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Auteur Alexander KRÖNER |
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Paillage : Le chanvre peut-il fumer le plastique ?
Alexander KRÖNER, AuteurEn maraîchage bio, les pratiques de paillage reposent beaucoup plus sur l'utilisation du plastique (toile tissée, film PE ou film plastique biodégradable) que sur les paillages organiques en vrac (foin, paille, BRF). Partant de ce constat, une enquête, menée en 2020 par Agrobio 35, en Ille-et-Vilaine, a permis d'identifier les 2 principales raisons, à savoir la durée et la pénibilité d'installation des paillages en vrac. A la suite de cette enquête, 9 fermes en maraîchage bio diversifié ont participé à un essai visant à tester un paillage organique facile à installer, le feutre de chanvre en rouleau "Herbi'Chanvre 400 g/m2". Les performances techniques de différents paillages ont été mesurées à l'aide de plusieurs indicateurs (effets sur le sol, le développement des cultures et le rendement). Au terme de cet essai, les résultats obtenus avec le feutre de chanvre sont plutôt positifs en ce qui concerne les cultures de tomates sous abri froid, mais plus mitigés pour les cultures de courgettes.
Comparaison de quatre types de paillage sur culture de courge
Alexander KRÖNER, Auteur ; William PARMÉ, AuteurAfin de réduire leurs déchets plastiques, les maraîchers bio dIlle-et-Vilaine du groupe DEPHY (animé par Agrobio35) ont souhaité mettre en place un essai portant sur lutilisation de paillages organiques. Ils ont choisi dexpérimenter deux alternatives : un feutre végétal à base de chanvre (HerbiChanvre, 400 g/m2) et de la paille dorge en vrac. Ces paillages ont été testés sur une culture de potimarrons (Orange Summer F1) et comparés à deux paillages plastiques (film PE et toile tissée). Le dispositif expérimental a été installé sur lespace maraîchage du salon La Terre est Notre Métier. Un suivi bimensuel a été effectué tout au long de lessai sur différents indicateurs : température du sol à 15 cm de profondeur, teneur en nitrates du sol, développement de la culture et rendement à la récolte. Les résultats montrent que les deux paillages organiques semblent être de bonnes alternatives : bien quils entraînent un retard durant la phase végétative (le sol se réchauffe moins vite), les rendements obtenus sont équivalents à ceux des paillages plastiques. La modalité « paille » obtient un plus petit nombre de fruits mais qui est compensé par des courges plus grosses. Un encart présente également les résultats obtenus par Arnaud Guérillon, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine. Il a obtenu un rendement réduit sur HerbiChanvre, mais des rendements satisfaisants sur paille et BRF.
Fertilisation : Un pilotage précis pour ne pas finir dans les choux
William PARMÉ, Auteur ; Alexander KRÖNER, AuteurEn 2018, à loccasion du salon La Terre est Notre Métier, un essai a été mis en place sur la ferme de Philippe Hamelin (Ille-et-Vilaine) afin détudier les impacts de la fertilisation azotée sur le chou de Milan et le chou rouge, en culture de plein champ. Deux amendements ont été testés (du fumier de bovin, frais ou composté) à deux doses différentes pour chaque produit (15 et 30 t/ha). La parcelle qui a accueilli lessai était couverte par une prairie de trèfle les deux années précédentes. Limpact de la fertilisation a été analysé suivant trois critères : la dynamique des nitrates dans le sol, le développement de maladies et de ravageurs, et les rendements obtenus. Aucune différence significative na été observée entre les différentes modalités fertilisées et le témoin. Limportante teneur en paille du fumier a pu conduire à une réorganisation de lazote dans le sol, ce qui peut expliquer que la teneur en nitrates ne soit pas plus élevée dans les modalités fertilisées. De plus, le précédent cultural (une prairie riche en trèfle blanc) a suffi à assurer les besoins en azote des choux. Le fumier permettra par contre dassurer la fertilité globale du sol sur le long terme.