Détail de l'auteur
Auteur Mathilde RODA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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Ferme de Jambjoûle : L'élevage au coeur de la Famenne
Mathilde RODA, AuteurBernard Convié, éleveur de bovins et ovins lait, et Valérie Calicis, fromagère, labellisés Nature & Progrès depuis 2007, se sont installés, en 2003, sur la Ferme de Jambjoûle, à Jamblinne, en Belgique. S'y trouvent, aujourd'hui, une trentaine de vaches laitières Jersey et croisées, 220 brebis et agneaux de races locales (Roux ardennais et Mergelland) et quelques cochons. Cet élevage est créateur d'emplois puisque six personnes y travaillent aujourd'hui. Cependant, la ferme occupe une terre agricole capricieuse, qui ne permet pas la culture de céréales et, donc, ne colle pas encore tout à fait au modèle de polyculture-élevage autonome de Nature & Progrès. Pour l'instant, Bernard achète des aliments à des fournisseurs, ainsi qu'à une ferme proche. Un encart est consacré aux drêches de brasserie que Bernard utilise pour alimenter ses troupeaux. Concernant la commercialisation, la vente des produits est réalisée via le magasin de la ferme, les marchés locaux et les magasins de proximité.
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Michel et Marianne Monseur : la force tranquille du bio
Mathilde RODA, AuteurCe bio-portrait présente les activités de Michel et de Marianne Monseur, maraîchers et éleveurs bovins et ovins viande, labellisés Nature & Progrès, en Belgique. Les dix premières années, Michel a travaillé en maraîchage, avant de compléter son activité avec un élevage, à partir de 2003, qui lui garantit laccès à de la fumure bio. Aujourdhui, il possède un troupeau de 45 brebis avec leurs agneaux, ainsi quune dizaine de vaches « Blondes dAquitaine », et sa ferme sétend sur vingt-neuf hectares. Sa ferme fonctionne un maximum en autonomie : il nachète aucun intrant, à lexception de la paille pour la litière, et le magasin permet au couple d'écouler 100 % de la production de la ferme (légumes et en colis de viande).
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Les Paniers Verts : « Nous voulons montrer aux gens qu'il y a moyen de consommer autrement ! »
Sam LIGOT, Auteur ; Mathilde RODA, AuteurC'est aux alentours de 2007 que Valérie Torton, installée en Wallonie (Belgique), en horticulture depuis 1995, a converti sa ferme en maraîchage bio. Soucieuse de fournir au consommateur une alimentation diversifiée, de qualité et pleine de saveurs, c'est avec l'aide de Kristian Crick, à qui succédera Didier Crick, qu'elle s'est lancée dans la production de légumes, commercialisés en paniers, en circuits courts. La ferme, nommée « Les Paniers Verts », est rapidement devenue victime de son succès : de l'objectif de 25 paniers par semaine, la demande atteignait jusqu'à 700 paniers hebdomadaires ! L'achat-vente est alors venu compléter la production qui, malgré l'augmentation des surfaces cultivées, n'arrivait pas à suivre. Finalement, en 2016, Valérie et Didier ont abandonné les paniers pour se consacrer à une production maraîchère à taille humaine. Depuis, ils alimentent le magasin à la ferme avec une sélection de légumes diversifiés, avec des espèces rares ou atypiques, ainsi qu'avec des plants (fruits, légumes, fleurs, aromatiques), l'offre étant complétée par un peu d'achat-vente et des aliments provenant de producteurs locaux (ufs bio).
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Quand l'appel de la terre est le plus fort !
Mathilde RODA, AuteurGwenaël du Bus, maraîcher bio, a créé la Ferme du Peuplier, la plus grande ferme de maraîchage en Belgique sous label Nature & Progrès, en Belgique. Ingénieur agronome, Gwenaël a d'abord réalisé des stages pour acquérir de l'expérience, puis il a été formateur en horticulture et conseiller MAEC. Cependant, l'appel de la terre a été plus fort. Il s'est installé en 2011, après l'acquisition de 3 ha, à Gottechain, qu'il a convertis en bio. Son exploitation maraîchère s'est ensuite développée très vite et s'étend aujourd'hui sur 25 ha, occupant 35 UTP. La réussite de Gwenaël et de son équipe passe par le soin qu'ils apportent au sol, plutôt qu'aux plantes : ils le nourrissent avec des déchets de la production de la ferme et du fumier bio, compostés, ainsi que des engrais verts. Entre 60 et 80 légumes différents sont produits pour être commercialisés, principalement, en vente directe (90 %) sur 19 marchés, le reste en coopératives, épiceries, restaurants et auprès de quelques distributeurs. Gwenaël reste, cependant, dans la recherche d'un équilibre entre idéal bio et rentabilité économique : si le nombre d'employés permet de développer des savoir-faire spécialisés et que la gestion de ses terres est assurée par une équipe bien rodée, l'achat-revente représente encore, par nécessité, une part importante des ventes de Gwenaël, la production seule n'étant pas rentable.
