Détail de l'auteur
Auteur Louise JEAN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)


![]()
![]()
Alors que la gamme sest élargie : Lefficacité des biocontrôles se précise
Louise JEAN, AuteurLes produits de biocontrôle disponibles en viticulture biologique sont nombreux, avec, en premier lieu, le soufre, qui est un pilier incontournable de la protection anti-oïdium. La confusion sexuelle a également fait ses preuves depuis longtemps. Cependant, dautres produits plus récents, comme les hydrogénocarbonates de potassium ou le Cos-Oga, convainquent plus ou moins les viticulteurs bio. Cet article fait un point sur les essais mis en place pour tester leur efficacité et apporte des préconisations de conseillers viticoles. Contre le mildiou, les trois matières actives présentées dans cet article sont le Cos-Oga (Messager, Fytosave ), la Cerevisane (Romeo) et lhuile essentielle dorange (Essenciel, Limocide ). Contre loïdium, des informations sont données sur lhuile essentielle dorange douce, les hydrogénocarbonates de potassium (Armicarb et Vitisan), le Cos-Oga, des traitements à base de Bacillus (Sonata, Taegro ) et de laminarine (Vinivax). Contre le black-rot, le projet Zéro Black-rot, débuté en 2021 et qui associe Inrae, lIFV et la Chambre dagriculture de Gironde, teste différents produits de biocontrôle (en 2022, il a testé le bicarbonate de potassium, le soufre et lhuile essentielle dorange douce). Contre le botrytis, peu de produits de biocontrôle sont utilisés car la prophylaxie permet généralement de bien gérer cette maladie. Côté ravageurs, la confusion sexuelle a fait ses preuves contre les tordeuses (les innovations concernent plutôt le mode dapplication). Contre la cicadelle de la flavescence dorée, il nest pas possible dutiliser le pyrèthre naturel, même sil est en biocontrôle, en raison de son classement écotox.
![]()
![]()
Contenants, étiquettes et obturateurs : se démarquer par le packaging
Louise JEAN, AuteurLes innovations sur le packaging peuvent apporter un plus aux viticulteurs biologiques, que ce soit pour se démarquer ou pour diminuer lempreinte carbone de leurs produits. Daprès Sudvinbio, lemballage représente 5 à 25 % de limpact environnemental global du vin conditionné. Or, les viticulteurs bio sont sensibles à leur empreinte carbone. Le premier levier à actionner est de réduire le poids de la bouteille en verre (ce qui réduit aussi les coûts dexpédition). Toutefois, pour les vins haut de gamme (au-delà de 15 la bouteille), les clients ont du mal à accepter une bouteille légère. A linverse, il est possible de privilégier des bouteilles réutilisables, qui sont plus lourdes (pour éviter la casse) et qui reposent sur un système de consigne. Par exemple, en Pays de la Loire, Bout à Bout propose des bouteilles qui peuvent être lavées et réemployées jusquà 50 fois. En parallèle, des alternatives aux bouteilles en verre émergent. Par exemple, la start-up Green Gen Technologies a mis au point une bouteille en fibres de lin qui pèse seulement 200 g, et la start-up Le Petit Baroudeur a développé un contenant hybride entre bouteille et bag-in-box (poche souple en plastique entourée dune coquille en forme de bouteille issue de produits recyclés). Un encart est également réservé au domaine biologique du Haut Montlong, en Dordogne, qui a lancé trois types de canettes de vin de 25 cL (en rouge, blanc et rosé).
