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Auteur William PARMÉ |
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Irrigation : Des solutions pour éviter les coups de pompe
William PARMÉ, Auteur ; Olivier LE FERREC, AuteurEn Ille-et-Vilaine, un groupe de maraîchers s'est réuni pour analyser la situation climatique, s'intéressant plus particulièrement à l'évolution de la répartition des pluies au cours de l'année. En effet, malgré son image de région humide, la Bretagne est de plus en plus marquée par le manque d'eau, avec une forte pluviométrie en période de repos de la végétation et une faible pluviométrie quand les besoins en eau sont maximums. Face à ce défi, Agrobio35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomie d'EAU en LEGumes), avec pour objectif de réaliser un diagnostic des pratiques d'irrigation de 16 maraîchers bio et de réaliser des essais sur trois fermes maraîchères, pendant la saison 2021. Cet article traite des résultats des enquêtes réalisées sur les pratiques d'irrigation, ainsi que les premiers retours sur l'un des essais.
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Optimiser les irrigations en maraîchage : une nécessité
William PARMÉ, AuteurLes conséquences du changement climatique se font sentir : étés de plus en plus chauds et secs, évolution de la répartition annuelle des pluies... En maraîchage, il devient nécessaire dadapter ses pratiques pour mieux valoriser leau. Pour cela, il faut connaître la réserve utile (RU) de son sol, qui correspond à la réserve deau maximale disponible pour les plantes. Elle varie principalement en fonction de la texture du sol, de sa profondeur et de sa pierrosité. La RU permet de déterminer le volume et la fréquence des irrigations : avec une faible RU, il est nécessaire darroser peu, mais régulièrement, à linverse des sols avec une forte capacité de rétention en eau. Il faut aussi estimer les besoins des cultures, ce qui nest pas forcément aisé en maraîchage diversifié. Globalement, la phase de grossissement du fruit ou des organes de réserve (ex : tubercules) est la plus gourmande en eau. Il est aussi possible de saider de lETP (ÉvapoTranspiration Potentielle), un indicateur climatique fourni par les prévisionnistes. LETP est calculé selon les besoins dun gazon. Pour connaître les besoins en eau dune culture, il faut multiplier cet ETP par un coefficient cultural, qui varie selon la culture et son stade de développement (un tableau fournit les valeurs de ce coefficient pour les principales cultures maraîchères). Il est également nécessaire de choisir un système dirrigation qui permet dapporter leau en bonne quantité et à bonne fréquence. Lutilisation de paillages et le moment de lirrigation (privilégier le soir et le matin) ont également leur importance. Lautomatisation de lirrigation peut faciliter la gestion de la quantité, de la fréquence et du moment de lirrigation.
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Les outils daide à la décision pour lirrigation en maraîchage
William PARMÉ, AuteurLes maraîcher.ères se posent de nombreuses questions sur l'irrigation. Afin de bien gérer les apports deau, il est possible dutiliser des outils daide à la décision. Agrobio 35 a testé lutilisation de sondes tensiométriques, dans le cadre du projet ECOEAULEG. Un premier essai, mené chez une maraîchère bio, a comparé ses pratiques habituelles dirrigation (témoin) sur une culture de patates douces, à deux conduites avec des sondes tensiométriques différentes : une avec une sonde Chameleon (160 ) qui repose sur un système de couleurs (bleu : sol humide ; vert : sol frais ; rouge : sol sec), et une autre avec un tensiomètre à eau (90 ) qui est surmonté dun baromètre indiquant la disponibilité en eau. Les rendements obtenus dans les modalités témoin et Chameleon sont proches, sachant que les sondes Chameleon ont permis déconomiser 10 % d'eau (vs témoin). En revanche, le rendement a été plus faible avec le tensiomètre à eau, alors que cette modalité a consommé plus deau (+ 10 % vs témoin). Toutefois, face au manque de répétitions et à la nature du dispositif expérimental (planches voisines), il faut se montrer prudent avec ces résultats. Dans tous les cas, la productrice a été séduite par la facilité dutilisation des sondes Chameleon. Ces dernières ont été testées dans un second essai, en culture de tomates sous abri froid, en comparaison avec la conduite habituelle dun maraîcher bio et avec une modalité « confort hydrique ». Les aléas rencontrés au cours de lexpérimentation (gel, maladies) ne permettent pas de tirer des conclusions, mais le producteur a aussi apprécié les sondes Chameleon et souhaite reconduire lessai.
