Détail de l'auteur
Auteur Sabrina BOURREL |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


![]()
![]()
La « machine » à acheter des engrais bio
Dans un contexte très compliqué où les matières premières deviennent rares et plus chères, les engrais bio n'échappent pas à la règle, avec une augmentation des prix d'environ 25 % par rapport à 2021. La « machine » à acheter des engrais bio est un outil qui permet de calculer la valeur commerciale dun engrais composé, en fonction des prix de référence à lunité N/P/K/valeur neutralisante. Lanalyse porte uniquement sur le prix (et pas sur l'origine et la solubilité des matières premières).
![]()
![]()
Les mystères de la fertilité des sols en viticulture
Sabrina BOURREL, Auteur ; Amandine FAURIAT, AuteurUne rencontre sur le thème de la fertilité des sols en viticulture a été organisée, par la Chambre dagriculture de lArdèche, le 9 décembre 2020. Suite à la réalisation de tests dits « du slip » par le groupe DEPHY Viticulture Côtes du Rhône Septentrionales, cette rencontre a été loccasion de se pencher sur les différences de dégradation obtenues entre deux slips enterrés dans deux parcelles qui présentaient pourtant le même type de sol (très sableux). Lun de ces slips était fortement dégradé alors que lautre était quasiment intact. Pour mieux analyser lactivité biologique de ces deux sols, des tests complémentaires ont été effectués : tests bêche, comptages de vers de terre (test moutarde), analyses de terre classiques et analyses du statut biologique. La parcelle dans laquelle le slip était le moins dégradé présentait un nombre bien plus faible de vers de terre que lautre parcelle, mais, paradoxalement, elle présentait aussi une activité microbienne supérieure. Ces différents tests ont donc permis de démontrer quil était difficile de tirer des conclusions à partir dune unique observation, test ou analyse.
![]()
![]()
Spécial Salon Tech&Bio
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de Repères Tech&Bio est consacré aux démonstrations et aux conférences présentées à l'occasion de l'édition 2021 du salon Tech&Bio, qui s'est tenue du 21 au 23 septembre, à Bourg-lès-Valence (Drôme). En bovins viande, la question de la valorisation de la voie mâle était au cur des différents ateliers et conférences. Sur le stand Fourrages, trois projets Pepit, dispositif du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ont été présentés : Secufourrages, Top foin et Semis direct dans les prairies vivantes. Au Pôle Grandes cultures, entre autres démonstrations, deux ateliers étaient consacrés au fauchage/andainage avant battage et à la lutte contre la bruche de la lentille. Concernant les Plantes à parfum, aromatiques et médicinales, de nombreuses discussions se sont focalisées sur le durcissement du règlement européen REACH relatif aux substances chimiques, dont les huiles essentielles considérées comme un assemblage de molécules chimiques. Des démonstrations de matériels (bineuses) ont été proposées. Côté viticulture, les visiteurs ont pu découvrir plusieurs matériels fonctionnant à l'électricité, dont le robot Ted de la société Naïo et l'enjambeur POM, développé par Sabi Agri. En élevage de volailles, les échanges ont concerné l'aménagement des parcours, les souches à double fin et le picage par les poules pondeuses non épointées. Par ailleurs, les démonstrations en maraîchage ont notamment abordé la gestion du climat estival sous abri.
![]()
![]()
Les grandes cultures dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, une enquête a été réalisée dans 16 exploitations d'élevage biologiques de ruminants du Massif Central. L'objectif : mieux comprendre la place des grandes cultures dans ces élevages et leur conduite. Les céréales d'automne, cultivées pures ou en mélange avec des protéagineux, sont les plus présentes dans les assolements et entrent dans des rotations longues avec des prairies. Ces cultures sont en grande partie destinées à l'autoconsommation. La principale difficulté dans la conduite de ces cultures est la gestion des adventices et plusieurs leviers sont mis en uvre par les éleveurs pour optimiser les rendements.
![]()
![]()
Implanter et maîtriser un couvert permanent en grandes cultures est-ce possible ?
Sabrina BOURREL, AuteurEn système spécialisé grandes cultures, les deux principaux facteurs de réussite sont la gestion des adventices et la disponibilité en azote. Alors que les effluents délevage sont souvent peu disponibles et que les restrictions du nouveau cahier des charges bio réduisent leur disponibilité, linstallation dun couvert permanent de légumineuses est une solution intéressante. Ces couverts permanents sont dautant plus intéressants ces dernières années, car les étés secs ont rendu difficile limplantation de couverts en interculture. Ils présentent aussi de nombreux avantages agronomiques. Néanmoins, peu de producteurs les mettent en place, de peur (à juste titre) que le couvert ne prenne le dessus sur la culture à partir de la deuxième année. Régis Hélias (dArvalis) a conduit un essai sur cette thématique dans le Tarn. La première année, de la luzerne a été semée avec un écartement de 30 cm, sous un tournesol semé à 60 cm à laide dun tracteur équipé dun autoguidage GPS RTK. A lautomne, un blé a été semé avec un inter-rang de 30 cm après un travail du sol localisé. Pour maîtriser la croissance de la luzerne dans le blé, Arvalis a travaillé avec la société Eco-Mulch pour créer un prototype de broyeur interligne. Les résultats obtenus sont encourageants : le couvert permanent de luzerne, bien maîtrisé, a permis de maintenir un bon rendement de blé et des teneurs en protéines satisfaisantes.
![]()
![]()
Prix moyens des semences biologiques de grandes cultures et fourragères observés en Auvergne Rhône Alpes Janvier 2020
Vincent VIGIER, Auteur ; Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2020Ce document apporte des informations sur les prix moyens de certaines semences biologiques. Ces prix ont été observés en janvier 2020 chez des distributeurs basés en Auvergne-Rhône-Alpes. Ces prix sont renseignés pour les principales espèces cultivées en grandes cultures (céréales, protéagineux, oléagineux, maïs et sorgho), pour les principales espèces fourragères (graminées, légumineuses et autres espèces prairiales), ainsi que pour certaines cultures dérobées (avoine diploïde et rude, moha, cameline, moutarde blanche, phacélie, radis fourrager, sarrasin, seigle fourrager, seigle forestier, colza fourrager, sorgho fourrager, trèfle dAlexandrie, trèfle Incarnat, vesce commune, vesce velue). À noter que les semences de certaines espèces présentées dans ce document ne sont pas disponibles en bio ; elles sont uniquement disponibles en semences conventionnelles non traitées et doivent faire lobjet dune demande de dérogation.
![]()
![]()
Agriculture de conservation en agriculture biologique : utopie ou réalité ?
Sabrina BOURREL, AuteurCet article effectue un point sur la faisabilité et lintérêt de lagriculture de conservation en AB. Il a été rédigé à partir de la conférence sur lagriculture de conservation qui s'est tenue le 18 septembre 2019, à loccasion du salon Tech&Bio. Jean-François Vian (Isara) a présenté tout dabord les résultats dune étude concernant limpact du travail du sol sur l'activité biologique du sol. Les points-clés pour réussir un semis sous couvert ont ensuite été abordés via la présentation de Laura Vincent-Caboud (Isara). Enfin, Félix Noblia, exploitant bio en polyculture-élevage dans le Pays Basque et en agriculture de conservation, a témoigné sur ses essais visant à maîtriser les adventices grâce au semis sous couvert.