Détail de l'auteur
Auteur René SCHULTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (14)


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Agrotourisme : Détente et expériences dans des fermes
Harry ROSENBAUM, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; René SCHULTE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Suisse, l'agrotourisme se développe. Cette activité est une bonne source de revenus pour de nombreuses fermes et elle comprend toute forme d'hébergement, avec ou sans services, offrant la possibilité de voir de près l'agriculture, la vie paysanne et le monde animal. L'agrotourisme est souvent géré par des femmes, en complément de l'activité agricole. Des portraits de fermes bio présentent différentes offres en agrotourisme : - Une ferme, une école - et de la nature, avec le gîte rural de La Bergerie, à Mormont JU ; - Wellness avec panorama, une offre spa à la ferme Hof Bach, à Trub BE ; - Activités sous le signe du respect, avec les activités pédagogiques, loisirs et sports à La Finca, à Cresciano TI.
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La Cream de la cream
René SCHULTE, AuteurÉleveur de poules pondeuses bio sur la commune de Blauen, dans le canton suisse de Bâle-Campagne, Alvar Aebi élève, depuis décembre 2021, des poules Cream, issues d'un croisement entre les races Bresse Gauloise et White Rock réalisé spécialement pour l'agriculture biologique par l'organisme Ökologische Tierzucht-Gesellschaft (ÖTZ). Cette nouvelle race vise plusieurs objectifs : la double fin, afin d'éviter de tuer les poussins mâles (ce qui sera interdit en Suisse à partir de 2026), mais aussi la robustesse et la résilience. Les poules Cream apprécient particulièrement l'herbe du pâturage et les fourrages grossiers, les vers et les insectes. Leur régime est complémenté par de l'aliment (140 g maximum par jour pour que les poules n'engraissent pas trop). Avec des ufs vendus entre 0,70 et 1,10 franc suisse, Alvar Aebi rentabilise son atelier à hauteur de 30 francs/heure environ.
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Les confitures Ottiger font flirter industriel et fait maison
René SCHULTE, AuteurLentreprise Ottiger Spezialitäten est connue dans toute la Suisse pour ses confitures et ses gelées. Cette entreprise a été créée en 1973 et emploie près de 40 personnes. Elle fabrique 180 tonnes de confitures chaque année. Elle présente la particularité de transformer à la fois de gros volumes pour des industriels, et de petites quantités pour répondre à la demande de fermes (des lots de fruits sont acceptés à partir de 30 kg, cest-à-dire la contenance dun autocuiseur). Ottiger Spezialitäten a également commencé à confectionner des confitures bio en 2013, et sa gamme bio ne cesse de sélargir. Toutefois, les fruits sont souvent importés. Par exemple, les abricots bio viennent de Turquie, de Hongrie ou de Bulgarie. Lentreprise est à la recherche de producteurs suisses qui seraient prêts à produire des fruits bio seulement pour lindustrie. Lapprovisionnement en sucre pose également question : la quantité de sucre produit à partir de betteraves biologiques suisses est faible, ce qui oblige lentreprise à sapprovisionner en Allemagne.
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Dossier : A propos de la protéine et du prix du blé
Theresa REBHOLZ, Auteur ; René SCHULTE, AuteurCe dossier, consacré au blé bio panifiable en Suisse, est composé de trois articles. Le premier est dédié à la qualité et au prix du blé, fortement liés à la qualité boulangère, et donc à la teneur en protéines du blé. Or, en agriculture biologique, il nest pas toujours aisé dobtenir de fortes teneurs en protéines en raison de la moindre disponibilité de lazote. Cest pourquoi les collecteurs bio donnent des suppléments (par rapport au prix de référence) aux blés bio panifiables qui dépassent 13 % de protéines, alors quune déduction est appliquée sur les autres blés en dessous de 12 %. Le deuxième article est consacré à un boulanger artisanal basé en Suisse, Patrik Hersberger, qui transforme des céréales que des paysans bio lui livrent. Il explique les spécificités de ces céréales et comment il gère les fluctuations de qualité. Le dernier article retranscrit linterview de José Dorthe du Groupe Minoteries, le deuxième plus grand transformateur suisse de céréales panifiables. José Dorthe explique en quoi les produits biologiques représentent un défi particulier, revient sur le système de prix du blé et aborde les solutions proposées pour les récoltes moins qualitatives.
