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Auteur Diane MAGNAUDEIX |
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Fiche technique : Agriculture biologique : Pâturage tournant dynamique (PTD) en AB
Le pâturage tournant dynamique (PDT), basé sur la mise en rotation « dun grand nombre danimaux sur de petites parcelles (paddocks) et sur une courte durée », peut permettre, en AB, de réduire la complémentation alimentaire, coûteuse, et de mieux « valoriser ses animaux par des performances à base dherbe ». Cependant, cette conduite très technique du pâturage n'est pas adaptée à tous et doit être bien raisonnée et menée avec rigueur pour réussir. Ainsi, cette fiche technique reprend les points-clés à retenir sur le PTD : les règles à respecter (durée de présence sur un paddock selon la saison ou la ressource, temps de repos entre deux passages ), ainsi que des éléments en prendre en compte (type de sol, surfaces à prévoir, accès à labreuvement, clôtures, taille des paddocks, allotement des animaux, hauteur dherbe ). Bien construit et bien conduit, malgré des points de vigilance à respecter, le PTD est alors source de plusieurs avantages : limitation du parasitisme, moins de refus, flore plus diverse, prairies plus durables, charge de travail diminuée, ou encore pratique plus économique
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Sorgho/Cowpea : Vers plus dautonomie alimentaire en élevage
Diane MAGNAUDEIX, AuteurFace à des sécheresses récurrentes et à la question de lautonomie des élevages, notamment en fourrages pour lhiver, des essais de cultures biologiques de sorgho associé ou non à du cowpea (légumineuse exotique) ont été menés, en 2020, pour la seconde année consécutive, en Creuse, au GAEC Des Deux M. Cet article revient sur les plus (ex. bon potentiel de valorisation de leau disponible) et les moins (ex. sensibilité au froid) de ces deux espèces, seules ou en association. Il présente aussi les résultats des essais conduits en 2019 et 2020. Parmi les éléments à retenir, un des points-clés pour réussir ces cultures est le semis (modalité et date). De plus, selon la rotation, il faut bien choisir le type de culture : le sorgho multicoupe serait plus adapté à une culture courte dété, avec la possibilité de 2 coupes. Si le choix est de faire du stock en une seule exploitation, avec un temps de culture plus long, sans risque de températures inférieures à 10°C, le sorgho monocoupe semble plus adapté. Litinéraire technique est aussi essentiel, avec le choix dun outil de semis le plus adapté possible et dun roulage. Un binage permettra de limiter lenherbement, tout en aidant au réchauffement du sol. Par ailleurs, à ce jour, associer sorgho et cowpea n'est intéressant que si ce dernier représente au moins 20 % du fourrage produit : en dessous de cette valeur, le gain en MAT est trop limité et ne compense pas le coût de la culture. Par ailleurs, en labsence à ce jour dinoculum homologué sur le marché français, le cowpea ne fixe pas lazote et donc n'en restitue pas ou peu au sol.
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Associations de graminées et de légumineuses exotiques : Des cultures adaptées aux enjeux climatiques et alimentaires creusois ?
Diane MAGNAUDEIX, AuteurEn 2019, la Chambre dagriculture de la Creuse, en partenariat avec la société SEMENTAL, a mis en place plusieurs plateformes fourragères afin de tester des associations de cultures à base de graminées et de légumineuses exotiques. Cet article sintéresse plus particulièrement à lessai mis en place au GAEC des Deux M. Cette ferme laitière en AB, située à 650 m daltitude, a de plus en plus de difficultés à constituer ses stocks fourragers en raison des sécheresses estivales. Lassociation sorgho monocoupe et cowpea a été testée sur deux parcelles (3,24 ha en tout). Ce mélange est destiné à être récolté en ensilage. Après avoir présenté les caractéristiques techniques de ces deux cultures et des parcelles qui ont accueilli lessai, larticle détaille les rendements et les valeurs alimentaires de lensilage récolté pour chacune des deux parcelles. Globalement, lannée na pas été favorable au développement de cette association de cultures (gelées tardives et sécheresse estivale) et les rendements sont assez faibles (4,9 et 5,9 tMS). Les valeurs alimentaires sont intéressantes mais un peu faibles en MAT (7,3 et 9,1 %). Il faut également noter que les variétés de cowpea homologuées en France nont pas de nodulations actives, ce qui réduit lintérêt agronomique de cette légumineuse.
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Le buf : Une opportunité pour valoriser les mâles en bio
Diane MAGNAUDEIX, AuteurLa production de bufs peut être une opportunité pour valoriser les bovins mâles en agriculture biologique. Cet article revient sur les points clés de la conduite de cette production en bio. Notamment, il convient de bien répondre aux demandes du marché (pour UNEBIO, plutôt des animaux de moins de 42 mois, entre 350 et 480 kg et avec un état dengraissement et de conformation R/U3). Il est aussi important de bien sélectionner ses animaux (ex., le coté docile). Trois méthodes de castration sont possibles (pose délastique, à la pince ou ablation chirurgicale), lélastique étant la moins traumatisante mais la pose intervient très tôt et ne permet pas de choisir les mâles selon leur croissance naissance-sevrage. Un bon suivi sanitaire des animaux est important (prise de colostrum, parasitisme...). Utiliser au mieux la ressource herbe, via en particulier le pâturage tournant, est à la base dune conduite économe, le concentré étant plutôt à réserver en troisième année, pour la phase de finition à lherbe ou à lauge. A noter que la période en bâtiment ne doit pas dépasser 3 mois, sauf aléa météorologique. Lobjectif est de vendre les boeufs avant lâge de 36 mois et de ne pas trop alourdir les animaux.