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Auteur Justine CNUDDE |
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Rencontre avec Thibault Legrand, viticulteur à Fleury-la-Rivière (51)
Justine CNUDDE, AuteurLe grand-père et le père de Thibault Legrand ont développé une activité de vigneron récoltant-coopérateur en agriculture conventionnelle (Champagne Legrand-Latour, à Fleury-la-Rivière, Marne). Alors que Thibault Legrand ne souhaitait pas forcément travailler dans le vignoble, il est revenu sur le domaine familial en 2007. Néanmoins, ce jeune vigneron, qui adore la nature, n’aimait pas désherber chimiquement. De ce fait, en 2012, il a ressorti de vieux outils de travail du sol que possédait sa famille. En 2013, le domaine a complètement arrêté les herbicides, s'est converti en bio en 2016 et a eu la certification Demeter en 2019. Un ami d’enfance du même village est également passé en bio la même année, ce qui leur a permis de se soutenir. Après la conversion du domaine, Thibault Legrand a souhaité commencer à vinifier ses propres vins (il ne voulait plus laisser cette partie à la coopérative). Pour l’instant, il utilise le pressoir de son ami d’enfance, et le sien sera opérationnel en 2021. Sur le domaine, il a également développé une cave aux coquillages qui regroupe la collection de fossiles de son père et qui présente un plus pour les touristes. Il a également introduit trois moutons qui broutent sur une partie des vignes et il souhaite développer les productions animales. Il veut aussi ramener de la biodiversité sur son domaine, notamment en plantant 100 arbres par hectare, ainsi que des haies.
Dossier : 50ème vendange certifiée bio en Champagne !
Justine CNUDDE, AuteurEn Champagne, la viticulture biologique a débuté dans les années 70, grâce à un petit groupe de vignerons précurseurs. André et Jacques Beaufort, Jean Bliard, Serge Faust, Roger Fransoret, Georges Laval, Yves Ruffin et Pierre Thomas ont en effet pris la décision, il y a 50 ans, de ne pas utiliser de pesticides de synthèse dans leurs vignes. Dans cet article, Jacques Beaufort, Sylvie Ruffin (belle-fille d’Yves Ruffin) et Vincent Laval (fils de Georges Laval) racontent les premiers pas de la bio sur ce territoire. Ils expliquent : 1 - les raisons qui ont poussé ces pionniers à passer en bio (risques environnementaux, problèmes de santé liés à l’utilisation de pesticides, découverte de la méthode agrobiologiste Lemaire-Boucher) ; 2 - la perception de la bio à cette époque, ainsi que leurs relations avec le voisinage ; 3 - l’historique de la mise en place d’une organisation bio en Champagne ; 4 - les difficultés rencontrées au commencement pour commercialiser des bouteilles de Champagne en bio. Cet article est complété par un encart qui apporte des données chiffrées sur la viticulture biologique en 2019 sur ce territoire (260 domaines bio, soit 1148 ha, dont 619 en conversion).
Lancement du projet AMI VITI « structuration de la filière champagne bio »
Justine CNUDDE, AuteurLe projet AMI VITI a été officiellement lancé le 13 novembre 2019 et sera financé jusque fin 2021. Il s'inscrit dans le cadre des financements de l’Agence de l’Eau Seine Normandie pour le soutien aux filières favorables à la protection de la ressource en eau. A l'origine de ce projet, un diagnostic réalisé sur le territoire de la Vesle-Marnaise avait révélé un manque de visibilité de la filière des champagnes bio, ainsi qu’une difficulté des producteurs à valoriser leurs raisins en bio. Le projet est piloté par Bio en Grand Est et l’Association des Champagnes Biologiques, en partenariat avec les Chambres d’agriculture de la Marne et de l’Aube, le Centre Vinicole Champagne Nicolas Feuillatte, l’Union auboise, la distillerie Jean Goyard et le Grand Reims. Les objectifs sont d'accompagner les viticulteurs vers la production de raisins bio, de lever les freins à la conversion en assurant des débouchés aux livreurs de raisins et d’assurer une valorisation de l’ensemble des produits et co-produits créés lors de la transformation.
Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18
Justine CNUDDE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - VITICULTURE, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18 est composée des articles suivants : - Emmanuel et Bénédicte Leroy - Viticulture - Aube ; - Plants non bio en vigne et en arboriculture : des dérogations à demander dès le 1er janvier 2022 ; - L'utilisation des plantes pour soigner la vigne ; - Les vins oranges, témoignage du Domaine Finot ; - Fermes bio-diversité : publication d'un guide pratique en Grand Est.
Rencontre avec Emmanuel et Bénédicte Leroy, viticulteurs à Essoyes (10)
Justine CNUDDE, AuteurBénédicte et Emmanuel Leroy étaient tous les deux professeurs d’EPS. En 2009, lorsque le père de Bénédicte, viticulteur dans l’Aube, est parti à la retraite, Bénédicte a décidé de reprendre le domaine. Elle a suivi une formation BP REA (Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole) afin de se préparer à la gestion du domaine. Emmanuel, lui, a suivi une formation de charpentier qui lui permettra ensuite de construire lui-même tous les bâtiments dont ils auront besoin. Les parents de Bénédicte n’étaient pas en bio, mais ils n’utilisaient déjà plus d’herbicides. Après la conversion en bio, Bénédicte et Emmanuel ont décidé de convertir le domaine en biodynamie, suite à une formation avec Pierre Masson. Le domaine a été certifié Demeter en 2014, date à partir de laquelle ils ont commencé à accueillir diverses formations pour les viticulteurs souhaitant faire de la biodynamie. Dans cette interview, ils racontent leur installation sur le domaine familial, comment ils conduisent leurs vignes, comment se passe la vinification et quels sont leurs projets, en particulier comment ils envisagent d'intégrer la traction animale à leurs activités et de se lancer dans une petite production de blé à panifier.