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Mettre fin au massacre des poussins ; Des jeunes coqs chez les jeunes poules
René SCHULTE, AuteurEn Suisse, chaque année, près de trois millions de poussins mâles (issus de lignées de ponte) sont éliminés car ils ne pondront pas dufs et engraissent moins bien. Près dun quart dentre eux sont des poussins bio. Les membres bio de la filière sont daccord sur le fait que cette pratique doit prendre fin, et tentent de trouver des solutions. Actuellement, ils misent sur lélevage de races mixtes pour engraisser les mâles. Toutefois, cette technique pose des questions en matière de rentabilité (coûts de production élevés et petitesse du marché). Afin dobtenir plus de références technico-économiques sur lengraissement des poussins mâles, une expérimentation est en cours chez des éleveurs suisses. Elle est conduite sur des fermes rassemblant quatre unités de 4 000 poussins mâles de race Brown Nick (un hybride de ponte très performant) et sept unités de 500 poussins. Dautres méthodes, qui reposent sur des technologies plus poussées, permettent de déterminer le sexe du poussin dans luf à couver, via la détermination des hormones ou des chromosomes sexuels dans le liquide du sac allantoïque de lembryon. Ces méthodes sont plutôt plébiscitées par les élevages conventionnels.
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Le problème des plantes problématiques
René SCHULTE, AuteurEn Suisse, trouver une estive bio nest pas facile ; or, en conventionnel, on observe, depuis quelques années, une augmentation de lutilisation des herbicides sur les alpages. Ceci est lié à lODP (Ordonnance sur les Paiements Directs) qui prescrit quil faut lutter contre les plantes problématiques (séneçon, rumex, chardon, fougère...) et qui peut entraîner un moindre paiement en cas de non réalisation. Franz Steiner, conseiller bio au FiBL, donne les clés dune maîtrise de ces plantes sans utiliser dherbicides (pâturage précoce, pression de pâture suffisante, bonne gestion du pâturage et fertilisation réfléchie, arrachage, coupe avec le matériel adapté ). Le témoignage dun couple déleveurs bio détaillant leur lutte contre les plantes problématiques complète cet article. Couper trois fois par an pendant trois ans permet de réduire de nombreuses adventices. Pour le conseiller, il est également important de sensibiliser les acteurs aux bénéfices écologiques de nombreuses plantes problématiques (sites de reproduction pour les oiseaux, source de nourriture pour les chenilles ) et il ne comprend pas pourquoi lortie est classée ainsi.
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Procédés de transformation mis sur le banc dessai bio
René SCHULTE, AuteurDe nombreux procédés de transformation industriels utilisés pour des aliments conventionnels ne sont pas autorisés en bio. En Suisse, le cahier des charges de Bio Suisse exclut, entre autres, les transformations chimiques, les irradiations, les traitements par micro-ondes, les ajouts darômes artificiels La transformation des produits bio doit ménager le produit pour que ce dernier reste authentique (cest dailleurs lune des attentes des consommateurs de produits bio). La réglementation en la matière, au niveau de lUnion européenne, va se renforcer. Comme la réglementation suisse va dans le même sens que celle de lUE, ceci va aussi entraîner un renforcement au niveau de ce pays. Jusquà présent, en Suisse, il ny avait pas de prescriptions contraignantes, ni de critères homogènes pour évaluer la compatibilité dun procédé de transformation avec la bio. Pour évaluer cette biocompatibilité, un panel de scientifiques issus de huit pays européens ont travaillé, entre 2017 et 2021, sur lélaboration dun guide permettant dévaluer les technologies et procédés de transformation (projet ProOrg). Le processus dévaluation utilisé repose sur trois étapes. Ces dernières sont détaillées dans cet article.
