Détail de l'auteur
Auteur Céline MEFFE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Bilan carbone : ça carbure dans le Sud-Ouest : Zoom sur le travail des éleveurs du Sud-Ouest, accompagnés par Xavier Barat d'Innov-Eco2
Xavier BARAT, Auteur ; Céline MEFFE, Auteur ; Mathieu RENAUD, Auteur ; ET AL., AuteurIngénieur agronome basé dans le Sud-Ouest de la France, Xavier Barat a développé, via sa SCOP de formation et de conseil Innov-Eco2, un outil carbone adapté aux systèmes d'élevages herbivores biologiques et pâturants. S'appuyant sur les outils existants que sont CAP'2ER, pour les valeurs d'émissions de carbone, et DIALECTE, pour le fonctionnement du système et son niveau de dépendance à l'énergie et aux intrants, Xavier Barat aborde également, via son outil, le bilan humique et un calcul du potentiel de stockage des prairies. Dans une démarche de formation-action, l'objectif est ainsi d'aider les éleveurs à mieux comprendre le fonctionnement de leur système vis-à-vis du carbone et à élaborer des scénarios d'amélioration. Trois éleveurs laitiers bio du Sud-Ouest ayant bénéficié de cet accompagnement témoignent.
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Chemin faisant, rester producteur de lait dans lAude, lhistoire de la famille Maurette
Céline MEFFE, AuteurJean-Claude Maurette sest installé, en 1982, sur une ferme laitière, dans lAude. Il a été rejoint par sa femme, Dominique. Ces deux éleveurs ont augmenté la productivité de leurs vaches (lalimentation était basée sur du maïs, du ray-grass et du soja) jusquen 2009, année où ils se sont retrouvés en difficultés financières : le prix du lait était alors inférieur à leur coût de production. Comme ils ne se retrouvaient plus dans leur système de production assez intensif, ils ont fait le choix de le changer et de développer lautonomie de la ferme. Depuis, lalimentation repose sur de la luzerne, du foin et des céréales. Petit à petit, lidée de passer en bio sest imposée et ils ont commencé à convertir leur ferme en 2016. La Chambre dagriculture a réalisé une étude comparative de leurs coûts de production en 2014 (système conventionnel) et en 2019 (système bio). Le coût alimentaire est passé de 105 /1000 L à 48 /1000 L. Les frais délevage ont également été divisés par deux. La rémunération du travail est passée de 131 à 320 /1000 L. De plus, leur ferme est devenue transmissible : Jean-Raymond, leur fils, sest installé en 2020.
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La non-mixité à Biolait : Un seul et même objectif pour tous, une variété de chemins pour l'atteindre
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurEn 2017, Biolait entérinait l'objectif de 100 % des fermes du réseau en 100 % bio au 1er avril 2022 (soit 5 ans pour que les fermes mettent leurs pratiques en conformité). A quelques mois de cette première échéance, Biolait dresse un premier état des lieux et présente des témoignages d'éleveurs qui ont passé le cap du 100 % bio pour rentrer dans le cadre de la règle de non-mixité : Mélanie Renard et Thomas Guerard, du GAEC du Coudray (Eure), ont arrêté l'atelier ovins viande en conventionnel pour se tourner vers la transformation du lait de brebis bio, qui vient compléter l'atelier vaches laitières, en bio depuis plus de 10 ans ; - Jean-André et Maryse Biscar, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont arrêté d'exploiter leur 2,7 ha de vignes en conventionnel et, plutôt que de convertir le vignoble, ont agrandi leur troupeau de quelques Jersiaises.
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D'une génération à l'autre, ensemble vers un système autonome
Céline MEFFE, AuteurJérôme Poux sest installé comme éleveur laitier conventionnel en 1991, dans le Tarn-et-Garonne. Il est rejoint par sa femme, Sophie, en 1999. Lannée suivante, ils investissent pour mettre aux normes leur élevage (nouvelle stabulation, salle de traite ). En 2009, ils sont touchés de plein fouet par la crise laitière. Leur situation économique est aggravée par le fait que leur laiterie, Leche Pascual (Espagne), arrête de collecter en France. Le couple doit alors décaler ses prêts de deux ans, devient bénéficiaire du RSA et de la CMU. Cette situation met en colère Sophie, qui rejoint lAPLI et sengage pour dénoncer la situation de nombreux éleveurs laitiers. En parallèle, sur la ferme, le couple se pose beaucoup de questions : arrêter ? Rester comme cela ? Changer de système ? Ils font le choix de transformer une partie de leur lait (ils investissent 150 000 dans une fromagerie en 2011) et de passer en bio (conversion en 2012). La situation économique sest redressée et les résultats économiques de 2018 sont bons (ils sont présentés à travers le travail dun élève en BTS ACSE qui a été en stage sur la ferme). Jérôme et Sophie emploient même leur fils Mathieu (45h/semaine) et leur second fils, Théo, va sinstaller avec eux. Ce dernier offre, en fin darticle, sa vision sur lavenir de la ferme.
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Devenir « paysan » !