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Fruits : Créer son verger bio, ça se prépare
William PARMÉ, AuteurLa demande en fruits bio ne cesse de progresser en Bretagne et loffre nest pas encore suffisante pour y répondre totalement. Actuellement, la grande majorité des vergers bretons sont composés de pommiers. Il existe trois grandes typologies de vergers dans cette région : ceux destinés à la production de fruits frais (qui demandent de la technicité et beaucoup de soins), ceux destinés à la production de fruits pour la transformation (plus mécanisés et moins gourmands en main duvre) et les vergers diversifiés composés de multiples espèces (qui imposent de maîtriser différents itinéraires techniques et de gérer la charge de travail à différentes périodes). Produire des fruits bio ne simprovise donc pas, dautant que cette production est fortement impactée par le changement climatique. Cet article fournit des éléments pour bien préparer son projet dimplantation et mettre en place un verger durable : choix de la parcelle (type de sol, topographie, exposition par rapport au soleil et au vent, accès à leau pour lirrigation ), choix du porte-greffe et des variétés, qualité des plants, préparation de la parcelle avant la plantation (implantation d'un couvert végétal et apport de fumier un an avant la plantation), points de vigilance durant les trois premières années...
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Optimiser les irrigations en maraîchage : une nécessité !
William PARMÉ, AuteurAvec des étés de plus en plus chauds et secs, des arrêtés sécheresse qui se multiplient et une évolution de la répartition annuelle des pluies, il devient de plus en plus important doptimiser son irrigation, notamment en maraîchage. Pour cela, il est nécessaire de connaître ses sols, et plus particulièrement leur texture et leur pierrosité, afin de calculer leur réserve utile (sachant quune plante peut prélever facilement les 2/3 de cette réserve utile). Il est également nécessaire dapporter des volumes deau adéquats, en corrélant la durée des arrosages à la quantité deau. Pour cela, il faut vérifier que la pression du système dirrigation est optimale (à laide de manomètres), afin que les volumes deau soient répartis correctement. En début de campagne, il est également judicieux de vérifier les volumes deau distribués à laide de pluviomètres (pour les systèmes daspersion) ou de collecteurs (pour les goutte-à-goutte). Concernant les besoins en eau des différentes cultures, il est difficile de les évaluer en maraîchage diversifié, mais la phase de grossissement des fruits et des organes de réserve est la plus gourmande en eau. Il est aussi envisageable dutiliser des outils daide à la décision pour piloter son irrigation. Différents leviers peuvent également être mobilisés pour économiser leau : mettre en place un paillage, enclencher lirrigation lorsque le rayonnement et le vent sont moindres, travailler le sol de manière superficielle
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Vers une optimisation de l'eau dans nos fermes maraîchères
William PARMÉ, AuteurPour faire face au changement climatique, les maraîchers vont devoir intégrer la gestion de leau dans leurs réflexions. Globalement, les pratiques économes en eau sont connues, mais leurs impacts sur la réduction de l'eau sont encore peu évalués. Cest pourquoi Agrobio 35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomies dEAU en LEGumes). Ce projet sarticule autour de deux principales actions : 1 une enquête sur les systèmes dirrigation, les problématiques et les pratiques économes en eau (réalisée durant lhiver 2020-2021) ; 2 la conduite dessais dans trois fermes pilotes d'Ille-et-Vilaine (saison 2021). Les résultats montrent que 46 % des fermes qui disposent dun bassin rencontrent des problèmes dalgues, ce qui occasionne des disfonctionnements dans les systèmes dirrigation, ainsi que des nettoyages récurrents. Peu de fermes utilisent des outils daide à la décision (OAD) pour conduire leur irrigation, mais certaines ont installé des programmateurs. Malgré les systèmes dirrigation, douze producteurs ont connu des périodes de stress hydrique. Plusieurs leviers peuvent pourtant être mobilisés pour réduire la consommation en eau : des OAD, des stratégies dirrigation (plus ou moins stressantes pour la plante), ainsi que des paillages. Un focus est réalisé sur lessai qui a testé un OAD sur une culture de patates douces sous abris.
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Comparaison de quatre types de paillage sur culture de courge
Alexander KRÖNER, Auteur ; William PARMÉ, AuteurAfin de réduire leurs déchets plastiques, les maraîchers bio dIlle-et-Vilaine du groupe DEPHY (animé par Agrobio35) ont souhaité mettre en place un essai portant sur lutilisation de paillages organiques. Ils ont choisi dexpérimenter deux alternatives : un feutre végétal à base de chanvre (HerbiChanvre, 400 g/m2) et de la paille dorge en vrac. Ces paillages ont été testés sur une culture de potimarrons (Orange Summer F1) et comparés à deux paillages plastiques (film PE et toile tissée). Le dispositif expérimental a été installé sur lespace maraîchage du salon La Terre est Notre Métier. Un suivi bimensuel a été effectué tout au long de lessai sur différents indicateurs : température du sol à 15 cm de profondeur, teneur en nitrates du sol, développement de la culture et rendement à la récolte. Les résultats montrent que les deux paillages organiques semblent être de bonnes alternatives : bien quils entraînent un retard durant la phase végétative (le sol se réchauffe moins vite), les rendements obtenus sont équivalents à ceux des paillages plastiques. La modalité « paille » obtient un plus petit nombre de fruits mais qui est compensé par des courges plus grosses. Un encart présente également les résultats obtenus par Arnaud Guérillon, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine. Il a obtenu un rendement réduit sur HerbiChanvre, mais des rendements satisfaisants sur paille et BRF.
