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Auteur Lucille PITON |
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Région : Arbres et polyculture-élevage, une association qui fonctionne
Lucille PITON, Auteur ; Bénédicte SANSEAU, AuteurAu nord du département des Deux-Sèvres (79), une petite région, appelée le Haut Bocage, souffre des conséquences des remembrements et des agrandissements parcellaires. Depuis 2022, deux associations locales (le CIVAM du Haut Bocage et l'association Bocage Pays Branché) ont allié leurs forces pour lancer un groupe d'échanges entre paysan·nes (majoritairement en élevage de bovins laitiers ou allaitants), portant sur la place de la haie dans les fermes, l'organisation du pâturage sur une exploitation bocagère, ou encore sur le rôle de la haie pour lutter contre l'érosion... et pour réaliser des actions sur le terrain (plantation de haies, actions de communication auprès du grand public et des publics agricoles). Dans leurs témoignages, Joël Bernard, éleveur de bovins lait bio à Courlay, et Thomas Keep, éleveur laitier bio à Boussais, tous deux Deux-Sévriens, soulignent tout l'intérêt et toute l'importance de la présence de haies sur les exploitations.
Bovins viande et cultures pour l'alimentation humaine chez Benoît
Lucille PITON, AuteurBenoît Jaunet s'est installé en polyculture-élevage biologique, en 2009, à Nueil-Les-Aubiers, dans les Deux-Sèvres. Sur ses 70 hectares, il cherche la complémentarité entre l'élevage de vaches charolaises et les cultures destinées à l'alimentation humaine (quinoa, blé panifiable). Son système est rapidement présenté. A l’avenir, il souhaite introduire du colza grain dans la rotation et optimiser son travail du sol.
Limousin-Nouvelle Aquitaine : Pâturer en milieux diversifiés
Linda DUPERRAY, Auteur ; Lucille PITON, AuteurEn 2008, Cédric et Stéphanie ont repris l’exploitation corrézienne des parents de Cédric. Ils ont décidé de redynamiser l’élevage ovin, la vente de myrtilles sauvages, l’accueil à la ferme, et ont développé un atelier de maraîchage de plein champ avec transformation. Le tout étant en bio. Les 250 brebis de la ferme valorisent 110 ha de végétations semi-naturelles et diversifiées : prairies permanentes, pelouses, fonds humides, landes à callune, fougeraies… Au début, Cédric suivait le circuit de pâture de son père, mais il s’est vite rendu compte que les parcs étaient trop grands, que certaines zones étaient abîmées, et que d’autres étaient peu pâturées. Avec l’aide des éleveurs de l’Adapa et de Scopela, Cédric a travaillé durant six années sur la gestion de végétations semi-naturelles. Il a mêlé des méthodes de pâturage tournant à la tradition pastorale du Sud-Est, afin d’obtenir un pâturage fin et différencié, qui permet de valoriser des milieux hétérogènes. Il a tout d’abord diminué la taille de ses paddocks, puis les a cartographiés en définissant des zones à pâturer en fonction des saisons et des besoins des animaux. Pour chaque paddock, il a ainsi défini des objectifs de gestion du pâturage (ex : manger 1/3 de callune ; maîtriser la bourdaine et les ronces ; rétablir une pelouse abîmée…) et un nombre de passages.