporter un ou plusieurs services à la culture en question (protection contre les aléas climatiques...), pose beaucoup de questions, en viticulture comme dans les autres filières. Il représente une solution au développement des énergies renouvelables en France, mais ne doit pas s'étendre, notamment, au détriment de la préservation des terres agricoles. Fin 2022, un amendement sur l'agrivoltaïsme doit intégrer le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables.
Une exploitation viticole créée hors cadre familial
Catherine GERBOD, AuteurMarine Houttemonne et Simon Pitoizet ont créé le domaine viticole Arica (conduit en agriculture biologique), en 2018, sur l’île de Ré. Ils étaient convaincus du potentiel agronomique et commercial de ce territoire. Leur modèle est en rupture avec le modèle viticole de l’île : ils souhaitent assurer la vinification et la vente de toutes leurs bouteilles (alors que la coopérative Uniré gère la quasi-totalité de la production de l’île) et ils se positionnent sur des bouteilles haut de gamme vendues entre 12 et 19 € (alors que les vins de la coopérative sont vendus entre 2,50 € et 13 €). Ingénieurs agronomes et œnologues, ces deux porteurs de projet ont commencé à réfléchir à leur installation dès 2014. Ils ont réalisé une véritable étude de marché, puis ont cherché un accompagnement plus global, notamment pour trouver des solutions juridiques. Ils se sont alors tournés vers le cabinet Aucap, spécialiste du secteur viticole et basé en Bourgogne. Leur rêve a pu se concrétiser lorsqu’un viticulteur en recherche de transmission a été séduit par leur projet. Celui-ci possédait 9 ha d’ugni blanc dédiés au cognac. Il a alors facilité la reprise de son exploitation par ces deux jeunes gens. Aucap a ensuite beaucoup travaillé sur le plan prévisionnel. Il leur a également conseillé le statut d’EARL pour les premières années et leur a déconseillé le statut de double actif. Le domaine a maintenant recruté deux salariés et participe à la vie économique de l’île.
Le vin bio face à de nouveaux défis commerciaux
Catherine GERBOD, AuteurDébut 2022, le vin bio représentait 6 % de part de marché en valeur, soit 1.5 point de plus que début 2020. Pour autant, en 2021, le marché du vin bio n’a progressé que de 0.2 % en volume dans les grandes surfaces. Dans un contexte de crise, sa consommation se tasse, même si ce phénomène est bien plus marqué pour les vins conventionnels. Or, l'offre croît et va croître encore, suite aux conversons importantes des dernières années. Face à ce risque de déséquilibre entre offre et demande, les vins bio vont devoir relever de nouveaux défis commerciaux : investir la restauration, s’exporter, mieux structurer le marché, se démarquer dans la profusion des démarches écoresponsables ou encore faire de la demande de produits locaux un atout.
Des bouteilles de vin sans capsules
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurEn France, depuis le 1er juin 2019, la capsule représentative de droit (CRD) n’est plus obligatoire sur les bouteilles de vin. Certains vignerons, soucieux de leur empreinte carbone et souhaitant limiter les emballages, s’en passent, mais au prix de lourdeurs administratives supplémentaires : réalisation d’un DAE à chaque client professionnel et d'une facture plus complète à chaque client particulier. Beaucoup de supermarchés demandent encore à avoir cette CRD, de peur de perdre les clients : ces derniers semblent habitués à regarder les informations situées sur le dessus de cette capsule. La CRD présente également l’avantage de cacher les petites différences de niveau dans le goulot. Pour beaucoup de professionnels de la filière, les bouteilles de vin sans capsules ne sont pas faites pour tout le monde : cette nouvelle pratique s’adresse à une clientèle soucieuse de l’environnement, plutôt jeune et urbaine. Elle est plutôt utilisée pour des vins biologiques, biodynamiques ou nature.
Brebis_Link dresse des règles pour le vitipastoralisme
Catherine GERBOD, AuteurLe projet Brebis_Link vise à établir des règles pour un pâturage hivernal optimal des brebis dans les vignes. Il a été lancé, en 2018, par la Chambre d’agriculture de Dordogne. Une journée de bilan a été organisée en mars 2021. Les observations montrent que les brebis consomment de manière homogène les interrangs et les interceps. Elles consomment l’herbe jusqu’au pied des vignes, ainsi que les feuilles mortes et les restes de rafles. Deux passages peuvent être effectués dans une même parcelle au cours de l’hiver. Il est toutefois essentiel de bien évaluer la biomasse disponible pour les brebis, car cette dernière peut varier du simple au triple selon les vignes. Les brebis n’endommagent pas le palissage, mais la gestion du troupeau est tout de même plus simple dans les vignes aux interrangs larges et avec un palissage haut. Il est également conseillé de leur aménager un espace en bout de rang pour qu’elles puissent se coucher dans un endroit dégagé. Grâce au pâturage ovin, les viticulteurs peuvent décaler leur première intervention de travail du sol, puisque l’herbe est déjà rase à la sortie de l’hiver.
Dossier : Les 7 familles d’interceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. L’offre en interceps s’est d’ailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles d’outils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 – les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 – la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 – l’Ecocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 – le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 – les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité d’utilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
Dossier : Apprivoiser les variétés résistantes
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurCe dossier, composé de trois articles, est dédié aux variétés de vigne résistantes aux bio-agresseurs. Ces variétés sont, pour le moment, seulement accessibles aux vins de France et aux IGP. Néanmoins, les perspectives évoluent : elles devraient bientôt pouvoir être autorisées dans les cahiers des charges des AOP qui le souhaiteront. Le choix en variétés résistantes devrait également s’étoffer, puisque les recherches et les essais s’accélèrent. Il faut, néanmoins, que les producteurs acceptent qu’une grande part d’inconnu entoure encore ces nouvelles variétés : quels sont les climats, le type de sol et les porte-greffes les plus adaptés ? Quels sont leurs comportements lors de la vinification ? etc. Le premier article de ce dossier répond justement à plusieurs questions courantes : Quelle est l’économie de traitement ? Quels sont les coûts et les disponibilités des plants ? Quelles sont les aptitudes agronomiques ? L’article suivant porte sur la vinification de ces variétés résistantes : un référentiel œnologique est en cours d’acquisition, mais ces variétés semblent surtout présenter un intérêt en assemblage. Le dernier article est consacré au développement commercial : les atouts environnementaux de ces variétés devraient jouer un rôle majeur pour conquérir les consommateurs.
