Détail de l'auteur
Auteur Emmanuelle CHOLLET |
Documents disponibles écrits par cet auteur (10)


![]()
![]()
Filière locale : Grenier bio dici ; Céréales, oléagineux et protéagineux bio : Etat des conversions et récoltes 2021
Daniëlle HAVOT BROEKARTS, Auteur ; Julien BOURIGA, Auteur ; Emmanuelle CHOLLET, AuteurCes deux articles portent sur les filières et le marché des grandes cultures biologiques. Le premier est dédié à la marque Grenier bio dici. Cette marque est née en 2017. Elle est portée par lassociation Blé Farine Pain Bio de lEstuaire, qui réunit des producteurs, un minotier et des boulangers. Elle est le reflet dune filière locale qui collecte et qui valorise 350 tonnes de blé et dautres céréales bio en Loire-Atlantique et en Vendée. Un producteur adhérent et le co-président de lassociation apportent leurs témoignages. Le second article donne des informations sur le développement des grandes cultures bio à léchelle nationale, avec un focus sur la région Pays de la Loire. Lannée 2021 a été marquée par des conditions froides et pluvieuses qui ont compliqué les récoltes. Malgré ce contexte, les filières grandes cultures bio ont poursuivi leur développement et comptent plus de 20 000 producteurs et 665 000 ha à léchelle nationale. La collecte nationale 2021 de céréales (bio et C2) sélèverait à 530 000 t, selon FranceAgriMer (soit + 39 % par rapport à 2020), avec une forte hausse des volumes de blé tendre. La collecte de protéagineux approcherait les 30 000 t (+ 56 % par rapport à 2020), et celle doléagineux avoisinerait les 103 000 t (+ 49 % par rapport à 2020).
![]()
![]()
Guide technique : Echanges & commercialisation en grandes cultures : Repères réglementaires et témoignages de producteurs bio en Pays de la Loire
Emmanuelle CHOLLET, Auteur ; Léo TOUTAIN, Auteur ; Pierre FEVRIER, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2022Ce guide, édité par la CAB Pays de la Loire, fruit d'un travail en collaboration avec le Réseau Semences Paysannes, a été réalisé dans le but de donner, aux producteurs de céréales, oléagineux et protéagineux, des repères réglementaires en matière déchanges et de vente de grains, de fourrages, d'effluents et de semences. Trois producteurs bio partagent leurs témoignages sur leurs pratiques d'échanges.
![]()
![]()
Les vins bio français ont-ils la cote ?
Emmanuelle CHOLLET, AuteurChaque année, les vignerons bio français sont sollicités pour répondre à une enquête (envoyée par mail) afin détablir une vision du marché des vins bio en France. Cette enquête est commanditée par lAgence BIO et est réalisée par AND international. Elle est destinée à la fois aux viticulteurs, aux négociants et aux coopératives. En 2020, léchantillon touché représentait 19 % des surfaces certifiées bio et 12 % des exploitations viticoles biologiques. Le marché du vin bio représentait en valeur 1,3 milliard deuros cette année-là. Le volume mis en marché était de 2,4 millions dhectolitres de vins bio. Les viticulteurs (hors viticulteurs coopérateurs) produisent environ les trois quarts de ce volume, et les coopératives produisent le quart restant. Le négoce joue un rôle important dans les circuits de commercialisation, puisque 38 % des volumes transitent par ce biais (un schéma des flux représente les volumes de vins bio au sein des différents circuits de commercialisation). Les deux secteurs qui représentent lessentiel des ventes, en volume et en valeur sont la vente directe (18 % des volumes et 28 % en valeur) et lexport (42 % des volumes et 38 % en valeur).
