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Auteur Marion ANDREAU |
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Élevage herbivore : Prairies : Réparer les dégâts et anticiper sa prochaine saison fourragère ; Le ver blanc : Un ravageur des prairies ; Élevage bovin : Les actualités réglementaires
Marie-Claude MAREAUX, Auteur ; Marion ANDREAU, AuteurCe dossier comprend trois articles sur l'élevage herbivore. 1) Plusieurs options existent en automne pour pallier une mauvaise qualité des prairies, après une sècheresse, par exemple. La technique du sursemis est adaptée à une prairie de qualité encore moyenne, sur laquelle on va semer des espèces agressives à l’implantation. Le semis sous couvert de céréales (avoine, triticale) permet de redémarrer une prairie de zéro. La mise en place de cultures dérobées pourra pallier le déficit fourrager. 2) Le ver blanc (larve du hanneton) est un ravageur polyphage, consommant les racines forestières et prairiales, et pouvant avoir un impact grave, surtout lors des étés secs. Une conduite de prairie adaptée permet de limiter son développement, telle que la fauche tardive qui limite les pontes. Le passage d’outils mécaniques, à disques ou à dents, permet aussi d’éliminer une partie des larves, surtout en été lorsqu’elle se situent dans la couche superficielle du sol. 3) La réglementation concernant l’accès à l’extérieur des ruminants a évolué en 2023. Ils doivent avoir accès aux pâturages, sauf dans certaines conditions, explicitées (météo difficile, sol impropre, soins vétérinaires en cours, etc.). Les veaux doivent avoir accès à une courette extérieure dès 6 semaines, puis aux pâtures dès 6 mois, et quand les conditions le permettent. L’ébourgeonnage et l’écornage des ruminants sont soumis à dérogation, au cas par cas (pas par cheptel). L’ébourgeonnage doit être pratiqué avant un âge limite (2 mois chez les bovins, 2 semaines chez les caprins et ovins). L’analgésie est obligatoire.
L’élevage laitier biologique au nord de la Nouvelle-Aquitaine : Des systèmes mieux maîtrisés avec l’expérience
Marion ANDREAU, Auteur90 exercices d’élevages bovins lait biologiques de l’ex-Poitou-Charentes ont été analysés, avec un focus sur les coûts de production, au regard du degré d’ancienneté en AB des fermes. Ainsi, 41 exercices concernant 17 fermes engagées en AB (hors conversion) depuis 5 ans ou moins ont été comparés à 49 exercices issus de 19 fermes en bio depuis plus de 5 ans. L’analyse démontre l’effet positif de l’expérience en AB sur les performances des systèmes. Ainsi, le groupe des fermes en bio depuis plus de 5 ans assure globalement une meilleure productivité animale, une meilleure efficience économique, des systèmes mieux maîtrisés d’un point de vue technique et pour le travail, ou encore une baisse des frais d’élevage ou des aliments achetés. Cependant, dans tous les cas, il est nécessaire d’avoir un prix du lait rémunérateur pour tous ces systèmes et le contexte actuel d’inflation, de baisse des aides et du faible prix du lait risque de ternir les résultats observés, malgré la pertinence technico-économique et la résilience de ces fermes basées sur l’autonomie alimentaire et le pâturage.
Ecornage des bovins : Quelles sont les bonnes pratiques ?
Marion ANDREAU, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; Fabrice ROCHE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022L’écornage des animaux d’élevage consiste à couper leurs cornes ou à les empêcher de pousser. S’il est effectué au stade de bourgeon cornual, c’est-à-dire quand la corne n’est pas encore soudée à l’os du crâne (ce qui est le cas durant les deux premiers mois de vie des veaux), on parle d’ébourgeonnage. L’ébourgeonnage et l’écornage sont réalisés dans le but de limiter les blessures entre animaux, de sécuriser les éleveurs et de faciliter la manipulation des animaux. Le cahier des charges bio européen interdit l’écornage des adultes, sauf urgence vétérinaire. L’ébourgeonnage (sur les jeunes animaux) est autorisé dans un cadre dérogatoire, et doit être réalisé de préférence avant deux mois pour les bovins (sauf justification). Il existe deux techniques pour réaliser l’ébourgeonnage : de manière chimique (via une pâte caustique) ou thermique. En bio, l’ébourgeonnage thermique doit absolument être privilégié. S’il est réalisé sur des veaux de moins de quatre semaines, une analgésie est obligatoire et une anesthésie est conseillée. Passé quatre semaines, une anesthésie (locale ou générale) est obligatoire. Cette fiche précise le texte réglementaire et sa retranscription dans le guide de lecture français. Elle revient également sur la pratique de l’écornage, en détaillant l’anatomie et le développement de la corne chez les bovins, ainsi que les conséquences induites sur la réalisation de l’écornage et de la gestion de la douleur. Pour finir, la fiche détaille les différentes étapes pour réaliser un ébourgeonnage dans de bonnes conditions.