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Yannick Hostie, maraîcher corps et âme
Mathilde RODA, AuteurMembre de Nature & Progrès, Yannick Hostie est un pionnier du maraîchage bio en Wallonie. Aujourd'hui, il cultive quinze ares en maraîchage diversifié, tout à la main. Pour lui, la qualité prévaut sur la quantité, et Yannick ne manque pas d'idées pour adapter ses pratiques culturales et répondre aux défis de son activité (fertilisation du sol et arrosage en conditions de sécheresse). En saison, ses produits sont vendus au marché local et distribués en magasins bio et vrac.
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As veyou l'poré et tous les beaux légumes de Mélanie et Benoit ?
Mathilde RODA, AuteurMembres de Nature & Progrès Belgique, Mélanie et Benoit se sont installés en maraîchage bio en 2011. Leur projet dinstallation sur leur ferme « As veyou lporé » correspond également à un projet de vie, dans le respect de lenvironnement, avec des constructions écologiques. Au départ, ils proposaient des paniers de légumes bio ; puis, ils ont travaillé sur commandes et sur les marchés, ainsi quen vente directe à la ferme depuis la crise sanitaire, afin de continuer à fournir leur clientèle. Ils développent leur autonomie à travers la production de leurs propres plants maraîchers et font des essais de substrat pour se passer de la fibre de coco et de la tourbe. Leur cheval de trait est aussi un précieux collègue de travail : son fumier composté participe à la fertilisation du sol, et le travail par traction animale (pour remplacer le tracteur) permet de biner sans consommer de carburant. Le couple, porteur des valeurs de Nature & Progrès, sinvestit auprès des consommateurs : le marché est loccasion de partager leur passion et leurs savoirs.
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La chèvrerie de Borlon
Mathilde RODA, AuteurLa Ferme de Borlon, en Belgique, en bio depuis 2019, a été créée par Géraldine Jourdan, passionnée depuis toujours par les chèvres. Après des études de chimie et un séjour de 4 ans en Amérique du Sud, Géraldine s'est formée à la transformation laitière ; puis, après un nouveau séjour à l'étranger (Burkina Faso) avec son compagnon, elle est revenue s'installer en Wallonie, il y a 13 ans, où elle a créé sa propre chèvrerie. Épaulée dans ses activités par ses 3 fils, soutenue par son compagnon dans l'évolution du projet, Géraldine élève aujourd'hui 50 chèvres, nourries à l'herbe et avec des céréales achetées à un fermier voisin. Tout le lait est transformé à la ferme, en une belle diversité de fromages, qui sont ensuite vendus en direct, à la ferme ou sur les marchés, ainsi qu'à des magasins locaux. Géraldine ne souhaite pas agrandir sa ferme, mais peut-être monter une coopérative pour diversifier les activités.
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Dossier : Industrialiser le bio ? Mais jusquoù ?
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, Auteur ; Mathilde RODA, AuteurCe dossier apporte des éléments de réflexion sur lindustrialisation de la bio. Il est constitué de quatre parties. La première, intitulée « Les nouveaux « progrès » de lagro-industrie », aborde des sujets sensibles liés à lindustrialisation de lagriculture en général : les nouveaux OGM, le prion de la vache folle (ESB), les farines animales ou PAT (protéines animales transformées), la corrélation entre lalimentation industrielle et le surpoids ou lobésité La seconde partie, dédiée à « Lintrouvable vitamine B2 pour coco.tte.s », dénonce les filières biologiques qui reposent sur lutilisation dintrants controversés (ex : la vitamine B2 pour lalimentation des volailles) et les filières qui cherchent à remplacer lun de ces intrants par un produit alternatif, sans avoir une réflexion globale ou une approche plus éthique. La troisième partie, « Les défis de notre agriculture et la réponse industrielle : lavis dun producteur », rapporte le témoignage dAndré Grevisse, un éleveur belge dAngus bio. Ce dernier donne son avis sur lévolution de la bio, lindustrialisation de certains élevages, ainsi que sur des problèmes de cohérence (réglementaire ou organisationnelle) au sein de certaines filières. La quatrième partie, « Être ce que lon mange, manger tel quon est ! », apporte des éléments de réflexion sur lalimentation des animaux délevage et les dérives que peut entraîner la recherche de performances zootechniques (recours aux OGM, brevetage du vivant, farines animales ).