![]()
![]()
La viticulture bio en voit de toutes les couleurs
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLes Pays de la Loire comptent 345 domaines viticoles biologiques ou en conversion, ce qui représente 20 % des domaines de cette région et 4 300 ha. La filière vin bio sest fortement développée ces cinq dernières années, avec une dynamique de conversions importante et une montée en gamme des vins. Elle a néanmoins été impactée par la crise Covid-19 : arrêt des salons professionnels, fermeture des restaurants, diminution de la vente directe Les viticulteurs ont dû faire preuve de créativité pour vendre leurs vins : journées dégustations sur rendez-vous, dégustation en live via les réseaux sociaux, développement de drives Afin daider la filière à passer ce moment délicat, lassociation LoireVinBio et la CAB ont collaboré en mettant en place diverses actions : transmission aux producteurs dinformations liées aux mesures gouvernementales ou régionales, création de la plateforme « Un bio canon à la maison » pour augmenter la visibilité de loffre, organisation de cinq webinaires destinés à aider les domaines dans leur stratégie commerciale, organisation de salons itinérants
![]()
![]()
Covid-19 : Quels impacts sur la Bio ?
Anne UZUREAU, Auteur ; Emmanuelle CHOLLET, AuteurGlobalement, les filières bio ont plutôt bien résisté à la crise de la Covid-19. Le confinement a dailleurs accentué la dynamique de consommation des produits bio, ce qui sest traduit par une augmentation des ventes dans les GMS et dans les magasins spécialisés (cette croissance est toutefois inégale suivant les départements). Ce phénomène a dailleurs pu engendrer quelques difficultés occasionnelles dapprovisionnement en produits bio dans les magasins. Concernant la vente directe, cette crise a occasionné un surplus de travail chez les producteurs. Elle a aussi impacté de différentes manières les filières : la filière viande na pas trop subi de baisse de volume, sauf pour la viande de veau et un peu pour la viande dagneau. Quant à la filière lait, elle a réussi à gérer cet épisode en limitant les volumes produits durant le pic printanier. Luf bio a connu une pénurie et des problèmes dapprovisionnement sont à prévoir pour la farine bio française (la demande est forte et les récoltes sont faibles). Deux filières, la filière vin et la filière bière, ont en revanche directement souffert de cette crise sanitaire (leurs ventes se sont effondrées).
![]()
![]()
Créer son atelier PPAM bio sur une ferme céréalière, portrait de Sylvia Hirschi, "Les Jardins de la Cure"
Emmanuelle CHOLLET, AuteurFille dagriculteurs, Sylvia Hirschi a grandi en Suisse. Passionnée par les plantes et diplômée en naturopathie, elle a décidé de produire elle-même ses plantes aromatiques et médicinales bio. Cest ainsi quelle a rejoint Lionel, son mari, sur sa ferme en grandes cultures, tout près de lîle de Noirmoutier (85), tout en continuant son activité dinfirmière en libéral dans un premier temps. Une trentaine de plantes ont pu être commercialisées dès la première année. Quand Sylvia a commencé à élaborer des mélanges de tisanes, daromates et des baumes de soin, plusieurs magasins locaux ont été intéressés. Puis, en 2016, Sylvia et Lionel ont auto-construit un alambic en inox de 60 litres et ont lancé une activité de distillation. Dans le même temps, Sylvia a augmenté la gamme des tisanes et propose actuellement 15 mélanges de plantes, 8 eaux florales, 6 mélanges dhydrolats, 3 baumes de soin, des aromates et des pestos dail des ours. Elle travaille maintenant à temps plein à cette activité.
![]()
![]()
Enquête PRIX Céréales Oléagineux Protéagineux, synthèse 2016-2020
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLa CAB Pays de la Loire collabore chaque année avec Initiative Bio Bretagne (IBB) afin de réaliser une enquête sur les prix des grandes cultures biologiques (céréales, protéagineux et oléagineux). Cette enquête est menée auprès des principaux collecteurs du Grand Ouest. Cet article présente les prix payés aux producteurs (fourchette de prix fondée sur un prix minimal et un prix maximal), entre 2016 et 2020, pour différentes cultures : blé meunier, blé fourrager, triticale, orge fourragère, seigle, avoine, sarrasin, pois protéagineux, pois fourrager, féverole, lupin, colza, maïs, tournesol Globalement, la demande a été constamment en progression durant cette période, ce qui a permis de maintenir, voire daugmenter les prix durant ces différentes campagnes. Par ailleurs, les volumes collectés dans les Pays de la Loire ont été multipliés par trois en cinq ans.
