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Auteur Mathieu DEMON |
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Semis direct en bio : Utopie ou réalité ?
Mathieu DEMON, AuteurLe semis direct est délicat à mettre en place en bio (interdiction ddes herbicides chimiques). Plusieurs leviers agronomiques peuvent toutefois être mobilisés pour arriver à maîtriser les adventices. Il est tout dabord conseillé deffectuer du semis direct sur des sols sains, plutôt drainants (pour que les semis se développent vite et quils concurrencent rapidement les adventices) et contenant peu dadventices vivaces. Des couverts permanents à base de légumineuses pérennes (luzerne) peuvent être utilisés pour diminuer la pression en adventices. Dans ce cas, pour éviter que la luzerne ne se développe trop et ne concurrence la culture, il est possible dutiliser loutil Rolln sem. Autre méthode pour éviter le salissement des parcelles : la mise en place de cultures relais (relay cropping) afin de maintenir le sol couvert au maximum. De plus, au semis, pour favoriser une levée rapide de la culture, les semences peuvent être enrobées dargile. Cette dernière aura pour effet de capter leau de la rosée et de favoriser la germination. Néanmoins, les références sur lefficacité de cette pratique sont peu nombreuses. Dautres pistes sont également évoquées afin de gérer au mieux la compétition pour la ressource en eau, en lumière et en azote lors de la pratique de semis direct.
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Blé bio en Nouvelle-Aquitaine : Synthèse des essais variétaux 2019
Laura DUPUY, Auteur ; Philippe MOUQUOT, Auteur ; Mathieu DEMON, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2019, deux essais ont été conduits en Nouvelle-Aquitaine afin dévaluer de nouvelles variétés de blé en agriculture biologique. Lun était situé à Granzay-Gript (79) et lautre à Ferrensac (47). Plusieurs critères ont été évalués : rendement, résistance aux maladies, qualité meunière et pouvoir couvrant. Au total, 21 variétés ont été testées à Ferrensac et 19 à Granzay-Gript (dont 13 variétés communes aux deux essais). Deux associations de variétés ont également été évaluées. À Granzay-Gript, le rendement moyen était de 22,5 qx/ha (de 12,5 qx/ha pour Valbona® à 35 qx/ha pour Filon®) avec un taux de protéines moyen de 10,9 % (de 8,4 % pour Filon® à 13,9 % pour Royal®). A Ferrensac, le rendement moyen était de 32,5 qx/ha (de 22,7 qx/ha pour le Rouge de Bordeaux® à 40,8 qx/ha pour Attlass®) avec un taux de protéines moyen de 8,9 % (de 7,2 % pour Attlass® à 10,7 % pour Togano®). Globalement, plus le rendement est élevé, plus le taux de protéines est faible. En bio, il est ainsi possible de distinguer des variétés à profil fourrager et dautres avec un profil meunier. Les mélanges variétaux (profil fourrager et meunier) présentent un bon compromis rendement/protéines. Des données sur le pouvoir couvrant des variétés, ainsi que sur les marges brutes sont également présentées.
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Irrigation : Irriguer les grandes cultures en agriculture biologique
Mathieu DEMON, AuteurLirrigation des cultures bio a plusieurs avantages. Elle permet notamment dallonger la rotation et, ainsi, de baisser la pression des adventices. De manière générale, elle permet dassurer un rendement. En effet, les cultures irriguées ont des marges brutes intéressantes. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, le maïs irrigué bio restitue 1,8 fois plus de marge brute que le maïs sec. Dautres cultures telles que les légumes de plein champ ou encore les PPAM (Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales) peuvent être développées sur des terres irriguées et possèdent une haute valeur ajoutée. Lirrigation peut également avoir son intérêt en amont de la culture avec des faux semis visant à limiter la levée dadventices, ou par limplantation de couverts, pour structurer le sol, capter lazote, etc. En revanche, trop dirrigation peut être nocif pour les sols.