Les éleveurs laitiers bio se « bonifient » avec le temps
Marion ANDREAU, AuteurBio Nouvelle-Aquitaine a analysé les coûts de production de 26 fermes laitières bio, pour les campagnes 2016 à 2020 (soit 72 exercices). Cet article compare les résultats techniques et économiques entre les fermes engagées en bio depuis moins de 5 ans et celles engagées depuis plus de 5 ans. Il apparaît que les fermes en bio depuis plus de 5 ans ont une meilleure maîtrise des résultats économiques.
Coûts de production : Élevages ovins allaitants bio : Campagnes 2017 à 2020
Philippe DESMAISON, Auteur ; Marion ANDREAU, Auteur ; Fabrice ROCHE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2021Ce document présente la synthèse de résultats technico-économiques en élevages ovins allaitants bio en Nouvelle-Aquitaine pour les campagnes 2017 à 2020 (chargement, autonomie alimentaire en concentrés, aliments achetés, frais d’élevage, productivité technique…). La disparité des résultats techniques (fertilité, mortalité, finition des agneaux…) montre qu’une consolidation de ces résultats doit être réalisée en priorité (avec des moyens engagés constants, voire inférieurs si possible). Produire mieux avec autant et idéalement moins. La recherche d’autonomie alimentaire est toujours essentielle pour les élevages ovins et repose notamment sur le pâturage et les méteils grains. Les auteurs notent une baisse de productivité naturelle des agrosystèmes à cause du changement climatique. Des intrants et de la mécanisation peuvent parfois compenser cela, mais ce levier a des répercussions environnementales…
Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurL’unité de recherche Herbipôle de l’INRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : l’optimisation de l’herbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à l’herbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés… Salamix compare 3 systèmes d’élevage autonomes, valorisant l’herbe au maximum et intégrant la mixité, soit d’espèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et d’Angus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur l’herbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, l’effet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production d’agneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note d’état corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux d’un nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
Qualité de l'eau en élevage : Mais de quoi parle-t-on ?
Marion ANDREAU, AuteurEn Nouvelle Aquitaine, un groupe d’éleveurs de caprins et de bovins s’est penché sur la problématique de la qualité de l’eau suite à différents problèmes de santé observés sur leurs troupeaux. Jérôme Crouzoulon, formateur en santé animale, leur a apporté des connaissances sur la qualité de l’eau, les a conseillés sur les analyses à effectuer et sur les traitements envisageables pour obtenir une eau de qualité. La qualité de l’eau est importante, car cette dernière est le constituant majeur des êtres vivants. Hormis pour les volailles, il n’existe pas de normes pour l’eau destinées à l’élevage. L’ANSES donne simplement des recommandations (ces dernières sont récapitulées dans des tableaux). Plusieurs problèmes de santé peuvent pourtant être liés à une eau de qualité insuffisante : diarrhées, carences, anémie… Cet article commence par expliquer comment la qualité de l’eau peut avoir des impacts sur les animaux, puis il définit ce qu’est une eau de qualité pour l’élevage. Il précise que la qualité de l’eau doit s’intégrer dans une approche globale de la santé du troupeau : alimentation, logement, etc. Il aborde ensuite les mesures correctives envisageables : quel niveau d’analyse choisir en fonction des problèmes rencontrés (complexité et coût des analyses) et quels traitements envisager (filtration, désinfection, effet antitartre, structuration de l’eau).
Santé des ruminants : L’acupuncture en développement
Marion ANDREAU, AuteurPour gérer la santé de leur troupeau, les éleveurs sont à la recherche de solutions alternatives, telles que l’acupuncture. Cette médecine chinoise est pratiquée depuis plus de 3 000 ans mais en France, cela ne fait que quelques années qu’elle est vulgarisée auprès des éleveurs. Cet article commence par expliquer les principes de l’acupuncture (approche globale de l’organisme, énergie, points d’acupuncture…), avant de présenter son utilisation sur les ruminants. La plupart du temps, le soin commence par une stimulation de l’immunité grâce à trois points : rate, foie, rein (triangle de l’immunité). Sur les petits troupeaux, cette stimulation peut être réalisée en prévention, à intervalles réguliers, sur tous les animaux. Pour les grands troupeaux, il faut fonctionner par lots, en réalisant le triangle de l’immunité sur un animal par lot (ex : une chèvre sur 50), le stimulus se diffusera ensuite dans le troupeau. L’acupuncture peut aussi soigner des troubles de différents ordres : respiratoires, fertilité, boiteries, mise-bas, réanimation de nouveaux-nés, déclenchement de la succion. Les éleveurs formés peuvent réaliser des interventions eux-mêmes.