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Essai courge : Les reines de lautomne sont de sortie
William PARMÉ, AuteurLédition 2020 du salon La Terre est Notre Métier a été annulée en raison du contexte sanitaire. Afin de valoriser le travail fourni en amont de lévènement, cet article présente la vitrine variétale de courges qui avaient déjà été implantées. Les caractéristiques de quatorze courges sont ainsi présentées : variété, description, poids du fruit et conservation du fruit. Les courges appartiennent à trois espèces différentes : six variétés appartiennent à la famille des Curcubita moschata (caractérisées par un pédoncule à cinq côtes avec une protubérance au niveau du fruit) ; six sont des Curcubita maxima (caractérisées par un pédoncule cylindrique et de gros fruits) ; deux autres sont des Curcubita pepo (espèce de la courgette dans laquelle on retrouve quelques autres courges). Grâce à cette grande diversité variétale, il est possible de vendre ces légumes sur une longue période (septembre à avril). Lespèce et la variété vont directement impacter la durée de conservation. Les conditions de récolte sont importantes pour assurer une bonne conservation (pédoncule sec, éviter le froid et lhumidité, faire sécher les fruits ), tout comme les conditions de stockage (température de 10-15 °C, bonne ventilation ).
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Génodique : En avant la musique !
William PARMÉ, AuteurLa génodique consiste à mettre de la musique au service de la santé des plantes. La méthode repose sur les travaux de Joël Sternheimer, docteur en physique théorique et musicien, dans les années 1980. Selon la théorie du chercheur, chaque acide aminé composant une protéine émet une onde lors de sa formation. La méthode consiste à reconstituer une mélodie spécifique qui va moduler la production de protéines ciblées, régulant ainsi certains processus biologiques. Cette méthode permettrait de prévenir l'apparition de maladies, de favoriser la croissance des plantes, de stimuler leurs défenses naturelles... L'utilisation de ce procédé commence à émerger sur des fermes bio. L'efficacité de la méthode fait débat. Certains producteurs, comme Gwenaël Floc'h, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine, font un retour d'expérience plutôt positif, quand d'autres restent perplexes.
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Bioagresseurs du sol des concombres : Comment les gérer ?
William PARMÉ, AuteurSi un plant de concombre flétrit, ralentit sa croissance, jaunit , il est peut-être infecté par un champignon du sol. Ces champignons profitent que les plantes soient en conditions de stress pour simplanter (sol froid, hydromorphie, sol fatigué ) et se conservent dans les racines contaminées pendant plusieurs années. Afin de pouvoir les identifier, quelques éléments de diagnostic sont proposés, basés sur lobservation de symptômes au niveau des parties aériennes et racinaires des plants de concombre. Des conseils sont ensuite apportés pour se prémunir contre ces maladies : effectuer un retour en rotation minimum tous les quatre ans, si possible derrière un engrais vert ; implanter des plants sains (semences et terreau sains) ; utiliser des plants greffés (notamment dans les sols fatigués) ; planter lorsque le sol est suffisamment réchauffé (pour assurer une meilleure reprise) ; travailler le sol de manière à faciliter le drainage et laération. Des recommandations sont également apportées afin de bien gérer lirrigation. En cas dattaque, il est conseillé dintervenir rapidement pour éviter la propagation du champignon : les plants contaminés doivent être retirés en veillant à extraire lintégralité de leur système racinaire (les outils utilisés doivent ensuite être désinfectés).
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Entretien des bâches de serre
William PARMÉ, AuteurLentretien des bâches de serre en plastique permet de fournir plus de lumière dans la serre (en quantité et en qualité). Pour les nettoyer, les maraîchers bio utilisent généralement de leau chaude, avec ou sans vinaigre blanc, ou du savon noir. Pour le dessus et le faîtage, plus difficiles daccès, il existe des filets de 2-3 mètres qui se manipulent à deux. Un point de vigilance est soulevé à propos des plastiques sales pendant lété, qui vont réduire la qualité de la lumière.
