Détail de l'auteur
Auteur Marie REDON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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L'acupuncture sur les animaux : 5 aiguilles suffisent !
Marie REDON, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurEn Auvergne, deux groupes d'éleveur·euse·s du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire ont commencé à se former à l'acupuncture. L'apposition des aiguilles, ou des doigts, réalisée par l'éleveur en préventif comme en curatif, vient rééquilibrer les énergies intérieures et extérieures. Brigitte Bellin, éleveuse de chèvres bio à Cisternes-la-Forêt (63), a mis en place cette pratique pour remédier à des problèmes de fièvre sur des chèvres. Elle partage son expérience et les questions qu'elle se pose.
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Dossier thématique : « Rat » le bol des campagnols
Marie REDON, Auteur ; Chloé RANOUX, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier indique comment lutter contre les rongeurs ravageurs de cultures. C'est d'abord la taupe, redoutable travailleuse du sol, qui est présentée. Si elle n'attaque pas les végétaux (elle se nourrit de vers), les tunnels qu'elle creuse sont à l'origine de nombreux dégâts, notamment sur les prairies et lors des semis. De plus, les galeries de la taupe sont aussi le premier vecteur d'installation des campagnols terrestres (ou « rats taupiers »), qui les utilisent pour se répandre. Depuis les galeries souterraines, le campagnol terrestre (herbivore) s'attaque aux racines des plantes maraîchères et fourragères, particulièrement celles aux racines charnues et pivotantes telles que le pissenlit, les trèfles, les luzernes, la chicorée... Le campagnol des champs, herbivore aussi, récolte son alimentation au-dessus du sol (feuilles, graines) et est davantage problématique pour les cultures maraîchères. Pour finir, le mulot sylvestre est lui aussi problématique en maraîchage puisqu'il s'attaque aux planches de cultures, où il pourra se nourrir de graines juste plantées et de fruits et légumes sensibles. Des moyens de lutte mécanique (piégeage) sont détaillés (périodes, zones, types de piège) ; des moyens de lutte préventive sont aussi abordés (prédateurs naturels, travail du sol, rotations, répulsif...). Daniel Pieretti, arboriculteur bio en Haute-Loire, a mené des expérimentations avec du grillage : les techniques, le matériel, l'investissement financier et le temps de travail sont indiqués. Corinne Gaujour, productrice de petits fruits bio à Limoise (03), et Kévin Guerreiro, maraîcher bio à Venzelles (63), partagent leurs témoignages.
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Gestion des emplacements de ruchers : Utiliser BeeGIS et le RPG bio
L'application BeeGIS (« Bee Geographic Information System »), développée par l'ITSAP, permet de prendre connaissance de l'environnement caractérisant l'aire de butinage autour d'un rucher. Une fonctionnalité, très attendue par les apiculteurs bio et mise en place en 2022, permet d'identifier les surfaces certifiées bio autour du rucher. Pour respecter la réglementation bio, le rucher doit être placé de façon à ce qu'au minimum 50 % des surfaces de butinage, dans un rayon de 3 km, soient : soit cultivées en bio, soit constituées de flore spontanée, soit des surfaces « peu traitées ». Toutefois, il faudra rester vigilant quant au caractère variable des données indiquées par l'application, puisqu'elles sont issues du RPG (Registre Parcellaire Graphique) 2020 et qu'elles correspondent aux parcelles qui ont fait une demande de PAC en agriculture biologique. Un tutoriel pour utiliser l'application est présenté dans ce document.
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Diversification en porcs plein air : quelques conseils pratiques pour bien gérer son alimentation
Marie REDON, AuteurBio 63 et Haute-Loire Bio ont organisé plusieurs journées de formation avec Denis Fric, formateur vétérinaire membre du GIE Zone Verte et spécialisé dans les porcs bio et les porcs plein air. Cet article revient sur les bases de la conduite de l'alimentation des porcs, un des piliers fondamentaux du système et la principale composante du coût de production (jusqu'à 80 %). L'équilibre de la ration est particulièrement important. En fonction des besoins, il est possible, avec précaution, de moduler l'alimentation grâce à l'utilisation de céréales ou de protéagineux bruts. Un tableau relève les caractéristiques nutritionnelles des principales matières premières biologiques disponibles pour l'alimentation. Autres points-clés abordés : la distribution des aliments, la place des fourrages dans la ration, l'utilisation de co-produits disponibles sur la ferme ou à proximité (tourteaux d'huilerie, petit lait, son...).