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Soie naturelle de la ferme
René SCHULTE, AuteurDepuis une dizaine dannées, quelques paysans suisses font revivre une ancienne tradition : la production de soie. Lune de ces fermes, la ferme de Bärfischenhaus, est passée en bio en 2021. Elle est gérée par Reto Streit et Ursula Knuchel Streit. Ce couple de paysans a monté un atelier de sériculture en 2010, au sein de son entreprise agricole et hôtelière de 18,5 ha. La saison de production, qui sétale de juin à septembre, comprend trois séries de 8 000 chenilles, ce qui permet de produire jusquà 5 kg de soie. Les vers à soie sont délicats et monophages : ils ne mangent que des feuilles fraîches de mûriers blancs. Ces dernières doivent être exemptes de maladies fongiques et de traces de pesticides, car cela peut engendrer une forte mortalité. Cet article détaille la conduite délevage des vers à soie, la conduite culturale des mûriers blancs et aborde la commercialisation de la soie.
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Des buses pour contrer les corneilles
René SCHULTE, AuteurLes corneilles peuvent causer dimportants dégâts dans les cultures de maïs. En Suisse, Lukas Rediger, polyculteur-éleveur biologique enregistrait une perte de 80 % de ses plantules. Il a alors essayé diverses méthodes pour éloigner les oiseaux de ses champs : faire tuer des corneilles par le garde-chasse et les laisser dans la parcelle (avec des plumes éparpillées pour simuler une attaque), installer des bandes réfléchissantes de couleurs, pulvériser des traitements homéopathiques, utiliser des semences traitées avec des substances amères naturelles (à base de racines de gentiane)..., mais aucune dentre elles na fonctionné. Il a alors fait appel à un fauconnier : Ben Gregor-Smith. Ce dernier chasse les corneilles à laide de ses buses de Harris. Pour que leffarouchement soit durable, il est intervenu quotidiennement, durant deux à trois semaines, à différentes heures de la journée. Les résultats ont été positifs et les autorités cantonales ont mis en place un projet pilote pour développer cette méthode. Par ailleurs, ce type deffarouchement présente lavantage dêtre mieux accepté par la population.
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Contribuer à protéger le climat ; Ensemble contre le réchauffement ; Savoir pour pouvoir
Claudia FRICK, Auteur ; René SCHULTE, AuteurCe dossier regroupe trois articles qui traitent du lien entre agriculture et changement climatique en Suisse. Le premier article explique pourquoi il est nécessaire que lagriculture réduise ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et quel rôle peut jouer lagriculture biologique dans cette réduction. Il décrit également comment la politique agricole peut aider à impulser des changements et comment les consommateurs peuvent eux aussi contribuer à cet effort. Le deuxième article dépeint plusieurs exemples de mesures mises en place par des membres de lassociation AgroCO2ncept pour réduire leurs émissions de GES (AgroCO2ncept est une association suisse qui regroupe 24 fermes qui ont pour objectif de diminuer de 20 % leurs émissions de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde dazote) : favoriser lhumification en limitant le travail du sol (mulch, semis direct ), fertiliser les parcelles à laide dengrais verts, réduire les émissions de méthane des bovins en leur donnant du charbon végétal Enfin, le dernier article porte sur les formations professionnelles agricoles suisses. Actuellement, le changement climatique nest pas inscrit au programme, il est toutefois abordé par des enseignants volontaires qui intègrent cette thématique dans leurs cours (comprendre les impacts du changement climatique, étudier des leviers pour diminuer les émissions de GES au sein de sa ferme ). Cependant, ceci pourrait bientôt changer : le plan de formation va être révisé et va probablement inclure cette notion.
