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Auteur Pierre-Joseph DELORME |
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Dossier machinisme : Ces matériels atypiques pleins de promesses
Pierre-Joseph DELORME, AuteurIl existe une large gamme d’outils pour travailler le sol de manière superficielle. Ces matériels, plus ou moins récents, peuvent être utilisés pour répondre à différents objectifs : travailler plus vite avec moins de puissance et moins de consommation de carburant, conserver un sol vivant tout en maîtrisant le développement des adventices, supprimer le labour et lutter contre l’érosion tout en évitant le tassement du sol… Ces matériels, généralement classés dans la catégorie des « outils alternatifs », sont souvent très spécialisés. Avant d’investir, il est donc important de bien définir ses objectifs et les conditions dans lesquelles les matériels pourront être utilisés. Ce dossier est composé de deux articles. Dans le premier article, Julien Hérault, conseiller machinisme indépendant, fournit des exemples montrant qu’il est important de bien définir des objectifs précis avant de se lancer avec ce type d’outils, et de réfléchir aux effets qu’aura l’outil pour atteindre les objectifs. Le second article donne des caractéristiques techniques sur certains de ces outils alternatifs, en mettant en avant leurs atouts et leurs limites, tout en s’appuyant sur des témoignages d’agriculteurs. Il apporte notamment des informations sur le Busa (outil destiné à remplacer les disques et la herse plate), le Dyna Drive (un cultivateur rotatif auto-animé et muni de deux rotors, destiné à remplacer un cover crop), les fraises rotatives équipées de lames courbes (pour un effet broyeur sur les couverts végétaux), le Kvick Finn (un « extirpateur » pour gérer les adventices vivaces).
Une diversification assumée
Pierre-Joseph DELORME, AuteurEn Haute-Loire, quatre GAEC ont créé ensemble la SARL Agri Briva Métha pour construire une unité de méthanisation, à Saint-Laurent-de-Chabreuges (investissement de 3,5 millions d’euros). Les onze associés ont fait le choix de l’injection directe. Le méthaniseur alimente ainsi la ville de Brioude : il couvre 10 % de la consommation de gaz de cette ville. De la première évocation du projet à la production de méthane, dix années se sont écoulées. Entre les aspects législatifs, le dimensionnement du projet, la partie administrative, le choix de l’assurance et les recherches pour trouver les bons interlocuteurs, le projet a été assez complexe à mettre en œuvre. L’objectif des associés est de fonctionner en autonomie, sans intrants extérieurs. Le méthaniseur est actuellement alimenté par 10 900 t/an de matières organiques produites uniquement sur les quatre fermes, avec 60 % d’effluents d’élevage et 40 % de Cultures Intermédiaires à Valorisation Énergétique (CIVE). Quotidiennement, l’unité de méthanisation produit 79 m3/h de gaz, qui sont ensuite filtrés pour obtenir du méthane pur à 97 % (production de 675 450 Nm3/an).
Dossier : Désherbage mécanique
Pierre-Joseph DELORME, Auteur ; Pascal BORDEAU, AuteurCe dossier, dédié au désherbage mécanique, s’inscrit dans un contexte conventionnel. Il est constitué de deux articles. Le premier restitue les résultats d’un essai mené en Haute-Loire sur le désherbage mécanique d’un maïs ensilage. Cinq modalités ont été comparées : deux passages de herse étrille ; un passage de roto-étrille + un passage de bineuse ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse équipée de doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse sans doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de roto-étrille. Les rendements vont de 9,1 tMS/ha (deux passages de herse étrille) à 12,8 tMS/ha (herse étrille + bineuse équipée de doigts Kress). Il est possible de gagner en précision et en débit en utilisant une bineuse équipée d’un guidage par caméra. Le second article est consacré aux systèmes de guidage par caméra. Après avoir présenté les caractéristiques de différents systèmes de guidage, plusieurs présidents de Cuma effectuent des retours d’expériences. Ils reconnaissent qu’il faut prendre le temps de bien maîtriser l’outil pour le rendre efficace.
Un seul semoir pour toutes les cultures
Pierre-Joseph DELORME, AuteurPatrick et Nicolas Roustan sont installés en grandes cultures bio, en Ardèche. Ils ont fait le choix d’investir 50 000 € dans un semoir monograine (Monoshox NG Plus M de Monosem) afin de remplacer deux anciens semoirs. Leur objectif est ainsi d’implanter toutes leurs cultures (blé, colza, pois chiche, tournesol, sarrasin, riz pluvial…) avec un seul semoir et d’avoir la possibilité de biner entre les rangs pour contrôler le développement des adventices. Le semoir choisi dispose de 13 rangs avec un inter-rang de 30 cm, ce qui permet, pour le blé, d’aérer la culture et de la rendre moins sensible à certaines maladies. En utilisant un élément du semoir sur deux, il est également possible de semer à 60 cm d’inter-rang (ex : pour le tournesol). Patrick et Nicolas Roustan sont très satisfaits de leur première campagne avec ce semoir. Ils sont notamment ravis de la qualité de l’implantation : cette dernière est la même, quelles que soient la culture et la taille de la graine. Pour le binage, ils se sont équipés avec un appareil attelé à l’avant. Pour eux, le couple semoir-bineuse est incontournable en bio.