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Nouvelle réglementation bio en élevages : les principaux changements à partir de 2022
Anne HAEGELIN, Auteur ; Solenn BRIOUDE, Auteur ; Marie REDON, AuteurLes nouveaux contours de la réglementation européenne biologique se dessinent : après la parution du règlement de base de mai 2018 (RUE 2018/848) qui pose les principes généraux du mode de production biologique et donne des règles globales, une quinzaine de textes réglementaires ont été, petit à petit, publiés pour constituer, ensemble, le nouveau cahier des charges européen. Concernant les productions animales, de nouvelles productions et produits seront couverts par le règlement européen : lapins, cervidés, poulettes pré-pondeuses, laine, peaux (brutes et non traitées), cire dabeille Le principe dautonomie alimentaire est également renforcé : 30 % de lalimentation des monogastriques et 70 % de lalimentation des ruminants devront être produits sur la ferme ou dans la « région ». La part daliments en C2 pouvant être achetés diminue de 30 à 25 %. Des évolutions sont également prévues concernant le bien-être animal : interdiction de la coupe des queues et des dents des porcs, de lépointage des becs, de lécornage Autre changement (plus transversal) : lINAO reprend la gestion des dérogations, exceptées celles qui concernent les semences et plants.
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L'acupuncture sur les animaux : 5 aiguilles suffisent !
Marie REDON, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurDeux groupes d'éleveurs-ses du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire ont participé, en décembre 2020, à des formations d'initiation avec Nayla Cherino Parra, vétérinaire spécialiste de l'acupuncture. L'acupuncture, dont les pratiques remontent à plus de 3000 ans, a été utilisée par la médecine chinoise pour prévenir l'apparition des maladies chez les humains. Aujourd'hui, cette médecine naturelle bénéficie aussi aux animaux, en complément des soins classiques et, bien entendu, à condition que les besoins vitaux des animaux soient préalablement satisfaits. Outre son efficacité, cette médecine complémentaire permet de réduire l'utilisation de médicaments. 5 points d'acupuncture en particulier permettent de ré-équilibrer un animal. Une bonne compréhension des principes de l'acupuncture est nécessaire avant de commencer à pratiquer (rôle des méridiens dans le corps, notion d'énergies intérieures et extérieures...). La technique d'apposition des aiguilles peut ensuite être abordée. Les effets sont souvent au rendez-vous, comme en témoigne Brigitte Bellin, éleveuse à Cisternes-la-Forêt (63), qui s'est formée à l'acupuncture pour résoudre des problèmes de fièvre sur des chèvres qui ne mangeaient plus, avec de bons résultats.
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Des journées pour découvrir "la bio en pratique"
Anne HAEGELIN, Auteur ; Florence CABANEL, Auteur ; Marie REDON, AuteurEn Auvergne-Rhône-Alpes, le réseau de la FRAB AuRA a organisé, entre 2019 et 2020, une série de journées "la bio en pratique", rendez-vous destinés à tous les agriculteurs, avec notamment : - une journée sur lengraissement des animaux en système autonome et économe, à destination des éleveurs du bassin versant de lAlagnon ; - le séminaire « La biodiversité en pratiques : nichoirs, abris, mares et pâturages » ; - une conférence de Jean-Martin Fortier, maraîcher bio québécois. En 2019, 47 évènements ont été organisés dans ce cadre, sous forme de témoignages dagriculteurs et dopérateurs économiques, de démonstrations de matériels, ou encore dinterventions dexperts.
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Filières longues : De létable à lassiette, des attentes et des contraintes difficiles à concilier
Marie REDON, AuteurDurant lannée 2019, plusieurs journées ont été organisées en Auvergne-Rhône-Alpes sur la thématique des filières longues en viande biologique (visites doutils dabattage, rencontres avec des opérateurs de la filière). Ces journées ont aussi été loccasion dévaluer les besoins du marché en viande biologique et les perspectives de développement. Alors que la consommation de viande est globalement en baisse, la consommation de viande bio est en hausse : + 20,6 % entre 2017 et 2018 selon lAgence BIO. Plusieurs études montrent également que les consommateurs souhaitent consommer plus de viande bio, même si les metteurs en marché soulignent que ces déclarations ne sont pas toujours corrélées à un acte dachat effectif. Les bouchers sont en revanche assez réticents à acheter et à vendre de la viande bio : contraintes techniques et administratives liées à la certification bio, difficultés à vendre à la fois des produits bio et conventionnels, plus grande hétérogénéité des produits, image négative de la viande bio sur le plan gustatif. Pour les filières longues, notamment en viande bovine, seuls les animaux bio engraissés sont recherchés. Les besoins du marché sont assez linéaires, mais la production est irrégulière. Les opérateurs de la filière insistent sur la nécessité détaler la production et de planifier les sorties danimaux. En parallèle de cet article, un encart présente sur le marché de la viande de veau bio.