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Les nouveaux éleveurs d'insectes
René SCHULTE, AuteurDepuis deux ans, Lea et Philipp Egli élèvent des insectes, à Freienbach, dans le canton de Schwytz, en Suisse, avec la volonté de proposer des produits riches en protéines et en vitamines et qui soient peu impactants sur lenvironnement. Ils ont choisi de se concentrer sur les grillons (Acheta domesticus) et den assurer la transformation. Les insectes sont élevés en conditions dhumidité contrôlées, dans des caisses en plastique contenant des plateaux à ufs vides, avec de la nourriture 100% biologique à volonté. Leur production est labellisée Bourgeon (label de Bio Suisse). Cependant, le couple narrive pas à vivre de son entreprise ; Lea et Philipp continuent de travailler à côté.
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Plantes aromatiques : Engouement séduisant ; Plantes aromatiques : Tout un art ! ; De la plante au bonbon
René SCHULTE, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, AuteurCe dossier est consacré à la filière plantes aromatiques et médicinales (PAM) bio en Suisse. Le premier article fait un point sur loffre et la demande : les porteurs de projet qui souhaitent sinstaller dans cette production sont nombreux mais, même si la demande en PAM augmente dans ce pays, les nouveaux producteurs doivent sattendre à avoir des difficultés à trouver des débouchés satisfaisants. Ilona Stoffel, de Bio Suisse, recommande dailleurs aux petits producteurs de se grouper en coopérative pour mutualiser le matériel et faciliter les accès à certains débouchés. Il faut également souligner que cette filière manque de références et de transparence (volumes, prix, importations) et que la concurrence étrangère participe à saturer le marché. Le deuxième article sintéresse à la production, avec les témoignages de Birgit Kratt et de Nathalie Graf (deux associées et productrices de PAM bio en Suisse) et de conseillers, il montre à quel point la culture des PAM demande des savoir-faire et est gourmande en travail (notamment manuel) pour obtenir des plantes de qualité. Enfin, le dernier article est consacré au plus grand transformateur de plantes aromatiques en Suisse : lentreprise Ricola. Cette dernière naccepte que les plantes cultivées en bio.
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A Thierrens, le cur dEmmanuel Piot bat pour la pomme de terre ; « Le courage et lesprit pionnier de mon père étaient admirables »
Claire MULLER, Auteur ; René SCHULTE, AuteurCes deux articles sont dédiés à la culture et à la transformation de pommes de terre bio en Suisse. Le premier détaille litinéraire technique mis en uvre par Emmanuel Piot, un agriculteur en bio depuis trois ans. Avec son frère, ils cultivent 17 ha de pommes de terre sur une SAU de 96 ha. Leurs pommes de terre sont destinées à la consommation et à la multiplication. Elles sont positionnées en tête de rotation et reçoivent un engrais du commerce pour couvrir leurs besoins (elles ne reçoivent pas de fumier pour éviter les faims dazote). Emmanuel Piot fait pré-germer lui-même ses plants chaque hiver, ce qui lui permet déconomiser des charges conséquentes et dimplanter plus précocement (mi-avril), ce qui constitue, pour lui, lune des clés du succès en bio. Il veille également à laisser un espace de 95 cm tous les deux rangs de façon à créer des couloirs de ventilation. Il obtient ainsi des rendements allant de 20 à 25 tonnes par hectare. Le second article retranscrit linterview de Christoph Zweifel, le directeur de lentreprise familiale zurichoise Zweifel Pomy-Chips, spécialisée dans la production de chips. Il explique notamment ce que fait son entreprise dans le domaine du bio.
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En triumvirat pour lagriculture bio
Theresa REBHOLZ, Auteur ; René SCHULTE, AuteurDepuis avril 2020, Knut Schmidtke, Lucius Tamm et Marc Schärer dirigent ensemble le FiBL (Institut de recherche en agriculture biologique, situé en Suisse) : Knut Schmidtke est Directeur pour la recherche, lextension et linnovation ; Lucius Tamm est Directeur pour la coopération ; Marc Schärer est Directeur pour les finances et ladministration. Chacun dentre eux a été interviewé sur ses missions, le fonctionnement du FiBL et comment ils comptent développer cet institut de recherche.