Détail de l'auteur
Auteur Catherine GERBOD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)


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Brebis_Link dresse des règles pour le vitipastoralisme
Catherine GERBOD, AuteurLe projet Brebis_Link vise à établir des règles pour un pâturage hivernal optimal des brebis dans les vignes. Il a été lancé, en 2018, par la Chambre dagriculture de Dordogne. Une journée de bilan a été organisée en mars 2021. Les observations montrent que les brebis consomment de manière homogène les interrangs et les interceps. Elles consomment lherbe jusquau pied des vignes, ainsi que les feuilles mortes et les restes de rafles. Deux passages peuvent être effectués dans une même parcelle au cours de lhiver. Il est toutefois essentiel de bien évaluer la biomasse disponible pour les brebis, car cette dernière peut varier du simple au triple selon les vignes. Les brebis nendommagent pas le palissage, mais la gestion du troupeau est tout de même plus simple dans les vignes aux interrangs larges et avec un palissage haut. Il est également conseillé de leur aménager un espace en bout de rang pour quelles puissent se coucher dans un endroit dégagé. Grâce au pâturage ovin, les viticulteurs peuvent décaler leur première intervention de travail du sol, puisque lherbe est déjà rase à la sortie de lhiver.
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Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
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Dossier : Bien gérer le couvert hivernal
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurDe plus en plus de vignerons sèment des couverts hivernaux sur linterrang. Certains producteurs se lancent ainsi dans des expérimentations pour trouver le couvert adéquat. Si les premières étapes consistent à bien choisir les espèces qui composeront le couvert et à implanter ce dernier correctement, il est tout aussi important de bien gérer sa destruction à la fin de lhiver. La méthode de destruction est, en effet, indissociable des objectifs agronomiques poursuivis par le viticulteur. Faut-il rouler, broyer ou incorporer le couvert hivernal dans le sol ? Sur quels critères se baser pour choisir la méthode de destruction ? Une fois la méthode de destruction définie, comment choisir loutil approprié ? A quel stade de développement du couvert faut-il intervenir ? Ce dossier apporte des éléments de réflexion avec des témoignages de viticulteurs (dont des viticulteurs bio) et de conseillers qui ont expérimenté différentes stratégies dans diverses régions viticoles.
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Dossier : Concevoir sa cuvée sans sulfites
Justine GRAVÉ, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur52 % des nologues produiraient des cuvées sans sulfites ajoutés. C'est ce que révèle une enquête réalisée en 2020 par nologues de France. Ce dossier prodigue quelques conseils, étape par étape, de la récolte à la mise en bouteille, aux vignerons qui souhaiteraient se lancer. En effet, faire du vin sans sulfites nécessite une adaptation en profondeur de l'itinéraire technique et induira obligatoirement un changement de profil du vin. Un premier article fait le point sur l'utilisation de levures de bioprotection en lieu et place de Saccharomyces ; puis, sont abordées des questions relatives à l'hygiène, à l'élevage en barriques, ainsi qu'au choix du bouchon pour ses vins. Enfin, dans un dernier article, quelques raisons pour se lancer sur ce marché sont exposées.
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Premières leçons du gel 2021
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurFace à lépisode exceptionnel de gel au printemps 2021, de multiples méthodes de lutte ont été activées dans les vignobles. Cet article regroupe six témoignages sur différentes méthodes de lutte. Vincent Masson, gérant de la SARL BioDynamie Services (basée en Saône-et-Loire), explique que la préparation biodynamique à base de valériane, utilisée en préventif contre le gel, fonctionne bien contre de petites gelées. Les autres méthodes de lutte sont plutôt décrites dans un contexte conventionnel. Dans le Cher, Luc Tabordet est satisfait de la protection offerte par ses tours antigel. En Saône-et-Loire, Christian Belleville explique que les bougies ne sont pas faites pour lutter contre des températures très basses. En Anjou, Dominique Sirot et deux autres producteurs ont testé des voiles dhivernage. Pour eux, ces voiles sont une véritable piste à perfectionner. Dans lYonne, Adrien Michaut explique que les conditions étaient favorables à laspersion (bonne humidité, pas trop de vent et un stade végétatif pas trop avancé). Enfin, en Gironde, Dominique Haverlan tente déchapper au gel en faisant évoluer sa conduite de la taille.