![]()
![]()
Parcours de vignerons : Vignobles Mourat : Aurélien Richard et Aurélien Bourdin : Du matériel de pointe pour une conversion réussie
Louise JEAN, AuteurAu sein de lappellation Fiefs Vendéens, le domaine des vignobles Mourat, avec ses 160 ha, représente un tiers de lappellation. Créé en 1976 par Jean Mourat, il comptabilise maintenant quatre chais. Il sest aussi diversifié en accueillant des séminaires et des mariages, et en proposant un parcours pour visiter les vignes. Aurélien Bourdin, responsable des vignobles, explique que la conversion du domaine a débuté en 2007 et quelle sest étalée sur une dizaine dannées. Le passage en bio ne sest pas effectué sans heurts, notamment avec une pression en mildiou assez conséquente. Actuellement, cest le gel et les attaques dinsectes qui inquiètent les viticulteurs. Pour y faire face, ils s'efforcent d'avoir des vignes en bonne santé et une grande réactivité au niveau des traitements (le domaine a investi dans du matériel performant pour être capable de traiter les 160 ha en 2 jours, voire en 1,5 jour). Pour renforcer la santé de la vigne, cette dernière reçoit des biostimulants, des engrais organiques, des engrais foliaires, des oligo-éléments et des préparations biodynamiques. Au chai, les blancs, rosés, rouges et pétillants bénéficient dinstallations de pointe. Ces dernières sont présentées par Aurélien Richard, le maître de chai.
![]()
![]()
Vignerons du monde : Oxney Estate Kristin Syltevik : Une pétillante production anglaise
Louise JEAN, AuteurOxney Estate est le plus grand domaine viticole biologique d'Angleterre. Il sétend sur 14 ha et se situe au sud-est du pays, dans le Sussex, à 15 km de la Manche. Les vignerons doivent donc composer avec une météo particulièrement pluvieuse, propice au développement des maladies (même si, avec le changement climatique, la situation est en train de changer). La vigne fait partie dun domaine agricole plus vaste de 344 ha, composé de grandes cultures et de prairies pâturées par des moutons. Depuis 2012, des vignes ont remplacé quelques prairies. Les dernières vignes ont été plantées en 2018. Cest Kristin Syltevik qui sen occupe. Les vignes ont été implantées sur une pente douce orientée sud-ouest. Leur ennemi numéro un est le mildiou. La vigneronne arrive globalement à rester en dessous du seuil des 4 kg de cuivre métal par hectare, même si ce seuil a été franchi en 2021. Sa stratégie repose sur des passages fréquents à de faibles doses de cuivre. Contre le botrytis, elle a opté pour un produit de biocontrôle, et elle utilise du soufre et du bicarbonate de potassium contre loïdium. Elle renforce également les défenses de ses vignes avec des extraits naturels dalgues. Au chai, Kristin Syltevik cherche à intervenir le moins possible sur ses vins. La gamme quelle vinifie est essentiellement constituée de pétillants blancs ou rosés, millésimés ou non, monocépages ou non, suivant les cuvées.
![]()
![]()
Le Clos des Quarterons : « Des îlots de traitement différents »
Louise JEAN, AuteurAfin de sécuriser et daffiner la lutte contre le mildiou, le Clos des Quarterons, domaine viticole de 48 ha, en Indre-et-Loire, sest équipé de six stations météo et de six capteurs dhumectation (Leafcrop). Ces outils de mesure ont permis à Jean-François Roit, chef de culture, de découper des îlots avec des programmes de traitements différents. Alors quhabituellement les stations météo sont installées en bordure de parcelles, les capteurs Leafcrop sont implantés au cur de celles-ci. Ces capteurs sont en forme de feuille et mesurent le niveau deau à leur surface. Ils fournissent ainsi des informations précises sur lhumectation, la température, lhygrométrie et la température humide. Ces données peuvent ensuite être connectées à des outils daide à la décision pour mieux gérer le mildiou. Elles peuvent aussi être utilisées pour donner des indications prédictives sur le gel. Au Clos des Quarterons, les capteurs Leafcrop sont installés sur le fil du bas durant la période de gel ; puis, ils sont déplacés plus haut durant la période de lutte contre les maladies.