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La ferme du Pré Bosquay, à Vielsalm : La concrétisation du rêve d'Olivier
Mathilde RODA, AuteurTout en exerçant le métier de couvreur, Olivier Bailly rêvait depuis longtemps d'avoir une ferme. Originaire d'un petit village près de Vielsalm, en Wallonie, il a d'ailleurs toujours eu des moutons. Cependant, c'est en 2010 qu'un tournant s'est opéré, lorsqu'il a eu l'occasion d'acquérir 2 ha de prairies et d'acheter 2 taurillons de race Galloway. Petit à petit, il a agrandi son troupeau et sa surface et possède, aujourd'hui, un troupeau de 56 bovins Galloway bio. Olivier affectionne particulièrement cette race rustique, nourrie 100 % à l'herbe, très facile à élever et qui offre une belle viande. Olivier s'investit de plus en plus dans son activité d'élevage. Il habite sur la ferme avec sa famille, dans la maison qu'il a construite lui-même, dans une démarche écologique. Il commercialise sa viande en vente directe et participe à la création d'une coopérative de vente de produits locaux.
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Marc Maréchal : Les pieds sur terre et le maraîchage dans la peau !
Mathilde RODA, AuteurEn Wallonie (Bastogne), Marc et Delphine Maréchal ont créé leur ferme, Les Pieds sur Terre, dans laquelle se côtoient maraîchage et élevage de poules pondeuses biologiques. Leur objectif est de produire des légumes et des ufs destinés à nourrir localement une quarantaine de familles. Ils souhaiteraient également, pour eux-mêmes, avoir chacun un temps plein sur l'exploitation, d'ici 2 à 3 ans. Pour atteindre leurs objectifs, Marc et Mathilde appliquent les principes du maraîchage bio-intensif pour optimiser leur petite surface : rotations, engrais verts, réduction du travail du sol, gestion de l'eau... Les 200 poules pondeuses bio présentes sur la ferme leur apportent une diversification intéressante et une source d'amendement pour les cultures. Marc et Mathilde ont de nombreux projets : construction de leur maison bioclimatique sur l'exploitation, implantation d'arbres fruitiers, forage d'un puits...
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Un peu de Cantal au coeur de la Lorraine belge à la Ferme du Muselbur
Mathilde RODA, AuteurSébastien Noël a toujours souhaité devenir fermier. Non issu du milieu agricole, ce n'est qu'après des études de chimie qu'il a franchi le pas. Il s'est installé dans son village natal de Sampont, en Belgique, où il a pu acquérir quelques hectares de terre. L'association Terres-en-Vue, homologue belge de Terre de Liens et dans laquelle de nombreux coopérateurs sont membres de Nature & Progrès Belgique, l'a aidé par la suite. La ferme comprend aujourd'hui 35 ha (12 ha de prairies permanentes, 6 ha de céréales et le reste en prairies de fauche). Sébastien a choisi la race Aubrac pour constituer son troupeau qui compte 59 bêtes (vaches, veaux...). Parti de rien, Sébastien s'est lancé directement dans un projet d'élevage bio tel qu'il en rêvait et a conçu sa ferme pour qu'elle soit la plus autonome possible, notamment en énergie et en eau. Dans sa 4ème année d'activité, le jeune éleveur vend ses premiers colis cette année, exclusivement en direct. Il compte agrandir ensuite son troupeau et, peut-être, installer un poulailler pour faire des poulets de chair.
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Dossier : Mettre à l'honneur les producteurs bio de Nature & Progrès !
Mathilde RODA, Auteur ; Sylvie LA SPINA, AuteurQu'ils soient producteurs ou consommateurs, les adhérents de Nature & Progrès ont en commun la qualité des produits, la santé, la beauté des paysages, la vitalité des campagnes... La relation entre producteurs et consommateurs fait partie de l'ADN de l'association, comme le montre ce dossier : - L'évolution du label Nature & Progrès : en parcourant les anciennes revues N & P et en échangeant avec les acteurs des débuts de l'association, retour sur le contexte de la naissance de Nature & Progrès en France (1964), puis en Belgique (1976), sur son histoire, sur le lancement de la mention (1985), sur la création d'une charte reposant sur des critères écologiques, sociaux et économiques, etc. ; - Les producteurs bio de Nature & Progrès : bien plus qu'un simple label ! : la philosophie et les valeurs de Nature & Progrès en font un véritable projet de société dans lequel se reconnaissent des producteurs et des consommateurs pour lesquels il n'est pas d'autre voie qu'une démarche globale pour produire et consommer autrement ; - Révision du règlement bio : les producteurs de Nature et Progrès se renforcent ! : à l'heure où le nouveau règlement bio définit un seuil de tolérance aux pesticides dans les produits biologiques en cas de contamination accidentelle, Nature & Progrès Belgique a ajouté à sa charte un cahier des charges. La contamination en pesticides via des produits bio achetés pour nourrir le bétail, par exemple, constitue un nouveau risque. Ce cahier des charges vient, notamment, inciter les producteurs N & P à renforcer encore leur autonomie et leur collaboration entre eux.