Céline MEFFE, AuteurPierre Moinet sinstalle, en 2005, sur la ferme laitière familiale dans le Lot-et-Garonne. Il est rejoint, en 2010, par son épouse Karine. Ils produisent 600 000 L de lait (110 VL Normandes), des poulets et des taurillons en conventionnel. Leur système de production est alors basé sur lachat de nombreux intrants extérieurs et sur laugmentation des volumes de production. En 2012, ils font face à une première difficulté : la laiterie qui collecte leur lait, Leche Pascual (Espagne), arrête son activité en France. Pierre et Karine ont alors beaucoup de difficultés à trouver une autre laiterie. En 2015, ils ont un second choc en regardant des vidéos de Claude et Lydia Bourguignon sur Youtube. Ils tentent deffectuer un profil de sol dans un champ après avoir ensilé le maïs, mais narrivent pas à creuser suffisamment avec leur télescopique. Ils font alors le choix de changer leur système de production et passent en zéro labour. En 2016, après avoir découvert Biolait, ils entament une conversion en bio. Ils ont réduit leur troupeau à 40 vaches, sont auto-suffisants sur 80 ha et effectuent de la transformation laitière. Depuis, ils ont retrouvé le sens de leur métier et sont fiers dêtre paysans. Leur résultat net est passé de 40 000 en 2016 à 13 269 en 2019.
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Dossier : Linnovation en AB
Nathalie DELAGNES, Auteur ; Céline MEFFE, Auteur ; Clémentine ROBIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier compile des expériences innovantes mises en place par des éleveurs laitiers bio (adhérents de Biolait) pour augmenter leur confort de travail, le bien-être des animaux, ou encore pour être plus respectueux de lenvironnement. La première innovation présentée est celle du GAEC de Loran (Gers) qui a implanté des haies pour augmenter le bien-être de ses vaches Jersiaises. La deuxième est celle du GAEC le Pont des Noues (Loire-Atlantique) qui a investi dans un boviduc pour faciliter son passage à lagriculture biologique et modifier son système de production. Le GAEC Bioloval (Vendée) implante, depuis trois ans, un mélange céréalier dans une prairie dégradée afin dassurer une récolte de grains et de régénérer la prairie (alors que les semis de prairies sont rendus difficiles par les étés et les automnes secs). La SCEA Zins (Meuse) teste, depuis 2014, lisothérapie contre les adventices (nanification des adventices) et lhoméopathie contre certains ravageurs des cultures (bruches). Le Groupement dEmployeurs des Montagnes du Matin (Loire) regroupe sept fermes. Ces dernières partagent un salarié afin de répondre à la surcharge de travail et d'assurer la sécurité de certains travaux en les effectuant à deux. Le GAEC PhilHolstein (Deux-Sèvres) sest tourné vers le financement participatif pour créer une yaourterie avec le réseau Invitation à la Ferme. LEARL des Biaux dElle (Manche) a investi dans un système de séchage en grange il y a une douzaine dannées, avec un ascenseur pour accéder à la plateforme en hauteur. Par ailleurs, les bénéfices des prairies pour le climat ont été abordés lors des journées du projet Nefertiti 2019.
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Préparer ensemble un avenir vivable !
Céline MEFFE, AuteurFrédéric sest installé dans une ferme laitière en 1994, à lEst de Limoges. Il a été rejoint par sa femme, Véronique, dabord en tant que conjointe collaboratrice, puis, en 2003, en tant quassociée. Leur ferme était alors conduite de manière intensive, avec peu dautonomie et beaucoup dachats extérieurs. En 2009, elle est fragilisée par la crise laitière. En 2010, le couple rebondit grâce à la création dun atelier de transformation initié par Véronique. Lorsque cette dernière a suivi des formations au CFPPA dAurillac pour monter la fromagerie, elle a rencontré des éleveurs heureux sur des petites fermes et a ensuite convaincu Frédéric de changer de système. La vente de certaines de leurs vaches leur a permis de financer latelier de transformation. Pour travailler sur leur autonomie, ils ont été accompagnés par le CIVAM de la Corrèze. En 2013, ils ont entamé une conversion en AB, sans assurance dêtre collectés en bio. Biolait a ouvert finalement une collecte dans le Limousin et la ferme lui livre son lait depuis 2015. Pour préparer la transmission du GAEC à moyen terme, le couple va sassocier avec Thibault (leur fils), Pauline (leur fille) et Julien (le compagnon de leur fille).
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Dossier : Région
Ludivine MIGNOT, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurCette rubrique présente quatre focus mettant à l'honneur des exploitations laitières collectées par Biolait : - Une nouvelle collecte pyrénéenne ; Depuis le 1er novembre 2018, grâce à une dynamique relancée ces toutes dernières années, une vingtaine de fermes adhérentes de Biolait sont désormais collectées dans les Pyrénées-Atlantiques ; - Du rêve à la réalité ; Près de Pau, en pays béarnais, Maryse et Jean-André Biscar, éleveurs en bio depuis 2004, ont développé leur activité essentiellement grâce à la transformation à la ferme, et s'apprêtent désormais à livrer à Biolait ; - Le bonheur est dans le Gers ! ; C'est près de Mirande (32) que Jean, Michel et Clément Nedellec élèvent 100 Jersiaises et produisent 3 500 litres de lait bio ; - Ongi Etorri Biolait ! ; A Saint-Jean le Vieux, au Pays Basque, Vincent Etchebarne explique son parcours d'installation. Il a démarré sa conversion en 2010 par conviction ; à partir de 2014, il a uvré pour que la collecte Biolait arrive jusque dans sa zone. C'est chose faite, avec l'arrivée du camion tant espéré le 1er janvier 2016.