![]()
![]()
Contenants en verre, terre cuite, grès La diversité sinvite dans les chais
Louise JEAN, AuteurDans les caves des viticulteurs biologiques et biodynamiques, les contenants pour la vinification ou lélevage des vins se diversifient avec des matières variées (ex : verre, terre cuite ). Dun point de vue réglementaire, la cuverie na pas besoin dêtre différente en bio par rapport au conventionnel, mais ces nouvelles matières séduisent plus les vignerons bio. Selon Stéphane Becquet, ingénieur agronome et vinificateur chez Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, il faut se poser trois questions avant de choisir ses cuves : quel vin veut-on faire ? Quels moyens peut-on mettre ? Quelle est la praticité du contenant ? Il faut également faire attention à la nettoyabilité, surtout dans les chais mixtes. Laspect visuel est également important, car il peut jouer sur le client. Par ailleurs, chaque matière a ses avantages et ses inconvénients. Cet article détaille plus précisément ceux des contenants en verre et en terre cuite. Il présente également le témoignage de Sébastien David, un viticulteur en biodynamie basé à Saint-Nicolas de Bourgueil (Indre-et-Loire), qui vinifie ses vins dans des amphores en grès ou en terre cuite, des foudres en bois 'immenses tonneaux) et des cuves en béton brut.
![]()
![]()
Départs en levures indigènes sécurisés : Réussir son pied de cuve
Louise JEAN, AuteurPour sécuriser les départs de fermentation en levures indigènes, il est possible de réaliser un pied de cuve. Ce dernier vise à diminuer le temps de latence et à limiter linstallation de microorganismes non désirables, tels que les brettanomyces. Il permet ainsi de limiter les apports de soufre. Une enquête, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine (VBNA) et par lItab, sur les pratiques de vinification bio en France, a montré que seulement 25 % des répondants utilisaient des levures indigènes avec pied de cuve (alors que 35 % utilisaient des levures indigènes en fermentation spontanée). En effet, la fabrication dun pied de cuve nécessite une bonne organisation et du temps, alors que la période autour de la récolte est déjà bien chargée pour les vignerons. Le programme Casdar Levain bio, auquel participent VBNA et lItab, a identifié les bonnes pratiques pour réussir cette technique. Ces pratiques sont détaillées dans cet article, du choix des raisins pour confectionner le pied de cuve à lensemencement de la cuve. Un encart est dédié au témoignage du Clos des Quarterons.
![]()
![]()
Dominique Techer, président de Bio Cohérence
Louise JEAN, AuteurDominique Techer est viticulteur : son domaine de 7,5 ha, basé à Pomerol (en Gironde), est conduit en bio depuis 1997. Après avoir participé à la création de Bio Cohérence en 2009-2010, ce vigneron en est devenu le président en 2017. Cette association promeut notamment un label qui porte le même nom et qui s'appuie sur un cahier des charges plus poussé que le règlement bio européen. Dans cette interview, ce vigneron explique pourquoi Bio Cohérence a été créé et pourquoi, selon lui, la réglementation européenne bio est insuffisante au niveau de la conduite de la vigne et de la vinification. Il précise que les vins certifiés Bio Cohérence doivent être exempts de pesticides (obligation de résultat) : il revient sur les contrôles effectués, les molécules analysées, les problèmes liés aux composés de dégradation, les sanctions Il présente également les enjeux à venir pour ce label dans le secteur viticole (en complément, un encart décrit les principes actuels du cahier des charges Bio Cohérence appliqués à la viticulture).
![]()
![]()
Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio
Louise JEAN, AuteurLa famille Fabre produit du vin depuis quatorze générations, avec un engagement historique dans la bio. Elle est à la tête de 350 ha autour de Béziers, Carcassonne et Lézignan (Occitanie). En juillet 2020, Jeanne Fabre est devenue présidente de la commission Millésime Bio (au sein de Sudvinbio), en charge de lorganisation du salon qui porte le même nom. Sa prise de fonction sest effectuée en pleine crise sanitaire. Son objectif était alors de maintenir le salon, afin de proposer une solution pour relancer les ventes de vin, sachant que la filière a énormément souffert de la crise sanitaire (moins de vente directe, fermeture des bars et de la RHD ). La deuxième édition de Millésime Bio sest donc déroulée en digital, les 18 et 19 mars 2021. Plus de 4 000 visiteurs se sont connectés (la moitié en France et la moitié depuis létranger) avec plus de 1 000 exposants (dont 150 nouveaux). Au total, cet évènement a généré 15 000 échanges entre vignerons et visiteurs. Jeanne Fabre espère tout de même que la prochaine édition du salon pourra seffectuer en physique, afin de retrouver un côté convivial et chaleureux et de pouvoir faire déguster les vins en direct.