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Désherbage : les voies du futur
Catherine GERBOD, AuteurLors de lédition 2019 du salon Sitevi, une table ronde a été organisée par Réussir Vigne et Réussir Fruits & Légumes sur le désherbage du futur. Elle a réuni des spécialistes des solutions alternatives aux herbicides chimiques. Cet article effectue un tour dhorizon des principales pistes étudiées : contrôler les plantes nuisibles via des insectes phytophages spécifiques à cette plante (ex : en Italie, une chrysomèle est utilisée pour réduire la présence dambroisie) ; utiliser des micro-organismes extrêmement spécifiques à une mauvaise herbe pour la contrôler ; recourir à de nouveaux produits de biocontrôle en sadaptant à leurs contraintes et en combinant plusieurs solutions ; implanter un couvert végétal sur le rang. Christophe Gaviglio, ingénieur mécanisation du vignoble à lIFV Sud-Ouest, réalise ensuite un bilan sur les différentes méthodes de désherbage alternatives en viticulture (désherbage mécanique, électrique, thermique, et à leau froide à haute pression).
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Dossier : Bio : les acquis de lexpérience
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurNathalie et David Drussé sont viticulteurs bio en Indre-et-Loire depuis 5 ans. Olivier Roches est viticulteur bio, en Dordogne, et converti à l'AB depuis 10 ans. Rémy Soulié est aussi producteur de vins, dans lHérault, sur une exploitation familiale qui na jamais connu de traitements chimiques et en AB depuis 20 ans. Chacun revient sur les points-clés de son métier. Malgré des anciennetés en AB différentes, chacun saccorde sur limportance de lobservation de la vigne, sur la nécessité danticiper pour agir au bon moment et ne pas se faire déborder, par lherbe éventuellement mais surtout par les maladies, comme le mildiou. Le travail du sol est aussi un élément important et chacun doit trouver litinéraire technique qui convient à sa situation. La qualité de la pulvérisation est aussi un point essentiel pour réussir ses interventions. Si Nathalie et David réfléchissent encore au meilleur itinéraire technique pour eux, notamment pour maîtriser lherbe, Olivier, en Dordogne, met en avant limportance davoir une vigne en bon état au moment de la conversion pour avoir un outil de production performant. Lui-même a dû accélérer la remise en état de sa vigne pour compenser la baisse des rendements une fois passé en AB. Pour Rémy, dans lHérault, un des éléments-clés est de mécaniser tout ce qui peut lêtre, notamment pour ne pas se laisser déborder et ne pas être tributaire dune main duvre parfois difficile à trouver, alors quil faut passer plus de temps dans la vigne en bio quen conventionnel. Ces deux derniers vignerons se diversifient aussi, le premier avec des gîtes sur la ferme et le second avec le photovoltaïque.
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Dossier : Energies renouvelables : Quel potentiel ?
Gabriel OMNÈS, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables en agriculture, et plus particulièrement aux énergies renouvelables dans le secteur viticole, commence par présenter un état des lieux de la production dénergie renouvelable agricole en France. Il rappelle ainsi que les énergies renouvelables produites par lagriculture sont estimées à 4,6 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit 20 % de la production nationale dénergies renouvelables. Cet état des lieux apporte également des données chiffrées plus détaillées sur les biocarburants, léolien, le biogaz, lénergie solaire photovoltaïque, la biomasse destinée à la production de chaleur et lénergie solaire thermique. Ce dossier sattarde ensuite sur les panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont de plus en plus présents sur les exploitations agricoles, selon différents modèles économiques, mais les producteurs sont de plus en plus nombreux à envisager lautoconsommation de lélectricité quils produisent. Les articles suivants rappellent quune partie des déchets de la filière vin (marcs et vinasses) est déjà valorisée à léchelle industrielle, notamment pour produire des biocarburants (via la distillation des marcs de raisin et des lies) ou de lélectricité (via la méthanisation des vinasses). Des essais sont également menés pour valoriser les ceps et les sarments, mais les coûts de ramassage rendent la création de filières difficile.
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Dossier : Surgreffer : Témoignages et conseils
Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurAlors que le changement climatique semble saccélérer et que les attentes des consommateurs sont en train dévoluer rapidement vers des vins plus frais et moins alcoolisés, l'évolution de la vigne reste naturellement plus lent. Néanmoins, pour faciliter ladaptation des cépages à ces nouvelles attentes, il est possible dutiliser le surgreffage. Cette technique permet de gagner du temps en profitant de lenracinement du cep, mais elle reste peu pratiquée en France. Cependant, le surgreffage ne doit en aucun cas se substituer au renouvellement classique de la vigne et plusieurs conditions limitent son utilisation. Ce dossier commence par restituer les témoignages de deux viticulteurs (en agriculture biologique et biodynamique) qui pratiquent le surgreffage depuis plusieurs années. Vincent Fleith est installé en Alsace, sur un domaine de 10 ha. Dans les années 2000, il a fait le choix de surgreffer pour faire évoluer ses cépages et résoudre ainsi des problèmes agronomiques et commerciaux. Jean-Baptiste Duquesne est installé dans le Bordelais. Il a construit sa stratégie de marque sur des cépages oubliés et a pu, grâce au surgreffage, produire ses premières cuvées seulement trois ans après lacquisition de son domaine. Une interview dOlivier Yobregat, ingénieur à lIFV Sud-Ouest, permet dapporter des informations complémentaires sur cette technique. Pour lui, le surgreffage est un investissement en temps et en argent, mais il devrait être davantage employé pour répondre au marché. Ce dossier est clôturé par des informations liées aux prestations de services : le surgreffage demande en effet souvent lintervention dune entreprise extérieure et cet article apporte des conseils sur la démarche à suivre. Ce dossier est également enrichi de nombreux encarts. Lun dentre eux décrit les deux types de greffes utilisées pour le surgreffage (T-bud ou Chip-bud).