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Fertilisation : Un pilotage précis pour ne pas finir dans les choux
William PARMÉ, Auteur ; Alexander KRÖNER, AuteurEn 2018, à loccasion du salon La Terre est Notre Métier, un essai a été mis en place sur la ferme de Philippe Hamelin (Ille-et-Vilaine) afin détudier les impacts de la fertilisation azotée sur le chou de Milan et le chou rouge, en culture de plein champ. Deux amendements ont été testés (du fumier de bovin, frais ou composté) à deux doses différentes pour chaque produit (15 et 30 t/ha). La parcelle qui a accueilli lessai était couverte par une prairie de trèfle les deux années précédentes. Limpact de la fertilisation a été analysé suivant trois critères : la dynamique des nitrates dans le sol, le développement de maladies et de ravageurs, et les rendements obtenus. Aucune différence significative na été observée entre les différentes modalités fertilisées et le témoin. Limportante teneur en paille du fumier a pu conduire à une réorganisation de lazote dans le sol, ce qui peut expliquer que la teneur en nitrates ne soit pas plus élevée dans les modalités fertilisées. De plus, le précédent cultural (une prairie riche en trèfle blanc) a suffi à assurer les besoins en azote des choux. Le fumier permettra par contre dassurer la fertilité globale du sol sur le long terme.
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Forêt comestible ou forêt-jardin : quèsaco ?
William PARMÉ, AuteurLagroforesterie est en plein développement. De nombreux porteurs de projets dinstallation en maraîchage sinspirent en partie des forêts nourricières (encore appelées forêts-jardins ou forêts comestibles). Ces forêts sont des plantations reproduisant la structure dun jeune boisement naturel avec différentes strates. Elles sont constituées de plantes présentant un intérêt direct ou indirect, souvent comestibles (légumes, fruits, noix, graines, plantes médicinales, plantes tinctoriales, sèves, bois, vannerie, épices ). Les forêts nourricières présentent plusieurs avantages : elles sont productives, économes, résilientes, et leur entretien peut être limité grâce à lutilisation de plantes et de paillages couvrant le sol. Leur autonomie en azote est assurée par des plantes fixatrices ou qui exploitent au mieux les nutriments présents. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer le temps nécessaire à la mise en place de ces forêts et aux récoltes quelles engendrent. Des informations sont également apportées sur leur conception, sur la question de lombre et sur celle du temps de travail. Un zoom est également effectué sur la ferme de Martin Crawford : il cultive plus de 500 espèces sous forme dune forêt-jardin au sud de lAngleterre.
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Maladies du sol : Bien les identifier pour bien les gérer
Gonçalo GONCALVES, Auteur ; William PARMÉ, AuteurEn maraîchage, certaines maladies sont difficiles à identifier (maladies du sol, maladies aériennes) et peuvent être confondues avec des facteurs abiotiques. Parmi les maladies du sol les plus connues en maraîchage : Phomopsis, Fusariose, Pythium, Sclerotinia, Corky Root (racines liégeuses), Rhizoctone... L'observation attentive reste l'élément fondamental de la stratégie de protection contre les champignons telluriques. Un tableau récapitule les symptômes de ces maladies pour aider à leur identification. Afin de réduire au maximum les facteurs favorables à l'installation des bioagresseurs telluriques, des conseils sont fournis. La rotation des cultures, l'utilisation d'engrais verts, la solarisation, une bonne gestion de l'irrigation seront autant de pratiques qui permettront d'éviter les maladies du sol.
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Optimiser les irrigations : Une nécessité en maraîchage
William PARMÉ, AuteurLirrigation et la gestion de leau sont des enjeux majeurs en maraîchage. Il existe différents moyens pour réduire sa consommation deau tout en assurant la production et en limitant les problèmes sanitaires. Il faut tout dabord veiller à limiter les fuites du réseau. Elles sont responsables de la majorité des pertes deau. Pour les diminuer, des vérifications du matériel et des réparations peuvent être effectuées durant les périodes creuses (les canalisations aériennes permettent deffectuer plus facilement ces réparations). Il est également possible dinstaller des volucompteurs après la pompe et à lentrée des parcelles pour quantifier les pertes deau, ou utiliser des programmateurs pour éviter les oublis de fermeture de vannes. Les avantages et les inconvénients de différents systèmes dirrigation sont détaillés : aspersion, mini-aspersion, goutte-à-goutte. Des conseils sont ensuite apportés pour optimiser le pilotage de lirrigation : observer le sol (sondage à la tarière) et la culture, connaître les besoins en eau des légumes en fonction de leur stade (ex : le melon na pas besoin de beaucoup deau jusquà la nouaison), réaliser des bilans hydriques, ou encore séquiper de sondes (tensiomètres) pour suivre la dynamique de leau dans le sol.