![]()
![]()
La réglementation évolue : Les plants bio de vigne boostés
Louise JEAN, AuteurA partir du 1er janvier 2022, les viticulteurs bio devront demander des dérogations pour utiliser des plants de vigne non bio, au risque de perdre leur label et de devoir relancer une conversion sur trois ans des surfaces concernées (pour rappel, cette mesure devait initialement entrer en vigueur au début de lannée 2021). De plus, à partir du 1er janvier 2037, les dérogations ne seront plus possibles. Pour être en mesure de respecter la réglementation, les chantiers vont être conséquents pour créer une filière bio car, à ce jour, loffre en plants bio est inexistante. Ceci sexplique par deux injonctions contradictoires : dun côté, la lutte obligatoire contre la flavescence dorée (qui nécessite des traitements phytosanitaires non autorisés en bio), de lautre, le règlement bio qui interdit lutilisation de produits de synthèse. Il est techniquement possible dutiliser des traitements à leau chaude pour lutter contre la flavescence, mais leur usage nécessite de faire évoluer la réglementation (un groupe dexperts sest penché sur ce sujet en 2020 et la réglementation devrait évoluer en 2021). Dautres défis restent à relever, notamment celui des surfaces (les rotations pour produire des plants bio nécessitent d'avoir cinq fois la surface où des plants seraient cultivés) ou celui de la cire (actuellement non disponible en bio).
![]()
![]()
Une taille adaptée pour ne pas arracher : Respect des flux de sève
Louise JEAN, AuteurLa taille respectueuse des flux de sève (taille Poussard ou taille Simonit) est un atout de poids dans la lutte contre les maladies du bois. Cette technique repose sur une meilleure compréhension de la physiologie de la vigne et séduit un bon nombre de viticulteurs bio. Les essais mis en place, depuis 2005, à la Sicavac montrent des résultats intéressants en matière de mortalité sur des vignes plantées en 1998 : 34,5 % de ceps morts sur les rangs avec une taille classique, contre 13,8 % sur les rangs taillés en respectant les flux de sève. La taille nest toutefois pas une solution miracle : ses effets sobservent sur le long terme et les maladies du bois résultent souvent dune accumulation de facteurs aggravants. Selon François Dal, conseiller à la Sicavac, deux types de nécroses peuvent apparaître avec une taille classique : celles liées à un déséquilibre du cep (baguettes et coursons du même côté) qui entraînent une partie non ou mal alimentée ; et celles liées à des plaies causées par une taille rase. Pour passer une jeune parcelle en taille Poussard, il faut compter deux ans. Les vieilles vignes demandent plus de temps. Les deux premières années, le viticulteur met entre 15 et 20 % de temps en plus pour réaliser ce type de taille mais, ensuite, le temps est équivalent à celui dune taille classique. Un encart est réservé au témoignage de François Aubry, un viticulteur bio de lHérault qui pratique ce type de taille depuis trois ans.
![]()
![]()
Ventes en ligne : Les vins bio se démarquent
Louise JEAN, AuteurDans le cadre du salon Millésime Bio, Florian Angevin, chargé détude économique filière viti-vinicole chez FranceAgriMer, a présenté les résultats dune enquête sur les ventes de vins en ligne. Globalement, les vins bio sont bien présents sur internet et arrivent à se démarquer avec des caractéristiques différentes de loffre globale. En 2017, les achats de vins en ligne (tous types de vins confondus) ont représenté 9 % de la consommation française en valeur, soit 81,7 milliards deuros. En 2019, parmi les bouteilles proposées, neuf bouteilles sur dix étaient des vins tranquilles (non effervescents) et, parmi elles, 22 % avaient un label, dont le label bio (38 % des bouteilles labellisées) et biodynamie (12 % des bouteilles labellisées). La bio représente ainsi 8 % de loffre de vins en ligne, soit 6 679 références sur 71 662. Les vins blancs sont surreprésentés dans loffre bio, comparée à loffre globale, et la répartition des vins bio selon les vignobles diffère également de loffre globale. Les bouteilles bio sont majoritairement vendues entre 10 et 25 .