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Dossier Viande Bio : La viande bio ignore la crise
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande bovine biologique suit la tendance générale de lAB et continue donc son développement. La crise de la Covid 19 a plutôt conforté lengouement pour la bio, même si les données statistiques 2020 ne sont pas encore connues : il faudra notamment voir léventuel impact de la crise économique prévue pour lautomne. Ce dossier, après un retour sur les chiffres relatifs à la croissance de lAB, présente une interview croisée des responsables du Synabio, de la FNAB et de lAgence Bio, pour qui le développement de cette agriculture se poursuivra, avec parmi les points-clés, la question des aides publiques, la place de lAB dans la future PAC ou encore le risque de décroissance de la démographie agricole dans les prochaines années. Par ailleurs, des références technico-économiques issues du Massif Central montrent la diversité des systèmes allaitants biologiques, avec des stratégies de commercialisation elles aussi diverses, pouvant associer vente directe et circuit long, et plusieurs productions (veaux, génisses, bufs ). Cest ce quillustre notamment lexploitation bio corrézienne du GAEC des Gariolles, qui associe plusieurs ateliers (noix, volailles ) à la production de viande qui représente plus de 50% de son chiffre daffaires global. Elle produit notamment des veaux rosés, commercialisés en vente directe ou par le biais de la Société coopérative agricole Le Pré Vert. Cette dernière, en 100 % bio, sest largement développée ces 20 dernières années en diversifiant ses débouchés, notamment la restauration hors domicile. Enfin, ce dossier revient sur un des enjeux techniques clés en viande bovine biologique : la production danimaux finis plus jeunes (difficulté avec les races allaitantes françaises en limitant la consommation de concentrés ; croisement avec de lAngus testé sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou).
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Dossier : Le vitipastoralisme fait son chemin
Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurLa recherche de solutions alternatives au désherbage chimique ou l'envie de limiter les interventions mécaniques conduisent certains viticulteurs à réintroduire des animaux dans leurs vignes. Une autre source de motivation concerne le désir de retrouver une certaine biodiversité. L'impact sur la vie du sol de la présence d'animaux dans les parcelles fait aussi partie des raisons de cette démarche. Les témoignages apportés illustrent la pertinence de l'association entre vignes et animaux pour contribuer à des objectifs environnementaux et mettent en lumière les conditions de sa mise en place : - Brebis_Link élabore des règles de bon pâturage ; ce projet, qui se déroule sur une parcelle du Lycée agricole de la Brie, à Monbazillac (24), a été lancé en 2018 par la Chambre d'agriculture de Dordogne, et a pour objectif de définir un guide pratique pour accompagner les viticulteurs qui souhaitent installer des brebis dans leurs vignes ; - Faire appel à une société de prestation ; Edouard Massart, vigneron en conversion bio dans le Pays Nantais, a fait appel à Pâture & Co, qui a installé 8 brebis dans ses vignes avec une attention particulière destinée à concilier les objectifs du vigneron et les contraintes du prestataire ; - Des animaux variés pour des objectifs différents ; Dans la Nièvre, le domaine du Château de Tracy a introduit des cochons Pata Negra, et constate avec satisfaction des résultats très satisfaisants en matière de gestion des adventices ; ce témoignage est complété par ceux d'autres viticulteurs qui ont introduit des ânes, des poules, des oies ou des vaches ; - Ce qu'il faut savoir avant de se lancer ; présentation des enseignements à tirer de plusieurs initiatives de vitipastoralisme.
