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Auteur Aude LUSETTI |
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Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
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Loccultation pour lutter contre le souchet
Aude LUSETTI, AuteurAude Lusetti, responsable du programme Légumes à la Sica Centrex, présente les résultats de deux essais effectués en 2016 et 2017 pour tester lefficacité de loccultation contre le souchet. Pour cela, des bacs ont été ensemencés au printemps 2016 avec cette adventice. Différentes bâches doccultation (une bâche noire de 190 microns, une blanche de 190 microns et une grise de 140 microns) ont été apposées de juillet à septembre 2016, sauf pour les bacs témoins. Un comptage des plants de souchet a ensuite été effectué en juin 2017, neuf mois après le retrait des bâches. Dans les bacs témoins, le nombre de plants de souchet est passé de 124 en juillet 2016 à 600 en juin 2017. Au contraire, le nombre de plants de souchet a largement diminué pour les différentes modalités testant des bâches doccultation, avec une efficacité comprise entre 94 et 99 %. Dautres matériels doccultation plus communs (un paillage polyéthylène noir 25 microns, un paillage biodégradable 15 microns et la même bâche noire de 190 microns quen 2016) ont été testés en 2017 avec un protocole similaire. Les comptages ont également démontré lefficacité de ces matériaux : malgré un risque de perçage des paillages polyéthylène et biodégradable, le développement du souchet a été freiné et la mortalité des bulbilles a été favorisée.
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Protection de la culture du melon en AB : Derniers résultats des essais menés par Sudexpé et Centrex
Cécile ADJAMIDIS, Auteur ; Madeleine DE TURCKHEIM, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurCe dossier, consacré à la protection du melon en AB, présente des résultats dexpérimentations récemment conduites en Occitanie sur trois ennemis de la culture : le taupin, la fusariose et le mildiou. Deux essais étaient destinés à évaluer différents moyens de lutte contre le taupin. Le premier a été conduit en 2017-2018 par Centrex. Il na pas porté sur le melon, mais sur la patate douce (le taupin est un ravageur commun à ces deux cultures). Trois leviers dactions ont été testés : avancer les dates de plantation pour récolter les tubercules avant la période habituelle d'attaques de taupins ; tester différents traitements biologiques administrés via lirrigation (purin de fougère, NeemAzal, Naturalis et Success granulé) ; inonder la parcelle avant la plantation pour diminuer les populations de taupins. La modalité « inondation » a présenté les meilleurs résultats. Le second essai a été mis en place par Sudexpé (sur melon). Trois barrières physiques biodégradables (planchettes, assiettes en son de blé, disques en fibres de coco) ont été placées sous les fruits après nouaison. Ces trois protections se sont avérées efficaces. Toutefois, ces méthodes sont difficilement reproductibles à grande échelle. Des essais sont en cours pour proposer des solutions transposables au terrain. Contre la fusariose, Sudexpé a mis en place une expérimentation afin de caractériser la sensibilité de cinq variétés de melons à cette maladie. Les variétés Etika et Khorum ont obtenu les meilleurs résultats : symptômes et mortalité tardifs, plus faible proportion de plants atteints. Dans un essai similaire, Sudexpé a aussi caractérisé la sensibilité de huit variétés de melons au mildiou. Toutes les variétés ont été fortement affectées. Lutilisation du levier variétal pour lutter contre cette maladie semble donc résider dans la vitesse dévolution des symptômes, afin que le producteur dispose de quelques jours supplémentaires pour réagir.