![]()
![]()
Vignerons du monde : Benziger Ranch Chris Benziger : Des vignes face aux feux et canicules
Louise JEAN, AuteurEn Californie, la famille Benziger a été lun des précurseurs de la biodynamie. Laventure a débuté en 1973, lorsque Mike et Mary Benziger ont repris un ranch abandonné depuis une cinquantaine dannées et ont implanté des vignes. Ils commencent alors par les cultiver en conventionnel, mais les conséquences sur le milieu leur posent question et ils doivent très vite faire face à des problèmes dérosion. Ils décident alors de changer radicalement leur manière de produire et optent pour la biodynamie. La famille conduit maintenant quatre domaines, tous en biodynamie. Lenherbement est principalement géré avec des moutons, qui pâturent de janvier à fin mars dans les vignes, et du désherbage mécanique réalisé avec de petits tracteurs car leurs vignes sont cultivées en terrasses. Alors que les vignerons du domaine maîtrisent bien les équilibres de la vigne, ils doivent faire face à de nouveaux défis liés au changement climatique (canicules et incendies). Les vignes ne sont pas irriguées, mais Chris Benziger sinquiète car, en 2020, il a fait plus de 30 jours à 38 °C et les vignes ont connu dimportants risques de brûlure. Au chai, les raisins proviennent des quatre domaines et sont mélangés selon les assemblages souhaités.
![]()
![]()
Vignerons du monde : Clos Henri : Damien Yvon : Un bout de France en Nouvelle-Zélande
Louise JEAN, AuteurLe Clos Henri est un domaine de 110 ha (43 ha de vignes, 14 ha de forêts et le reste en prairies) situé dans la région viticole de Marlborough, en Nouvelle-Zélande. Il appartient à une famille de vignerons sancerrois depuis les années 2000 (famille Bourgeois), est certifié bio depuis 2013 et est dirigé par Damien Yvon. Ce dernier cherche à optimiser lexpression du terroir dans les sauvignons et les pinots noirs. Le domaine produit ainsi six vins, sur trois gammes (chacune comprend un rouge et un blanc) : Petit Clos, Bel Echo et Clos Henri. Au total, 280 000 à 300 000 bouteilles sont commercialisées chaque année. Le vignoble présente lavantage dêtre implanté sur un territoire balayé par le vent : le climat est donc peu propice aux maladies cryptogamiques. Pour lutter contre loïdium, le domaine utilise du soufre mais, avant larrivée de ces Français, personne ne connaissait cette technique en Nouvelle-Zélande : il a fallu importer les produits, expliquer le principe au certificateur et lajouter dans le cahier des charges bio national. Pour gérer lenherbement, plusieurs techniques cohabitent et 450 moutons viennent pâturer les vignes en hiver.
![]()
![]()
La VitiBio dÉmilie et Benjamin : Viticulteurs et Youtubeurs
Louise JEAN, AuteurDepuis 2018, Émilie et Benjamin Faucheron animent la chaîne Youtube « La VitiBio dÉmilie et Benjamin », à laide de vidéos hebdomadaires dans lesquelles ils expliquent leur conversion, puis leur quotidien de viticulteurs bio. Ils sont suivis par plus de 10 000 abonnés. Lidée de cette chaîne Youtube leur est venue lors de discussions avec des amis et de lenvie de leur expliquer (et dexpliquer au plus grand nombre) la réalité de leur métier. Ces deux viticulteurs sont installés dans lHérault et exploitent 60 ha de vignes certifiées bio depuis 2020. Les sujets traités par leurs vidéos sont variés : certaines sont très vulgarisées, dautres plus techniques (ex : présentation des résultats dessais sur lantimildiou et lantioïdium Fytosave, ou sur des couverts végétaux). Lanimation de cette chaîne Youtube offre également à Émilie et Benjamin de bons moments déchanges avec leurs abonnés : certains leur posent des questions, dautres apportent des compléments ou demandent des vidéos sur un sujet précis