Dossier : Bien gérer le couvert hivernal
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurDe plus en plus de vignerons sèment des couverts hivernaux sur l’interrang. Certains producteurs se lancent ainsi dans des expérimentations pour trouver le couvert adéquat. Si les premières étapes consistent à bien choisir les espèces qui composeront le couvert et à implanter ce dernier correctement, il est tout aussi important de bien gérer sa destruction à la fin de l’hiver. La méthode de destruction est, en effet, indissociable des objectifs agronomiques poursuivis par le viticulteur. Faut-il rouler, broyer ou incorporer le couvert hivernal dans le sol ? Sur quels critères se baser pour choisir la méthode de destruction ? Une fois la méthode de destruction définie, comment choisir l’outil approprié ? A quel stade de développement du couvert faut-il intervenir ? Ce dossier apporte des éléments de réflexion avec des témoignages de viticulteurs (dont des viticulteurs bio) et de conseillers qui ont expérimenté différentes stratégies dans diverses régions viticoles.
Dossier : Concevoir sa cuvée sans sulfites
Justine GRAVÉ, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur52 % des œnologues produiraient des cuvées sans sulfites ajoutés. C'est ce que révèle une enquête réalisée en 2020 par Œnologues de France. Ce dossier prodigue quelques conseils, étape par étape, de la récolte à la mise en bouteille, aux vignerons qui souhaiteraient se lancer. En effet, faire du vin sans sulfites nécessite une adaptation en profondeur de l'itinéraire technique et induira obligatoirement un changement de profil du vin. Un premier article fait le point sur l'utilisation de levures de bioprotection en lieu et place de Saccharomyces ; puis, sont abordées des questions relatives à l'hygiène, à l'élevage en barriques, ainsi qu'au choix du bouchon pour ses vins. Enfin, dans un dernier article, quelques raisons pour se lancer sur ce marché sont exposées.
Aux Jeunes Pousses, trois ans pour se faire la main
Catherine GERBOD, AuteurDésireux de contribuer au renouvellement des générations, Thibault Liger-Belair a choisi de confier les clés d’un domaine biologique de 5 ha à deux jeunes vignerons qui avaient envie de s’installer. Angela Quiblier et Hugo Foizel avaient trois ans pour tester la vie de vigneron sur le Domaine des Jeunes Pousses, situé dans le Beaujolais. Ils devaient tout assurer : de la gestion de la vigne à la commercialisation du vin. Pour mettre en œuvre ce concept inédit de gestion à durée déterminée de vignoble, Thibault Liger-Belair s’est fait aider du cabinet Aucap-Terravea. Il a fallu quatre ans pour que le projet se concrétise. Les bâtiments, les vignes et les moyens de production sont détenus par un GFV (Groupement foncier viticole) et la vendange appartient à la SCEA Domaine des Jeunes Pousses. L’exploitation a bénéficié d'un apport de 100 000 euros afin de faire face aux coûts de la première année. Angela Quiblier et Hugo Foizel préparent déjà la suite : ils ont déjà repris 2 ha sur Chénas et se sont créés un véritable réseau professionnel dans le Beaujolais.
Premières leçons du gel 2021
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurFace à l’épisode exceptionnel de gel au printemps 2021, de multiples méthodes de lutte ont été activées dans les vignobles. Cet article regroupe six témoignages sur différentes méthodes de lutte. Vincent Masson, gérant de la SARL BioDynamie Services (basée en Saône-et-Loire), explique que la préparation biodynamique à base de valériane, utilisée en préventif contre le gel, fonctionne bien contre de petites gelées. Les autres méthodes de lutte sont plutôt décrites dans un contexte conventionnel. Dans le Cher, Luc Tabordet est satisfait de la protection offerte par ses tours antigel. En Saône-et-Loire, Christian Belleville explique que les bougies ne sont pas faites pour lutter contre des températures très basses. En Anjou, Dominique Sirot et deux autres producteurs ont testé des voiles d’hivernage. Pour eux, ces voiles sont une véritable piste à perfectionner. Dans l’Yonne, Adrien Michaut explique que les conditions étaient favorables à l’aspersion (bonne humidité, pas trop de vent et un stade végétatif pas trop avancé). Enfin, en Gironde, Dominique Haverlan tente d’échapper au gel en faisant évoluer sa conduite de la taille.
La viticulture bio progresse fortement dans 4 régions en 2020
Catherine GERBOD, AuteurLes chiffres de l’Agence BIO montrent que le vin a fait partie des filières biologiques les plus dynamiques en 2020, avec une croissance des surfaces cultivées de 22 % (par rapport à 2019). Une forte hausse des volumes de vins certifiés bio est donc à prévoir pour ces prochaines années. 17 % des vignes françaises étaient cultivées en bio en 2020 par 9 784 exploitations (en bio ou en conversion). L’essor de la viticulture bio est particulièrement marqué dans des régions jusqu’alors en retrait, telles que la région Grand Est. L’attrait des vins bio à l’export s’est également confirmé : le vin a représenté plus de la moitié des 887 millions d’euros de produits bio exportés en 2020.