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Vigne de Cocagne invente une exploitation viticole solidaire
Catherine GERBOD, AuteurEn 2017, Pauline Chatin (ex-conseillère en développement durable à Paris) a eu lidée, après avoir réalisé un BTS Viti-no, de décliner le principe des Jardins de Cocagne à lactivité viticole. Son objectif est de créer une exploitation solidaire et dapporter une formation solide en viticulture et en vinification à des personnes en réinsertion professionnelle. Cette démarche répond également au manque de main duvre observé dans cette filière. Pauline Chatin a trouvé une exploitation qui convenait à son projet, à 15 km de Montpellier (domaine de 200 ha, dont 7 ha de vigne). Elle a ainsi donné vie à Vigne de Cocagne, avec laide de Jean-Charles Thibault, un vigneron bio qui cherchait une nouvelle façon de transmettre son savoir-faire. Des plantations sont en cours pour atteindre 12 ha de vigne. Lexploitation accueille actuellement trois salariés en insertion (contrat de 32 h/semaine au Smic) et pourra, à terme, en accompagner cinq. Vigne de Cocagne vise un équilibre financier, construit à 80 % sur la vente de vin, des prestations et lnotourisme, et à 20 % via laide aux postes dinsertion.
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Cuivre : comment le limiter ?
Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLe nouveau seuil dutilisation du cuivre (4 kg/ha/an avec possibilité de lissage sur sept ans) va sûrement faire évoluer les itinéraires techniques des viticulteurs bio. Plusieurs solutions sont possibles et peuvent être combinées pour limiter son emploi. La qualité de la pulvérisation, lassociation avec des produits de biocontrôle ou encore l'emploi de variétés résistantes sont des pistes damélioration. Pour lInra, le premier pas est de réduire les doses tout en conservant une cadence dapplication identique. Cest la stratégie quemploie Jean-Luc Isnard, vigneron bio dans le Ventoux, qui témoigne de son efficacité (il ne dépasse jamais les 2 kg/ha/an). Lobservation et la prophylaxie sont également très importantes. Il est primordial de maîtriser la vigueur de la vigne via la taille, mais aussi débourgeonner et dépamprer. Par ailleurs, Marc Chovelon, chargé détude à lItab, évoque une nouvelle piste à explorer : lélimination des feuilles lorsquelles tombent, comme pour la tavelure du pommier. Les décoctions, infusions et huiles essentielles appliquées seules ou avec du cuivre font également partie de larsenal. Parallèlement à cet article, trois professionnels bio ou en biodynamie témoignent : Éric Maille, conseiller en viticulture bio, préconise de diminuer le nombre de passages en utilisant un OAD, Philippe Chaume, viticulteur biodynamiste, a effectué un effeuillage sur les deux faces pour sauver sa récolte 2018 et Emmanuelle Schoch (viticultrice bio) utilise de la tisane décorce de chêne pour durcir les feuilles de sa vigne.
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Diminuer les doses de cuivre grâce aux plantes
Catherine GERBOD, AuteurFlorian Beck-Hartweg, vigneron bio en Alsace, participe à un groupe Dephy sur la protection des vignes par les plantes, et ceci avec lobjectif de ne plus avoir recours au cuivre. Toutes les plantes utilisées par Florian sont locales et présentes sur lexploitation (prêle, ortie, consoude, pissenlit et achillée). Chacune a une action bien spécifique (stimulation du sol, effet asséchant, éliciteur, apport dazote, etc.). Dans une parcelle de Riesling de 20 ares, Florian a effectué cinq passages de préparations issues de plantes dont trois étaient associées à du soufre, contre deux passages pour les parcelles où le cuivre est additionné aux mêmes plantes. Sur la parcelle qui n'a pas reçu de traitement au cuivre, aucun mildiou na été détecté. Florian souligne que les résultats sont aussi à relier avec ses pratiques respectueuses de la vie du sol et des vignes. Il prévoit de reconduire lexpérience sur un total de 1 ha. Leffet de groupe fourni par Dephy, au-delà dapporter un soutien, permet aux agriculteurs de démultiplier les expériences notamment sur les effets des plantes sur la vigne.
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Dordogne : Des brebis de retour dans les vignes avec une étude et une appli
Catherine GERBOD, AuteurLun des objectifs du projet Brebis_Link (projet piloté par la Chambre dAgriculture de Dordogne) est de refaire pâturer des brebis sur des surfaces cultivées. Concernant les vignes, une expérimentation a débuté en novembre 2018, dans une parcelle conventionnelle du Lycée viticole de Monbazillac. Le pâturage doit permettre de limiter lutilisation dherbicides et de réduire les passages de broyeurs. Des démarches individuelles de ce genre ont déjà pu être observées mais aucune référence nest actuellement disponible sur ce sujet. Cette expérimentation a donc pour but de créer des outils techniques, pédagogiques et juridiques afin de développer cette pratique. Des mesures sont également réalisées pour quantifier leffet du pâturage sur la qualité des sols et sur la vigueur des bois de la vigne. Selon certains viticulteurs (interrogés lors dune enquête préparatoire), le pâturage aurait même un effet bénéfique sur le mildiou, point que lexpérimentation cherchera à étayer. Une application (Herbi_Link) a aussi été créée afin de mettre en relation les éleveurs ovins et les viticulteurs intéressés par cet échange.