![]()
![]()
La fertilité des sols en bio : partage dexpériences en Pays de la Loire et ailleurs
Emmanuelle CHOLLET, Auteur ; Florent MATOUK, AuteurLautonomie, en matière de fertilité des sols, est difficile à atteindre en grandes cultures biologiques. Il est, en revanche, plus aisé de mettre en place des démarches économes en engrais organiques. La diversité des rotations, la couverture maximale des sols et les associations céréales - légumineuses sont des piliers de cette fertilité. Dautres pratiques permettent également de diminuer les apports de matière organique non produite sur lexploitation comme, par exemple, le calcul des restitutions azotées apportées par un couvert végétal. Florent Matouk, stagiaire à la CAB Pays de la Loire, a identifié des bonnes pratiques, mises en uvre par des agriculteurs de ce réseau, pour avoir des systèmes plus économes en apports dengrais organiques. A laide dexemples, il illustre notamment les gains apportés par des couverts végétaux, par le pâturage des parcelles durant lhiver, par lapport dherbe comme amendement (herbe issue de prairies permanentes), ainsi que par lintégration de légumineuses dans la rotation des cultures. Il présente également le cas dune ferme en polyculture-élevage où certaines parcelles nont pas reçu dapports de matière organique depuis plus de vingt ans.
![]()
![]()
La Drosophile suzukii : Un bio agresseur qui fonce
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLa drosophile suzukii est un ravageur qui sattaque à de nombreux fruits (fruits rouges, pruneaux, abricots ). Son cycle de développement est très rapide (20 jours), ce qui lui permet de réaliser entre 10 et 13 cycles par an. À chaque cycle, la drosophile suzukii pond entre 100 et 200 ufs. Comme sa population peut augmenter très rapidement, il est important de lutter contre ce ravageur dès quil a été observé dans une parcelle. Il est alors possible deffectuer du piégeage, notamment à laide de la préparation suivante : 1/3 deau, 1/3 de vin rouge et 1/3 de vinaigre de cidre. Des méthodes prophylactiques peuvent également être mises en uvre : tenir un enherbement bas, arroser le matin (si lenvironnement est sec, la drosophile préfèrera se réfugier dans les haies), récolter fréquemment les fruits (voire effectuer des récoltes totales), recourir à des plantes pièges (prunus padus), favoriser les prédateurs naturels à laide de haies... Il est également possible deffectuer de la lutte physique à laide de filets sur les fraisiers et les framboisiers. Enfin, des traitements peuvent aussi être employés, notamment le Spinosad, la chaux éteinte (elle augmente le pH du fruit et freine le développement des larves) ou encore des extraits dails ou de tanaisie.
![]()
![]()
Filière bière cest lancé !
Emmanuelle CHOLLET, AuteurQuarante agriculteurs, brasseurs, malteurs et porteurs de projets se sont réunis, le 18 octobre 2019, à la Fabrique des bières dAnjou (Maine-et-Loire), afin déchanger sur la mise en place dune future filière « du champ à la bière ». Lobjectif est de relocaliser et de sécuriser lapprovisionnement en orge et en houblon, bio ou local, en sollicitant les agriculteurs de la région Pays de la Loire. La collaboration entre la brasserie La Piautre et le GAEC Pachamama a été prise pour exemple : le GAEC livre lorge brassicole à la brasserie qui le malte sur place. Catherine, agricultrice, a également évoqué les caractéristiques (variété, calibre, propreté, taux dhumidité ) et les contraintes de lorge brassicole. Plusieurs questions ont également été soulevées sur lorganisation à mettre en place pour cette filière : Quelle est la définition du local ? Faut-il faire appel à un intermédiaire pour le transport et le tri du grain ? Comment gérer et qui prend les risques en cas de problème de qualité ? Est-ce que les malteries actuelles suffisent ou faut-il en construire ? Suite à cette réunion, un voyage détude va être organisé en Bretagne pour rencontrer lassociation « De la terre à la bière », visiter des fermes et découvrir des outils de production.