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Auteur Julien GRANDGUILLOT |
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Protection biologique intégrée : combiner les techniques pour protéger ses cultures
Julien GRANDGUILLOT, AuteurEn maraîchage biologique, il n'existe pas de solution miracle pour lutter contre les ravageurs des cultures. Ainsi, en protection biologique intégrée, la combinaison de plusieurs leviers est souvent la clé pour favoriser les conditions optimales à la présence d'auxiliaires et donc contenir les populations de ravageurs. Les premiers de ces leviers sont la connaissance des cycles biologiques des auxiliaires et des ravageurs et l'observation in situ de leur niveau de présence. Cela permet aux agriculteurs d'intervenir au bon moment, avec le bon parasitoïde. La biodiversité fonctionnelle est également primordiale, et ce, aussi bien à l'échelle de la parcelle qu'à celle de l'exploitation, voire au-delà. Quelques conseils sont présentés dans cet article pour lutter contre certains ravageurs en maraîchage : Tetranychus urticae, pucerons... Si des traitements phytosanitaires sont appliqués en complément, il faudra veiller à ce qu'ils soient compatibles avec la lutte biologique (pour éviter la destruction d'auxiliaires).
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Stocker les eaux de pluie sur sa ferme
Julien GRANDGUILLOT, AuteurEn maraîchage, la réalisation dun forage pour assurer son approvisionnement en eau peut présenter des contraintes administratives, techniques ou économiques. La mise en place dune installation de captage des eaux pluviales à partir dune toiture peut permettre de contourner ces impasses. Le volume deau potentiellement récupérable dépend de la pluviométrie locale, de la surface de toiture, du matériau utilisé pour la toiture (les tuiles absorbent une partie de leau) et du dimensionnement du réseau (qualité et diamètre des gouttières). Trois maraîchers bio, en Charente et Charente-Maritime, décrivent les systèmes de récupération deau de pluie quils ont mis en place. Ils expliquent également comment ces derniers influencent les itinéraires techniques et dimensionnent les surfaces cultivées. Les trois systèmes présentés ont des écarts importants en matière dinvestissements et de volume deau capté. Toutefois, en cas dannée sèche, les trois producteurs sont unanimes pour dire que les limites de leur système sont vite atteintes. Ils développement des itinéraires techniques adaptés (ex : paillages pour limiter lévaporation) et les surfaces irriguées en plein champ restent très petites (moins de 50 ares).
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Doryphore : le point sur les méthodes de lutte biologique suite à l'arrêt du NOVODOR
Julien GRANDGUILLOT, AuteurSuite à larrêt de commercialisation de linsecticide biologique NOVODOR à base de Bacillus thuringiensis (Bt), un tour des méthodes de lutte contre le coléoptère doryphore sur pomme de terre est réalisé. Une seconde matière active, extraite d'un actinomycète du sol, est autorisée en agriculture biologique contre ce ravageur : le spinosad. Son large spectre en fait un outil efficace pour les stades larvaires et adultes, mais il est toxique pour les pollinisateurs et certains insectes auxiliaires. Des méthodes de lutte mécanique sont expérimentées, comme laspirateur simple ou le Bio Collector, une machine équipée de souffleries, couvrant 4 rangs, qui semble très efficace sur le stade adulte du doryphore, mais moins sur les premiers stades larvaires. Un prototype canadien de rouleau-brosse montre de meilleurs résultats sur les stades larvaires et permet un passage plus précoce. Le doryphore se déplaçant principalement au sol, il est possible dinstaller des pièges-fosses, en bordure de champ, pour limiter sa migration. Des recettes curatives à base dail ou dhuiles essentielles sont également envisagées, mais elles présentent des résultats très divergents. L'azadiractine, insecticide naturel issu des graines de margousier, ou les nématodes entomophages Steinernema carpocapsae pourraient être prometteurs.