Détail de l'auteur
Auteur Mélanie GOUJON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Dossier mécanisation
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Olivier GUERIN, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, portant sur la mécanisation des travaux en agriculture biologique, est composé de quatre articles. Le premier est dédié à loptimisation du désherbage mécanique en grandes cultures (optimisation de sa qualité et du débit de chantier). Plusieurs pistes damélioration sont évoquées : le gain en précision grâce au guidage RTK, le gain en régularité si les parcelles sont adaptées au binage ou si les sols sont plats, la possibilité de multiplier les passages à faible profondeur (avant semis) à laide dun scalpeur Plusieurs innovations sur des matériels de désherbage mécanique sont également présentées. Le deuxième article est consacré à la viticulture et propose différentes pistes pour réduire sa consommation de carburant liée à lentretien du sol. Il explique comment optimiser : son tracteur, sa stratégie de contrôle des adventices, ses outils, ses combinaisons doutils, sa vitesse, ses manuvres et ses conditions de travail. Larticle suivant aborde la question des investissements réalisés pour réduire les prélèvements directs (impôt, MSA) : la stratégie est-elle toujours gagnante ? Les investissements peuvent également impacter le revenu disponible de lexploitant. Le dernier article retranscrit le témoignage du GAEC Le Palaineau, situé en Vendée et qui est en bio depuis 2010. Il utilise une bineuse avec guidage par caméra pour gérer les adventices de ses cultures de printemps, implantées en terres superficielles.
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Dossier protéine
Elisabeth COCAUD, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles sur les protéines et lautonomie protéique en élevage bio. Le premier article présente un outil en ligne, développé par SEMAE (anciennement GNIS) pour calculer le pourcentage de légumineuses dans les prairies multi-espèces. Ce calculateur permet de convertir des kilos de semences en pourcentages de plantes présentes dans un mélange prairial. Le deuxième article apporte des informations sur un nouveau projet Casdar, VALORAGE, qui a pour objectif de valoriser les parcours et les fourrages riches en protéines dans lalimentation des porcs et des volailles biologiques. Ce projet est porté par IBB (Initiative Bio Bretagne) et la Chambre dagriculture des Pays de la Loire. Le troisième article retranscrit le témoignage de Laurent Brunet. Cet éleveur de vaches laitières a entamé sa première année de conversion et a mis en place un méteil pour sécuriser son système fourrager. Ce méteil a été implanté sous forme de culture dérobée et sera récolté au printemps suivant. Le quatrième article effectue un tour dhorizon des matières premières riches en protéines pour lalimentation des volailles : à laide dun tableau, il répertorie des alternatives au tourteau de soja, en détaillant leurs avantages et leurs inconvénients. Le dernier article présente loutil DEVAUTOP qui permet de calculer le degré dautonomie protéique dun élevage (toutes productions confondues).
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CAP2ER : Interview dune diagnostiqueuse
Mélanie GOUJON, AuteurManon Coupin, de la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, interviewée dans cet article, a suivi une formation lui permettant d'effectuer des diagnostics CAP2ER. CAP2ER est un diagnostic environnemental qui calcule lempreinte carbone dune exploitation. Ce diagnostic a trois principales utilités : 1 identifier des leviers dactions pour permettre à lagriculture française de tenir ses objectifs en matière de réduction de gaz à effet de serre (- 18 % dici 2030) ; 2 donner des arguments aux agriculteurs pour répondre aux différentes remises en cause par la société de leurs activités ; 3 avoir une méthode de mesure pour intégrer le marché du carbone. En Pays de la Loire, ces diagnostics permettront également de comparer les fermes bio et conventionnelles. A priori, les fermes bio stockeraient plus de carbone puisquelles contiennent souvent plus de prairies. Elles auraient également un meilleur score biodiversité (elles contiennent souvent plus de haies et de bordures de bois) et émettraient moins de gaz à effet de serre sur les postes de fertilisation et dalimentation. Ces données seront à confirmer avec des diagnostics complémentaires.
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Caprin bio en Pays de Loire : des repères pour réussir sa conversion
Mélanie GOUJON, AuteurLe projet de recherche-développement DEV-CAP-AB, entamé en 2016, a permis de construire des références technico-économiques sur les ateliers caprins bio situés en Pays de la Loire (projet financé par le Conseil régional et impliquant la Chambre dagriculture, lInstitut de lélevage, ainsi que la CAB). En moyenne, les élevages caprins de ce territoire emploient 1,6 UMO (dont 0,4 salarié), détiennent 258 chèvres et commercialisent 174 500 L de lait par an (soit une production moyenne de 676 L/chèvre). Quatre grands types délevages caprins bio ont été identifiés : les petites structures économes (80 à 160 chèvres) ; les structures moyennes qui maximisent le pâturage (190 à 270 chèvres), les structures moyennes qui combinent pâturage et affouragement en vert (190 à 310 chèvres) et les grandes structures (400 à 500 chèvres). Cet article présente les coûts de production pour chacun des quatre grands types délevage identifiés. Il propose également des objectifs techniques pour permettre aux élevages de se positionner et daméliorer leur système de production.
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Lait de chèvre : les conversions progressent
Mélanie GOUJON, AuteurAprès 2012, en France, les conversions à lagriculture biologique avaient ralenti dans les élevages caprins et avaient chuté à 40-50 conversions par an. Depuis, la dynamique des conversions a repris : 147 exploitations se sont engagées en 2017 (+ 40 % par rapport à lannée précédente). Cette augmentation semble tirée par une consommation nationale de lait de chèvre bio très dynamique. Bien que la majorité des élevages caprins bio transforment et vendent leur production en direct, la filière longue progresse : la collecte de lait de chèvre bio a bondi de +53 % entre 2016 et 2017, pour atteindre 8,8 millions de litres. Les élevages qui vendent leur lait en circuit long ont augmenté de +89 % en cinq ans. Plus de 70 % de ces volumes proviennent de trois régions : Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Occitanie. Les troupeaux de ces "nouveaux livreurs" sont souvent plus importants (150 têtes/exploitation contre 66 en moyenne nationale) et le lait est moins bien valorisé (870 /1000 L contre 2,50 à 3 /L pour les éleveurs-transformateurs).
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Retour du TECH&Bio
Mélanie GOUJON, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; Véronique BLONDY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles écrits par des conseillers de la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, suite à leur visite au salon Tech&Bio 2019. Tout dabord, il présente les principales conclusions de la conférence donnée par Adrien Rush (Inra) sur la régulation des ravageurs en agriculture biologique. Les résultats dun essai de semis de blé dhiver sous couvert de luzerne (mené depuis trois ans, par Arvalis, dans le Sud-Ouest de la France) sont présentés dans un second article. Larticle suivant apporte des réflexions sur laménagement agroforestier des parcours des bovins, ovins, caprins et volailles. Le quatrième article est une synthèse de la présentation réalisée par Jean-François Vian (Isara) : ce dernier a détaillé les principaux enseignements quil a tirés de quinze années de recherche sur lagriculture de conservation en AB. Enfin, le dernier article reprend les principaux résultats obtenus dans les projets de recherche VivLéBio et CAPABLE, qui visent à identifier des leviers pour mieux gérer les adventices vivaces en grandes cultures bio (chardon, laiteron et rumex).